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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt le récit de Fabienne Verdier, qui relate sa découverte de la Chine profonde du début des années 80 et son coup de foudre avec l'art du pinceau. On sent qu'une vraie force habite cette femme authentique et intègre, qui est et qui fait avant d'avoir. Fabienne Verdier nous semble douée d'une grande sensibilité, et elle est avant tout passionné par l'art chinois et tout ce qu'il implique (différente approche du monde et de l'univers, oublie de ses codes culturels d'origine, apprentissage de la langue...). L'aspect sociologique de l'ouvrage est aussi très enrichissant : on y découvre la vie aux côtés de l'un des derniers maîtres chinois, le système universitaire local qui tente de tenir debout malgré une époque tourmentée qui le corrompt etc...
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Ce livre est pour moi un chef-d'oeuvre que je relirai sous peu. Une aventure initiatique et artistique exceptionnelle vécue par une femme exceptionnelle par sa volonté, sa détermination surhumaine, sa profondeur d'âme et son intelligence. J'aimais ses oeuvres, maintenant j'ajoute à mon émotion visuelle mon admiration indéfectible pour la créatrice.
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Une belle aventure de vie et de création où l'auteur narre ses dix ans passés en Chine pour apprendre la calligraphie auprès d'un maître calligraphe. A relire pour la sagesse et la richesse de cette expérience.
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L'auteure de ce récit, Fabienne Verdier, a passé 10 ans de sa jeunesse en Chine, de 1983 à 1992, en quête des techniques et du savoir de grands maîtres sur la calligraphie chinoise. Elle nous livre ses années passées dans la province du Sichuan avec beaucoup de sincérité et d'émotions. Elle nous décrit sa passion pour cet art ancestral, son parcours initiatique, ses amitiés avec de grands artistes marginalisés par le régime communiste.
Je referme ce livre bouleversée, admirative et finalement éblouie. Bouleversée par la peinture d'une Chine communiste sans humanité et admirative par la persévérance de cette jeune femme malgré ce parcours de vie semé d'embûches. Enfin éblouie par ce bel enseignement sur la nature que Fabienne nous livre à travers le regard de ces maîtres de la calligraphie qui sont aussi des poètes et philosophes de la vie. Une belle leçon de vie tout court.

Lien : http://www.fabienneverdier.c..
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Ce livre, qui m'a été offert, est une très belle découverte, j'en recommande vivement la lecture. Il y a de la sagesse, de la beauté et de l'humanité dans cet ouvrage où pourtant la dureté émanant de certains témoignages n'est pas épargnée aux lecteurs. Véritable enrichissement intérieur que de suivre ce périlleux et magnifique périple que Fabienne Verdier a la générosité de nous partager. Cela permet de se familiariser de l'intérieur avec une richesse culturelle méconnue, insoupçonnée et plurielle dans un contexte politique à la fois absurde, autoritaire et violent qui toutefois n'a pas eu raison de toutes les merveilleuses et tenaces vocations artistiques…
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Ce livre devrait être lu par tous ceux qui se font tatoué des symboles chinois ou pratiquent la calligraphie lors de stages organisés le week end. Il démontre que pour être calligraphe, il faut parler la langue que l'on écrit, il faut la vivre aussi. de l'initiation à la maitrise, un destin unique et rare que celui de Fabienne VERDIER.
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Ce livre est pour tout ceux qui sont touchés par l'art, la spiritualité et la quête de soi. Ceci à travers la vie intime d'une chine que Verdier à fréquenter de près. le genre d'ouvrage qui laisse des échos en nous après avoir fermer la dernière page.

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Et voici Passagère du Silence à nouveau sur ma table de chevet !
Retrouvée (en gros) d'année en année depuis 2004 malgré un capharnaüm certain, et adulée un peu plus encore à chaque fois, cette oeuvre humble me suit, et s'impose à moi de façon cyclique.
" Son enfance, on la subit ; sa jeunesse, on la décide. Je savais ce que je voulais : peindre". Et effectivement, ce que Fabienne veut, elle peut. Son séjour sans nom à l'école des Beaux-arts de Chongqing, la plus reculée de Chine, nous renvoie de façon impitoyable à nous-mêmes. L'épigraphe est subtile.
Le livre époustouflant.
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Si l'essence de la littérature est la transmission des connaissances et des expériences de vie alors La passagère du silence en est l'archétype même.
Fabienne Verdier partage avec une grande générosité dix années de sa vie passée en Chine consacrées à l'apprentissage de la calligraphie, art ancestral maltraité pendant la révolution culturelle. L'art et la philosophie sont intimement liés dans ce récit hors de commun si riche en connaissances et réflexions sur le sens de l'existence.
Fabienne Verdier expose durant cet été 2015 à Bruges où j'ai hâte d'aller à sa rencontre.
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Dans ce livre, Fabienne Verdier raconte son initiation à l'art pictural et calligraphique traditionnel, dévasté par la révolution culturelle. Elle décrit l'enseignement ascétique qu'elle a reçu auprès des plus grands maîtres pour s'imprégner de la pensée chinoise. Dans un style concis et très imagé, elle raconte de nombreuses anecdotes sur son voyage, sur les moeurs et les coutumes encore bien vivantes dans de nombreuses régions chinoises. C'est un livre témoignage passionnant, rythmé par les nombreuses rencontres de l'auteur et les échanges de maître à disciple.
Lien : http://pragmatisme.over-blog..
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