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Ce livre est le dixième roman de Jules Verne que j'écoute en audiolivre.

Parfait en audiolivre, il ne nécessite pas une écoute ultra concentrée car le style est simple et l'intrigue peu complexe.

J'avoue ne pas avoir aimé ce roman. La caricature des personnages manque de finesse pour me faire rire...

Bref ce ne fut pas un grand moment de lecture / écoute.

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Kéraban-le-Têtu est un marchand de tabac turc, il est fier est surtout très têtu.
Il refuse d'acquitter au sultan la taxe pour la traversée du détroit du Bosphore.
Il entame alors, avec un de ses clients hollandais un long périple aventureux autour de la mer noire.
Ce roman, n'est pas sans rappeler par certains aspects ''Clovis Dardentor'' du même auteur.
C'est un excellent récit de voyage, et même s'il est un peu méconnu, sa lecture réserve bien des plaisirs et des surprises.
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Jules Verne nous a déjà gratifiés de personnages croquignols, sa galerie des savants excentriques, par exemple : Otto Lindenbrock, (« Voyage au centre de la Terre »), Jacques Paganel (« Les Enfants du capitaine Grant »), Aristobulus Ursiclos (« le Rayon vert ») ou encore Zéphirin Xirdal (« La Chasse au météore ») ; mais aucun n'est aussi excentrique, aussi caractériel que Kéraban-le-Têtu.
Ce roman de 1883 met en scène un des personnages les plus singuliers qu'ait jamais décrits Jules Verne. « Têtu » au point qu'on accole ce qualificatif à son nom, comme faisant partie intégrante de sa personne ; « têtu » terme qu'il porte comme un titre de fierté. Chez Kéraban, l'entêtement n'est pas une simple disposition de l'esprit, un défaut qui ressort de temps en temps, non, l'entêtement est une partie permanente du caractère, parfois endormi comme une eau qui dort, parfois bouillonnant, parfois éclatant comme un cratère en fusion. Bien pire même, parce que l'entêtement, chez Kéraban, prime sur toutes ses autres qualités, y compris le bon sens.
Nous sommes à Constantinople en 1882 Kéraban est un marchand de tabac qui a fait fortune. Jan van Mitten, un de ses clients hollandais (pour l'heure en froid avec son épouse) est son invité. Mais voici que le gouvernement décrète une taxe pour franchir le Bosphore. C'est bien fâcheux pour Kéraban qui a ses bureaux à Constantinople et sa maison à Scutari, de l'autre côté du Bosphore. Pas question de payer la taxe, il préfère faire le tour de la Mer Noire ! Et c'est parti pour un tour ! Bien entendu, ce n'est pas un voyage d'agrément, et le plutôt placide van Mitten va s'en rendre compte : non seulement il doit supporter les sautes d'humeur de son irascible compagnon, mais des évènements étrangers interviennent inopinément : Ahmet, le neveu et héritier de Kéraban, voit sa fiancée Amasia enlevée par le terrible Saffar. Comment nos héros arriveront-ils à se dépêtrer de ces situations aussi rocambolesques que dangereuses ? Je vous laisse deviner.
Mais on est chez Jules Verne. Et en plus un Jules Verne hautement comique (ce n'est pas toujours le cas). Ici le trait est forcé partout : tous les personnages sont caricaturés à l'extrême : Kéraban têtu et tempêteur (eh oui, l'homme qui a tempêté, c'est lui), van Mitten hollandais pas volant du tout, Ahmet, un cousin de l'Aladdin de Walt Disney, Saffar, un cousin rapproché de Jaffar (du même Walt) et ainsi de suite. On l'a compris, on est au théâtre (pas encore au cinéma, il s'en faut seulement de douze ans) et Jules Verne multiplie les clins d'oeil, les extravagances, voire les énormités.
« Kéraban le têtu » est un roman plutôt méconnu dans les « Voyages extraordinaires », et c'est un tort : c'est un excellent roman d'aventures et d'action (sinon ce ne serait pas du JV), on voit du pays (et du beau pays), et en plus on sourit toujours et même parfois on s'esclaffe !
Il y a un autre intérêt à lire ce livre aujourd'hui : les régions traversées font partie d'une actualité plus que brûlante : il est curieux de voir que des problèmes existaient déjà il y a cent cinquante ans dans ces régions. Etonnant, non ?
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J'ai découvert ce roman assez tard.
Le sujet est comique et captivant ... le turque Kéraban n'accepte pas de payer une taxe pour traverser le Bosphore donc , têtu comme une mule , pour ne payer pourtant une somme modique, il décide de faire le tour de la Mer noire par d'autres moyens.
Évidemment , pleins d'obstacles se trouveront sur leur route...
Ce roman est distrayant .



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Un excellent Jules Verne ou le pauvre Van Mitten se voit embarquer dans un périple autour de la Mer Noire, par le très têtu Keraban.
Rien n'y manque: ni complot, ni humour ni amour...
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Kéraban-le-Tétu est le vingt-huitième livre des voyages extraordinaires écrit par Jules Verne en 1883 .
Van Mitten, riche négociant en tabac a dû quitter précipitamment Rotherdam pour des raisons »familiales » Il vient d'arriver accompagné de son serviteur et ami, Bruno, à Constantinople, où c'est le ramadan. Personne dans les rues et pourtant il va retrouver son ami Kéraban, l'un des plus riches négociants en tabac de la région, son partenaire commercial. Ce dernier va l'inviter à partager son dîner à Scutari. Or Scutari est situé sur l'autre rive du Bosphore. Kéraban est un homme riche, généreux et de valeur, mais c'est un véritable poison pour son entourage : plus têtu que lui tu meurs ! Au moment de traverser le Bosphore il lui est réclamé un droit de passage, une nouvelle taxe que Kéraban estime inique et justifiant son surnom décide de ne pas payer. Mais pour arriver à Scutari une seule solution faire le tour de la Mer Noire. Or Kéraban est censé préparer le mariage de Ahmet, son neveu, cérémonie qui doit avoir lieu dans quelques semaines. Commence alors un long périple de deux mille huit cent kilomètres (avec les moyens de l'époque) A l'occasion de ce voyage nous allons découvrir tous les pays autour de la Mer Noire dont certains sont d'une actualité brûlante. Ainsi, Odessa, dans sa splendeur »cette capitale de nouvelle Russie » où il retrouve Ahmet, le fils de son ami le banquier Sélim. Tout ce beau monde poursuivra la route vers la Crimée, alors que Yarhud, un bandit de grand chemin a pour projet d'enlever Amasia la fiancée de Ahmet. Ce voyage sera très long, mais enrichissant d'un point de vue historique et géographique. A noter que la Crimée est un coin de terre qui fut l'objectif de tous les peuples, « et que Catherine II rattacha définitivement à la Russie, en 1784 » ! Vous découvrirez, également, entre autres, les fondements de « la race caucasienne », ou les provinces Macroniennes.
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Un voyage autour de la mer Noire.  D'Istanbul à Scutari sans traverser le Bosphore! Jules Vernes nous entraine dans des aventures à pied, à cheval, en voiture mais surtout pas en bateau, en compagnie de Kéraban, un marchand de tabac turc, de son ami van Mitten, un négociant hollandais ainsi que de leurs serviteurs. Pour corser le voyage : Kéraban-le-têtu refuse toutes les inventions modernes : trains, télégrammes ; il a peur en bateau. Comme il est têtu, il n'en démordra pas. Course contre le temps, son neveu doit épouser la fille du négociant Sélim d'Odessa dans six semaines.

Roman d'aventure et  roman comique.

Pour le comique, Jules Verne n'a pas fait dans la finesse, ses personnages sont plutôt caricaturaux, Kéraban, très conservateur, très entêté, son serviteur très servile, le Hollandais, très très hollandais et Ahmet le fiancé un jeune homme sans peur et sans reproche. Les méchants, très méchants.

Pour l'aventure, vous serez servis.

En revanche, pour le tourisme, vous serez peut être frustrés. Kéraban est tellement pressé que vous ne visiterez rien, ni Odessa, ni Trébizonde, ni aucun des sites antiques cités. L'essentiel est d'arriver à temps. Cependant la nature est parfois plus forte que la volonté d'arriver et la voiture s'enlisera dans le delta du Danube, escale forcée :

"par entêtement, le seigneur Kéraban ne compta pas, en dépit des observations qui lui furent faites, et il lança sa chaise à travers le vaste delta. Il n'était pas seul, dans cette solitude, en ce sens que nombre de canards, d'oies sauvages, d'ibis, de hérons, de cygnes, de pélicans, semblaient lui faire cortège. Mais, il oubliait que, si la nature a fait de ces oiseaux aquatiques des échassiers ou des palmipèdes, c'est qu'il faut des palmes ou des échasses pour fréquenter cette région trop souvent submergée, à l'époque des grandes crues, après la saison pluvieuse."

Nous traverserons à grande vitesse la Crimée :

Crimée ! cette Chersonèse taurique des anciens, un quadrilatère, ou plutôt un losange irrégulier, qui semble avoir été enlevé au plus enchanteur des rivages de l'Italie, une presqu'île dont M. Ferdinand de Lesseps ferait une île en deux coups de canif, un coin de terre qui fut l'objectif de tous les peuples jaloux de se disputer l'empire d'Orient, un ancien royaume du Bosphore, que soumirent successivement les Héracléens, six cents ans avant l'ère chrétienne, puis, Mithridate, les Alains, les Goths, les Huns, les Hongrois, les Tartares, les Génois, une province enfin dont Mahomet II fit une riche dépendance de son empire, et que Catherine II rattacha
définitivement à la Russie en 1791 !




Heureusement le Hollandais a un guide touristique et nous fait part des sites touristiques et des anecdotes s'y rapportant, faute de faire une visite. Comme dans le Delta du Danube, la nature piège l'attelage 

"Il devait être onze heures du soir quand un bruit singulier les tira de leurs rêves. C'était une sorte de sifflement, comparable à celui que produit l'eau de Seltz en s'échappant de la bouteille, mais décuplé[...]

Qu'y a-t-il donc? Pourquoi ne marchons -nous plus? demanda-t-il D'où vient ce bruit?

ce sont les volcans de boue, répondit le postillon "

Moi aussi, j'ignorait l'existence des volcans de boue de Kerch près de la mer d'Azov! 

Il y a donc encore des surprises pittoresques en cours de route que je vous laisse découvrir, des souvenirs historiques, les soldats de Xenophon....et bien d'autres.
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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Jules Verne fait partie de ces ecrivains mythique qui traversent le temps sans que leur oeuvre ne vieillisse.Je prend toujours autant de plaisir a lire ces aventures aujourd'hui et le livre me parait encore tres moderne dans sa construction et son histoire.Un bon moyen de decouvrir l'oeuvre de l'auteur.
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Jules Verne nous embarque dans un voyage autour de la mer Noire. Cette expérience est bien longue pour les voyageurs qui ont très hâte de rentrer à Constantinople mais il y a également des longueurs pour le lecteur. Les descriptions sont nombreuses et l'aventure se fait parfois attendre. Quand elle survient finalement, que de travail en perspective pour le Deus ex machina !
Je retiendrai une histoire plaisante mais elle ne fera assurément pas partie de mes Jules Verne favoris.
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Un roman humoristique signé Jules Verne, c'est assez rare pour être signalé.
Avec des personnages caricaturaux, Kéraban, le Turc, van Mitten, le Hollandais, tous deux accompagnés de leurs domestiques Nizib et Bruno, Ahmet et Amasia, les futurs jeunes mariés, Saraboul la Kurde et son frère aussi kurde qu'elle, sans oublier le méchant seigneur Saffar et ses sbires, l'auteur tente de divertir le lecteur en mode comédie, gastronomie aussi, et parfois vaudeville.
Pour ne pas payer au nouveau gouvernement la taxe sur la traversée du Bosphore, Kéraban préfère contourner la mer Noir et dépenser une fortune en frais de voyage.
Beaucoup de péripéties, d'entêtements, qui mettent en péril le mariage de son neveu, mais aussi beaucoup trop de facilités dans l'intrigue. À l'instar de la scène de la tempête et du bateau dans lequel la bien-aimée est emprisonnée et qui fait naufrage exactement là où les voyageurs font halte à cause de l'orage. La coïncidence est tellement improbable, qu'elle en est grotesque.
En revanche, d'autres scènes sont plus inventives, à l'image de la traversée finale du Bosphore par Kéraban qui refuse une nouvelle fois de payer la taxe. Une conclusion épique qui remonte un peu le niveau de l'ensemble.
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