Seuls, tome 13 : Les âmes tigrées

Seuls est une série de BD de Bruno Gazotti et Fabien Vehlmann qui racontent les aventures de cinq enfants livrés à eux-mêmes dans une ville dont tous les habitants ont mystérieusement disparu. Perdus dans le monde des Limbes, face à de terrifiantes menaces, ils doivent se battre, seuls…
Présentation des personnages :
- Yvan, 9 ans, l'artiste rigolo et carrément lâche,
- Leïla, 12 ans, la garçonne énergique et optimiste,
- Camille, 8 ans, la naïve généreuse et moralisatrice,
- Terry, 5 ans et demi, le gamin turbulent et attachant,
- Dodji, 10 ans, l'ours au grand coeur.

Sans rien connaître de cet univers, je découvre le tome 13, Les Âmes tigrées, grâce à NetGalley et aux éditions Dupuis, un opus centré sur la personnalité et le destin de Dodji.
Un résumé des épisodes précédents et quelques recherches me permettent, tant bien que mal de comprendre dans quelle sorte de monde nous sommes.

Les enfants ont été séparés… le scénario se déroule donc d'abord selon une alternance de points de vue.
Nous suivons Dodji, incarcéré, qui doit essayer de gagner sa liberté en se soumettant à une sorte d'épreuve ou de défi qu'il aborde avec un petit côté Mac Gyver (je rappelle que ce personnage d'une série télévisée en vogue dans les années 1980-90 était connu pour se sortir de toutes les situations en utilisant les objets les plus insolites tout en revisitant leur utilisation première…).
Il rencontre une étrange créature, réduite à une tête qui lui explique que les « âmes tigrées » sont des enfants qui refusent de choisir entre les familles du Bien et du Mal et qui pourraient devenir médiateurs entre les deux clans. J'avoue que, comme Dodji au bas de la page 12, je n'ai pas compris grand-chose à son exposé ni aux tenants et aboutissants de cette guerre des limbes et, toujours comme lui, page 50, je n'ai sans doute pas tout « capté »…
Pendant ce temps, un de ses camarades, que je ne reconnais pas au premier abord, mais qui s'avère être Terry, affronte un « cauquemare », sorte de dinosaure T-Rex mal léché, manifestation de son super-pouvoir que, manifestement, il ne maîtrise pas bien… En revanche, Dodji, lui, en attendant de découvrir le sien, a bien compris comment ouvrir des portails magiques tandis que Leila développe un don de prémonition et qu'Yvan dézombifie les gens.
Je peine un peu à reconnaître les héros, mais cela se précise au fur et à mesure que le groupe arrive à se reformer… Seule Camille fait cavalier seul et semble être passée du côté obscur (chacun ses références !) …

Un scénario compliqué surtout si l'on n'a pas lu les tomes précédents… Un univers qui doit plaire aux adolescents…
Un graphisme qui ne m'a pas séduite malgré le souci du détail dans certaines planches…
Un langage très actuel, dont j'ai relevé parfois la grossièreté…
Bfref, un ressenti mitigé…

#Seuls13 #NetGalleyFrance

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Seuls est l'exemple même d'une série qui se perd dans la longueur.

Au début j'avais vraiment un coup de coeur pour cette série, peu à peu que l'intrigue avance, j'ai un peu moins aimé mais continué tout de même à apprécier ma lecture.

Ce tome sera celui de trop, si la qualité commençais à baisser depuis un moment, j'ai trouvé ce tome vraiment en dessous.

L'auteur se perd dans ce qu'il raconte, tout devient magique, dans le tome il ne se passe rien mais tout se résout d'un coup...

Je ne suis même pas sûr d'aller sur la suite...

Dernier tome du cycle 3 et clairement ce troisième cycle n'a pas été une partie de plaisir pour moi.
Je trouve que Vehlmann se perd dans son histoire, à vouloir la complexifier, le tout n'en devient que trop brouillon et perd en cohérence. Il ne cherche plus à expliquer ce qui se passe car tout en devient décousu à mon goût et se justifie par la plus simple des manières : Et pourquoi pas ?

Les dessins de Gazzotti quant à eux sont toujours aussi bons et son trait fonctionne toujours aussi bien pour cette série. Chaque tome qui passe met à l'épreuve ses talents de dessinateur et il y répond à chaque fois !