La ferme du bout du monde

Pour ce début de vacances, j'ai choisi une romance semi historique.
L'histoire se déroule à deux époques en 1940-43 et en 2014.
Pendant la guerre, Maggie est adolescente et sa famille accueille deux enfants londoniens que leurs parents ont souhaité éloigner des bombardements.
En 2014, Maggie a 88 ans et on fait également connaissance de sa famille, sa fille Judith et ses deux enfants Tom et Lucy, ainsi que Richard Le deuxième fils de Maggie.
L'histoire est bien racontée mais bien loin des critiques dithyrambiques de la quatrième de couverture.
J'attendais trop de ce roman et n'aie pas été enthousiasmée par tous ces nombreux personnages
Un honnête roman pour l'été mais pas plus…
Je dois dire que les remords in extremis d'Alice de réparer le passé avant de mourrir m'ont un peu agacée.
Un rendez-vous manqué avec ce livre qui avait pourtant tout pour me plaire.

Sarah Vaughan a pris tous les ingrédients d'un livre à succès : une région reculée d'Angleterre (les Cornouailles), une histoire d'amour contrariée, un secret de famille et une narration qui alterne le présent (2014) et la seconde guerre mondiale (1939-1944).
Malheureusement, la sauce ne prend pas. Les descriptions des paysages sont stéréotypées (lande sauvage, falaises vertigineuses, mer turquoise, ...), l'aspect historique peu développé, la psychologie des personnages pas crédible et le secret de famille si vite résolu après 70 ans !

Un début prometteur malgré quelques longueurs, puis un dénouement qui s'enlise dans la mièvrerie.

non, vraiment, ce genre de livre n'est décidemment pas pour moi..
je me suis ennuyée, j'ai pensé à arrêter, je me suis accrochée mais ce livre n' a eu aucune saveur pour moi malheureusement..
Les lieux sont toutefois bien décrits, l'ambiance maritime est bien dépeinte, l'écriture est assez plaisante mais les personnages m'ont parus tous "mous", sans substance, subissant tous les évènements..
Bref, une histoire située dans des lieux intéressants, mais qui, pour moi, pêche par ses personnages trop passifs et des secrets bien vite éventés...

Voilà un roman qui m'a laissée de marbre. Et pourtant l'histoire ne s'y prête tellement pas. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé vraiment. le roman mettant pas mal de temps à se mettre en place, j'ai eu un mal de chien à rentrer dans le récit et ensuite à en apprécier la saveur. Je ne 'vous cache pas que les mystères de l'histoire, on les devine un peu vite… Ce qui est un peu dommage et ce qui n'a pas éveillé assez mon intérêt (qui en avait grandement besoin).

Et puis au lieu de le lire d'une traite comme j'aurais pu le faire avec un meilleur état d'esprit je pense, j'ai lu petit bout par petit bout, en le reposant, en lisant d'autres livres à côté, puis le reprenant et perdant du coup le fil à chaque fois. La PIRE chose à faire, très clairement.

Ceux qui ont aimé La Mémoire des embrums (tiens faut que je le sorte de ma PAL celui-là) (d'après ce que j'ai compris c'est du même genre), seront sûrement charmés. Et puis moi de mon côté, je vous conseille chaleureusement La voix des vagues de Jackie Copleton que j'avais adoré. Pareil, un drame familial raconté avec une alternance des époques, entre les années 40 et maintenant, mais cette fois-ci se passant au Japon.



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Adeptes des livres de Daphné du Maurier et de ses interminables descriptions de tout, vraiment tout, voir de l'inutile, vous allez aimer ce roman sinon passez votre chemin.
En effet, toutes ces descriptions interminables, qui partent dans tous les sens, sont épuisantes et retardent la mise en place de l'histoire qui pourtant était prometteuse. Malheureusement, il faut attendre le chapitre 35 ou 39 pour que l'histoire s'accélère, que les révélations se fassent et que le dénouement arrive enfin. Oui « enfin » n'est pas un mot trop fort car après une telle lenteur soit on referme définitivement le roman avant de l'avoir achevé soit on persévère en lisant entre les lignes parce qu'on ne veut pas d'un goût d'inachevé mais quelle libération de refermer cet inventaire de détails insignifiants.

Assez déçue par cette lecture, le fil rouge du livre : un secret de famille qui traverse les générations, mais le dénouement et les révélations finales sont à mon sens noyées dans des pages et des pages de description des mêmes paysages et de dialogues qui n'apportent rien, la lecture est assez longue et ennuyeuse.
Le suspens ne prends pas, on sent l'envie également de mettre au coeur de l'histoire un questionnement sur la position de la femme, mais sans aller au fond des choses, dommage.

Le roman alterne entre 1939 à 1944 où l'on suit la jeunesse de Maggie, Will et Alice et 2014 où Lucie retrouve sa grand-mère Maggie dans la ferme familiale en Cornouailles.
La description du métier de fermier, de ce beau pays que doit être la Cornouailles est très agréable mais j'ai trouvé terriblement long tout ce qui se passe en 2014 et pas accroché au personnage de Lucie. J'aurais préféré que soit développé la façon dont ils espèrent faire évoluer la ferme plutôt que les éternelles questions de Lucie. Heureusement les chapitres pendant la guerre étaient plus captivants même si on devine assez vite ce qui va se passer.

Une saga qui aurait pu être mise à l'écran comme saga de l'été, je reste sur ma faim, seul le personnage d'Alice m'a tenue en haleine pour terminer le roman.