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Citations sur Autour de la lune (51)

Non, nous ne tombons pas ! Nous sommes déjà à plus de cinquante mille lieues de la Terre ! […] Nous montons toujours ! 
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« Maintenant, dit Nicholl d’un ton bref, maintenant que je
ne sais pas si nous reviendrons de la Lune, je veux savoir ce que
nous y allons faire.

[...]

- Pourquoi ? s’écria Michel, bondissant à la hauteur d’un
mètre, pourquoi ? Pour prendre possession de la Lune au nom
des États-Unis ! Pour ajouter un quarantième État à l’Union !
Pour coloniser les régions lunaires, pour les cultiver, pour les
peupler, pour y transporter tous les prodiges de l’art, de la
science et de l’industrie ! Pour civiliser les Sélénites, à moins
qu’ils ne soient plus civilisés que nous, et les constituer en
république, s’ils n’y sont déjà ! »
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Au commencement. Dieu créa l'homme, et le voyant si faible, il lui donna le chien!
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Sous l’influence de l’air, de l’eau, de la lumière, de la chaleur solaire, de la chaleur centrale, la végétation s’emparait des continents préparés à la recevoir, et certainement la vie se manifesta vers cette époque, car la nature ne se dépense pas en inutilités, et un monde si merveilleusement habitable a dû être nécessairement habité.
(Chapitre 18, “Questions graves”).
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L’éther, mon ami, c’est une agglomération d’atomes impondérables, qui, relativement à leurs dimensions, disent les ouvrages de physique moléculaire, sont aussi éloignés les uns des autres que les corps célestes le sont dans l’espace. Leur distance, cependant, est inférieure à un trois-millionièmes de millimètre. Ce sont ces atomes qui, par leur mouvement vibratoire, produisent la lumière et la chaleur, en faisant par seconde quatre cent trente trillions d’ondulations, n’ayant que quatre à six dix-millièmes de millimètre d’amplitude.
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Il respire comme un homme qui a quelque habitude de cette opération quotidienne.
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« Puisqu’il n’y a rien à faire, dit Nicholl, je fais une proposition.
– Laquelle ? demanda Barbicane.
– Je propose de dormir.
– Par exemple ! s’écria Michel Ardan.
– Voilà quarante heures que nous n’avons fermé les yeux, dit Nicholl. Quelques heures de sommeil nous rendront toutes nos forces.
– Jamais, répliqua Michel.
– Bon, reprit Nicholl, que chacun agisse à sa guise ! Moi je dors ! »
Et s’étendant sur un divan, Nicholl ne tarda pas à ronfler comme un boulet de quarante-huit.
« Ce Nicholl est plein de sens, dit bientôt Barbicane. Je vais l’imiter. »
Quelques instants après, il soutenait de sa basse continue le baryton du capitaine.
« Décidément, dit Michel Ardan, quand il se vit seul, ces gens pratiques ont quelquefois des idées opportunes. »
Et, ses longues jambes allongées, ses grands bras repliés sous sa tête, Michel s’endormit à son tour.
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On se demande vraiment de quelle matière sont faits
ces cœurs d’Américains auxquels l’approche du plus effroyable
danger n’ajoute pas une pulsation !
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< < Ah çà ! dit-il, c'est très bien d'aller dans la Lune, mais comment en reviendrons-nous ? > >
Ses deux interlocuteurs se regardèrent d'un air surpris. On eût dit que cette éventualité se formulait pour la première fois devant eux.
< < Qu'entendez-vous par-là, Nicholl ? demanda gravement Barbicane.
- Demander à revenir d'un pays, ajouta Michel, quand on n'y est pas encore arrivé, me paraît inopportun.
- Je ne dis pas cela pour reculer, répliqua Nicholl, mais je réitère ma question, et je me demande : Comment reviendrons-nous ?
- Je n'en sais rien, répondit Barbicane.
- Et moi, dit Michel, si j'avais su comment en revenir, je n'y serais point allé > >
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-[...] La chaleur n'est qu'un mouvement moléculaire, une simple oscillation des particules d'un corps. Lorsqu'on serre le frein d'un train, le train s'arrête.
Mais que devient le mouvement dont il était animé. Il se transforme en chaleur et le frein s'échauffe.
Pourquoi graisse-t-on l'essieu des roues ? Pour l'empêcher de s'échauffer attendu que cette chaleur, ce serait un mouvement perdu par transformation.
Comprends-tu ?
-Si je comprends ! répondit Michel [...]. Ainsi, par exemple, quand j'ai couru longtemps, que je suis en nage, que je sue à grosses gouttes, pourquoi suis-je forcé de m'arrêter ?
Tout simplement parce que mon mouvement s'est transformé en chaleur !
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