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sur 789 notes
Après ce bel Après Minuit qui revenait sur une période de l'histoire allemande forcément douloureuse de L'Allemagne, et Un bon fils qui abordait également le thème du nazisme à travers ce père nostalgique de cette période terrible de l'histoire, ma lecture d'après me fit rester plus ou moins dans la même thématique.

Je me suis en effet plongé dans Il est de retour, un autre livre, paru (encore) chez Belfond qui traite une fois de plus du nazisme et d'Adolf Hitler, mais sous un angle beaucoup plus original, pour ne pas dire polémiste et farcesque.

En effet, "Il est de retour", publié il y a quelques semaines au prix oh combien symbolique de 19.35€, a été un succès inouï en Allemagne, traduit dans trente-cinq langues, bientôt adapté au cinéma, bref un véritable phénomène outre Rhin. le dénommé Timur Vernes a fait polémique en Allemagne. Evidemment, cette idée de faire ressusciter Hitler ne fait pas forcément rire tout le monde, même si sous l'angle de la satire un peu potache (on pense pas mal pendant la lecture aux films de Sacha Baron Cohen).

le livre est ainsi presque entièrement construit sur un quiproquo assez énorme, encore fallait il y songer : figurez vous qu'un beau jour de 2011, Adolf Hitler se réveille soudainement- après plus de 50 ans de coma- sur un terrain vague de Berlin sans avoir la moindre idée de ce qui lui est arrivé depuis 1945.

Complètement déboussolé, le Führer, qui en réalité s'est suicidé dans son bunker le 30 avril 1945, va se retrouver complétement perdu dans cette société contemporaine qu'il ne comprend pas, avant une rencontre avec une équipe de TV. En effet, rapidement repéré par une société de production, Adolf Hitler devient la vedette d'une émission télévisée de divertissement animée par un Turc.

En effet, Hitler a toujours en tête les mêmes visées que pendant la seconde guerre, et il compte bien passer une nouvelle fois de la théorie à la pratique.

Pour ce faire, il enchaîne les apparitions dans les médias et s'aide des réseaux sociaux pour créer le buzz et rallier le plus de monde possible à sa cause.

Certes, le ressort comique est assez classique, souvent vu dans les fictions des "Visiteurs" à Hibernatus, en se basant sur la perception complétement décalée d'un homme de 1945 se retrouvant propulsé en 2011 et découvrant ce monde totalement différent. Cependant, il donne ici lieu à des situations parfois vraiment amusantes et totalement décalées, surtout au début du livre, dans lequel l'auteur pousse le bouchon de sa satire assez loin.

Par la suite, le récit abandonne un peu la farce potache pour passe sur un autre mode, à l'humour un peu moins efficace, d'autant plus que le lecteur français n'a pas connaissance des personnalités allemandes (policitiens, vedettes de la télé réalité, aussi cons cons que les nôtres) qu'Hitler rencontre, et le procédé finit quand même par lasser et tourner un peu en rond.

Bref, un sujet original , très polémique, qui ne pourra évidemment pas plaire à tout le monde, loin de là, mais qui a le mérite de l'audace et de fonctionner plutôt très efficacement sur le registre de l'humour...

Après, à vous de voir si le sujet- et son traitement vous tentent ou si ce n'est pas vraiment votre tasse de thé...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La grosse déception de l'été : Hitler se réveille à Berlin en 2011, tout a changé. La bête de scène, harangueur de foules qu'il est devient forcément une star de la télé.
Ce livre est supposé nous interroger sur "Hitler pourrait-il revenir aujourd'hui ?". Mais les ficelles pour y parvenir sont énormes, le style est inexistant (à côté, le Voyage du Fakir est prix Nobel de littérature !), l'humour a déjà été éprouvé depuis les Visiteurs (Oh, en 2011 on ramasse ses crottes de chien, non ??) mais la vraie question, qui m'a mise mal à l'aise pendant toute la lecture est : peut-on faire de Hitler un Godefroy de Montmirail ?
Pour moi, la réponse est non !
De plus, l'écriture à la première personne (Hitler est le narrateur) fait entrer en empathie avec lui, c'est troublant et perturbant. En tous cas, pas du tout hilarant comme annoncé sur la 4e de couverture.
Ca sent à plein nez le livre écrit pour faire un succès commercial et être adapté au cinéma.
Un tel navet peut-il être apprécié aujourd'hui ? C'est peut-être LA question !
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Ouf, j'ai enfin tourné la dernière page de ce pamphlet qui a réalisé pourtant de très importantes ventes outre Rhin mais que j'ai eu le plus grand mal à finir. L'idée était classique : comme le Mickey à travers les siècles de mon enfance, comme l'Hibernatus de Louis de Funès, comme Mortimer dans le piège diabolique, un personnage se réveille à une période largement postérieure à celle où il a vécu et s'étonne des changements survenus depuis sa mort ou son entrée en léthargie.
Sauf que là, c'est d'Adolf Hitler qu'il s'agit. On peut rire de tout, certes, mais il y faut du talent. Et cette pochade en est totalement dépourvue. L'histoire se mord la queue, on en profite pour critiquer l'Allemagne contemporaine et ses relents de racisme, de conformisme et de ridicule. On pourrait tout aussi bien imaginer en France le retour de Pétain ou de Laval … cela ne ferait rire personne.
Mal écrit, poussif, le livre s'enroule autour d'un scénario totalement invraisemblable où le « revenant » est pris pour un imitateur doué, devenu vedette de Youtube puis d'une sinistre émission de télévision, qu'exploitent les médias pour faire de l'audience et vendre des produits dérivés. Il m'a fallu beaucoup d'efforts pour mener au bout cette lecture sans aucun intérêt, me demandant si - par hasard – ne se nicherait pas à la toute fin – un rebondissement réellement amusant.
Hélas, ma conscience de chroniqueuse a été déçue … Malgré le million et demi d'exemplaires vendus en Allemagne et les 35 traductions – je déconseille fortement ce livre qui n'est même pas scandaleux, seulement terriblement, d'un bout à l'autre, ennuyeux. Ce n'est pas avec de tels livres qu'on enrayera la montée des extrémismes, fascismes et racismes qui pointent partout en Europe et ailleurs, hélas.

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Quand Hitler se réveille dans le Berlin du XXIe siècle et est pris, malgré lui, pour un acteur imitant le Führer, on obtient une histoire aussi drôle qu'instructive. Écrire un livre de 400 pages à la première personne du point de vue d'Adolf, il fallait oser...

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce "page turner". On y retrouve le même décalage entre le monde et le personnage d'OSS 117 dans les films d'Hazanavicius, en plus intense encore. Mais l'ouvrage brille aussi par le sérieux de la reconstitution historique : Hitler est très crédible, aussi bien au niveau de sa personnalité que dans sa façon d'expliquer le national-socialisme.

Certe les personnages secondaires manquent un peu d'envergure et certaines références propres à la vie politique et médiatique allemande nous échappent. Mais pour ce dernier point, un lexique en fin d'ouvrage nous permet de mieux saisir les multiples références aux stars actuelles de ces milieux ainsi qu'aux différents membres du IIIe Reich qu'Hitler mentionne à longueur de temps.
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Il est de retour… on ne sait comment, mais ce qui est clair, c'est qu'il n'a pas changé…

Le revoilà, donc. Il émerge d'un terrain vague de Berlin, un beau jour de l'année 2011, et, après avoir recherché en vain son fidèle Bormann, comprend vite qu'il a été projeté, lui et lui seul, dans le futur…
Recueilli par un vendeur de journaux compréhensif qui lui offre le gite et quelques vêtements propres (son uniforme est tâché d'essence…), il se met rapidement au courant de tout ce qui s'est passé pendant son « absence ». L'histoire ne lui a en rien donné raison, mais ça ne lui pose aucun problème. Il reste fidèle à lui-même, à ses convictions racistes, prêt à reprendre le combat de zéro pour la plus grande gloire du peuple allemand.
Le vendeur de journaux, comme tous ceux qui le rencontrent, le prennent pour un acteur et son personnage est tellement parfait (et pour cause…) que le nouvel arrivé se fait rapidement embaucher par une émission de radio trash. La responsable de la radio voit en ce phénomène une bonne opportunité de renouveler ses émissions, et elle n'a pas tort car c'est le succès immédiat ! L'ex-dictateur a l'intelligence de jouer sur les peurs et les attentes de chacun avec un bon sens machiavélique. Et malgré l'envie qui le démange, il se retient de faire fusiller tous ceux qui le contrarient, comprenant que le moment n'est pas encore venu. Pas encore…

Il est évident que les allemands ne sauraient accueillir aussi bien que le décrit le livre une réplique du plus grand criminel de leur histoire, mais on s'amuse beaucoup des réactions du dictateur machiste et raciste devant les changements sociaux économiques, les avancées technologiques ou notre comportement au quotidien, si différent de celui des années 30. Ainsi, il s'enthousiasme de l'absence de personnel dans les magasins en libre service, ce qui libère des centaines de milliers de jeunes gens pour l'armée allemande. Quant aux femmes qui ramassent les crottes de leurs chiens, il les prend tout simplement pour des folles furieuses, à stériliser d'urgence…
L'auteur joue admirablement de ce décalage, et c'est ce qui fait le principal intérêt de ce livre.

Pendant toute ma lecture, je me suis demandé comment l'auteur avait bien pu terminer son roman. Je m'attendais à quelque chose de fracassant, mais j'ai été un peu déçu, bien que la formule finale soit tout de même percutante et… glaçante…

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Glaçant ! C'est le terme qui m'est venu à la lecture de la dernière phrase du livre, lorsqu' un parti inspiré du NSDAP est créé avec ce slogan “Tout n'était pas mauvais.”

Le point de départ est le réveil d'Hitler dans un terrain vague début XXIème siècle. Il n'a ni logement ni argent mais il est pris en charge par un kiosquier. Puis il est repéré par une équipe pour donner la réplique dans un show en présentant ses idées. L'important c'est l'audience, et donc l'argent. Il s'adapte d'ailleurs très bien aux nouveaux médias, ordinateur, en particulier Youtube et téléphone portable. Ce qui me semble parfaitement coller avec le personnage historique.
Le contraste entre d'une part les gens qui l'emploient et le public qui le prend pour un humoriste doué et d'autre part le projet d'Hitler qui est simplement de reconquérir le pouvoir pour recommencer ce qu'il a dû interrompre en 1945 est dérangeant. Bien sûr certains applaudissent à ces déclarations mais beaucoup telles sa secrétaire croient que ces shows ont pour but d'éviter que cela recommence. A noter son pouvoir de persuasion intact, qu'il exerce auprès de la grand-mère de sa secrétaire, qui a connu le nazisme et est très choquée que sa petite fille travaille au service de cet homme.
Le livre semble avoir eu un succès beaucoup plus grand en Allemagne qu'en France. Mais je pense que beaucoup d'allusions doivent échapper aux Français sauf à connaître très bien l'Allemagne depuis la guerre. de plus, il semble que la traduction ne puisse pas rendre les finesses de l'emploi du dialecte berlinois de l'époque.

Je ne regrette pas du tout la lecture de ce livre qui n'a cependant pas diminué mon inquiétude pour l'avenir. Les diverses variations de l'expérience de Milgram ne donnent pas des résultats encourageants. Et je ne pense bien sûr pas spécifiquement à l'Allemagne.
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Perplexité.

Voilà le mot qui a été mon fil conducteur dans une grande partie de ce roman et qui a pris toute son ampleur dans les dernières pages.

L'idée de départ était osée. Faire « ressusciter » Hitler en 2011 et le confronter au monde moderne qui est le nôtre était suffisamment ingénieux pour intriguer et il faut dire que cela fonctionne et soulève une montagne de questions.

Bien sûr, le sujet du voyage dans le temps a été traité de nombreuses fois et l'auteur ne crée là, rien d'original dans le fond mais le roman prend une autre tournure et se focalise sur la volonté d'Hitler à récidiver sa propagande des années 20 lorsqu'il voulait accéder au pouvoir, l'utilisation des médias et des nouvelles technologies lui ouvrant des perspectives inouïes… Chacun d'entre nous peut imaginer ce que peut en faire un Kim Jong-un ou autre aliéné du même acabit…

L'auteur force le trait en le projetant en personnage principal narrant lui-même sa découverte des smartphones, de You Tube ou d'un simple sac plastique. Les situations cocasses prêtent souvent à rire, les quiproquos créés par les différences de langage sont parfois même savoureux et que dire du regard d'Hitler sur les émissions culinaires et la télé-réalité…

Nul doute que l'auteur n'a pas souhaité rendre le personnage sympathique. Cependant et malgré le portrait ridicule, condescendant et pompeux dont il attribue le dictateur, j'ai trouvé qu'il l'humanisait parfois et cela m'a profondément dérangé alors même que je savais dès le départ que la notion de premier degré devait être totalement écartée pour aborder cette lecture. Malgré mon ouverture d'esprit, je n'ai pu éviter les mille images ignobles que nous avons tous pu voir et quand bien même ce roman soit au final une mise en garde, le traitement qui en a été fait ne m'a pas paru suffisamment approprié, voire même inachevé.

Mais le problème majeur est ailleurs…et soulève une question trop souvent posée ces dernières années : Peut-on rire de tout ? Peut-on rire d'Hitler ? La réponse est propre à chacun et dépend de nos propres limites et de notre vécu. le tout étant d'accepter que ces limites soient parfois dépassées par d'autres… vaste débat qui emporte sur la voie de la tolérance ou de son contraire.

En tout état de cause, « Il est de retour » est un roman intéressant pour la réflexion qu'il apporte et pour ce droit d'expression indispensable qu'il applique. Peut-être n'ai-je pas mis assez de légèreté dans ma façon de le percevoir, peut-être en attendais-je une farce plus appuyée, peut-être aurais-je aimé rire à gorge déployée en imaginant un monstre couvert de ridicule, peut-être aurais-je voulu être rassurée par une fin explicite…

Mais Timur Vermes se sert de l'humour pour désacraliser l'innommable et aussi pour dénoncer des dangers insidieux ou certaines visions déformées des médias, ce qui nous rappelle que certains ont perdu la vie en défendant le simple droit de faire rire…En cela, il est remarquable.
Lien : https://sous-les-paves-la-pa..
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Il est de retour Timur Vermes

Adolf Hitler se réveille un beau matin de 2011 dans un terrain vague de Berlin. Il se retrouve dans le kiosque d'un vendeur (turc) de journaux qui le réconforte et au bout de quelques jours il se retrouve à la télévision.

C'est une satire et une critique de la société politique et civile et de la télévision allemandes. L'idée du roman très originale, faire revenir Hitler et lui faire vivre une vie presque normale au XXIème siècle.
Mais quelque part c'est aussi dérangeant, parce que l'auteur en fait quelqu'un de charismatique qui par quelques mots et quelques bonnes manières va convaincre une grand-mère juive qui a perdu toute sa famille dans les camps de concentration que sa petite fille n'a rien à craindre à travailler avec lui.
Par certains côtés il montre la monstruosité d'Hitler et par d'autres il en fait quelqu'un de vulnérable et de sensible.
Il démontre que les mêmes causes produisent les mêmes effets. La fascination et la bêtise humaine conduisent aux mêmes absurdités, mais ce n'est qu'un roman et les gens réagiraient-ils comme dans le livre si un tel événement était possible ?...
La télévision et les médias jouent un rôle important dans ce roman, c'est grâce à eux que le phénomène "Hitler" prend de l’ampleur, on lui permet de s'exprimer et sous prétexte de l'humour et de la liberté d'expression on le laisse faire des discours similaires à ceux qu'il faisait à son époque.

Donc que penser de ce roman ? C'est un roman plein d'humour qui par certains côtés m'a beaucoup amusée. Mais Hitler peut il être une sujet d'humour ? Mais d'un autre coté ce roman fait quand même réfléchir. Alors?... Je ne sais pas.

J'ai passé un bon moment à la lecture de ce livre. Et j'en recommande quand même la lecture.

Challenge ABC 2015/2016
Challenge le Tour du monde

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Conseillée par une amie, intriguée par la couverture, c'est donc tout naturellement que j'ai ajouté ce livre à ma collection.
Au moment d'en parler, je ne sais trop quoi dire. L'idée est tellement prometteuse, on s'attend à quelque chose d'énorme, et le problème est peut être là (en ce qui me concerne en tout cas). Nous voila donc à suivre un Hitler bien vivant, dans une Allemagne actuelle, qui après quelques moments d'incompréhension, comprend que c'est la providence qui l'envoie pour mener à bien la mission qu'il n'a pas pu réaliser 60 ans auparavant. Mais voilà, tout tourne trop bien, tout se passe trop facilement et à part quelques réflexion bien trouvées dues au quiproquo du mélange d'époque, et bien on reste sur sa faim.
La preuve en est le temps mis à le finir, car à voir la taille de la police, on se dit que la chose sera vite réglée, et pourtant ça n'a pas été aussi rapide que prévue.
En bref, une bonne idée mal utilisée, mais un livre qui n'est cependant pas désagréable à lire.
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Très bon marketing pour ce roman.
L'idée de départ m'a plu et cela ne tient pas tant à Hitler qu'à l'idée de faire revenir un des hommes de l'Histoire dans notre société actuelle.
Le style est fluide et ça donne une lecture aisée et agréable.
Que personne ne réagisse violemment ou s'interroge vraiment m'a surpris mais à bien y réfléchir notre rapport aux média est édifiant et cet ouvrage met bien le doigt où ça fait mal.
Le Hitler de ce roman reste un homme et ça remet ainsi le mythe en place.

En revanche, pas de final, pas de moralisation, rien.
À moins que ce rien ne soit justement la volonté de nous avoir fait réfléchi sur les valeurs et les outils de la société moderne tout au long de ce roman.

Lecture appréciée, à vous de vous faire votre opinion

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