« accueillir sur le pas de sa porte la beauté du monde, libre et sans entrave, l'insouciance de l'instant... » Recevoir, se tenir prêt au retour.
Le retour, peut être cette « réminiscence du présent » dont parlait
Pierre Fédida.
Ce souffle qui porte jusqu'à l'âme la source infinie de la vallée du monde. La résurgence de la vie.
Il faut bien être sourcier pour entreprendre ce chemin. Remonter à la source, et d'un trait voir apparaître le vrai. Puisque la vérité provoque l'harmonie du monde. le mensonge ne provoquant que sa violence.
Apprendre par le renoncement, l'humilité, l'abnégation, apprendre jusqu'au dénuement de soi, entrer dans cet apprentissage, dans l'ascèse de la connaissance, apprendre auprès des gardiens de la Mémoire , les grands Maîtres de l'Empire Céleste.
Pour entendre le « Quoi » de ce voyage il faut écouter l'oeuvre de Mademoiselle « Fa ». Parce que l'oeil est notre plus fidèle oreille.
Quant au « Pourquoi », ne le cherchez pas, il « Est » en chacun de nous. Ça ne s'explique pas. Chacun en soi retrouvera la Voie
C'est peut être le seul souhait valable que nous pouvons échanger, partager entre nous.
Alors le « Comment » de ce départ, l'engagement initiatique de cette dame de l'Art, vous le lirez dans cet ouvrage : Ses jours, ses nuits, ses attentes, ses joies, ses pas, ses doutes, ses pleurs, ses rires, ses douleurs, ses solitudes, ses extases, les mille et un visages du voyage de cette passagère du silence.
La Chine est une constellation. Et malgré tout le chaos qu'engendre les hommes, ce « Tout » ne s'oublie pas.
Astrid Shriqui Garain