Le Phare du bout du monde

L'histoire d'une bande d'écumeurs de mer, de pillards et assassins. Certains criminels de la pure espèce avait comme moyen pour naufrager un navire de simuler des lumières. C'est à partir de ces faits que Hules Verne a élaboré ce roman. On retrouve toute l'ambiance de la navigation avec les vocabulaires et techniques de capitaine que Jules Verne avait bien expérimenté avec ses 3 sain michel. Pour la 3e lecture de ce court roman j'ai encore du plaisir par l'histoire mais aussi par l'ambiance bien recréée d'être sur un bateau.

Aussitôt, sur un signe de Kongre, le premier était frappé d'un coup de hache à la tête et tombait. Simultanément deux coups de revolver abattaient Felipe près de son camarade. En un instant, tous deux étaient morts. À travers une des fenêtres de la chambre de quart, Vasquez

Intrigant ouvrage des dernières années de la vie de Jules Verne, cette aventure, d'abord remaniée par le fils de l'auteur et republiée, grâce à des passionnés, d'après le manuscrit original, apparaît comme un huis clos littoral, très sombre, sans l'humour qui caractérisait les premiers romans d'aventures de Verne. On se prend rapidement à suivre les déboires de Vasquez, le gardien du phare, et les ambitions cruelles de Kongre, le chef des pirates, mais il manque un petit quelque chose à ce roman du bout du monde pour en faire une oeuvre majeure. D'abord, Jules Verne use à n'en plus finir d'un vocabulaire de marine incompréhensible pour le néophyte contemporain, ce qui gâche le plaisir de paragraphes entiers ; de la même façon qu'il manque une carte de l'île pour localiser - et ainsi "voir le roman" comme disait Nabokov - les principaux lieux évoqués. Ce phare du bout du monde plaira assurément à tous les amateurs de Jules Verne, mais laissera peut-être les autres sur un sentiment mitigé, entre manque d'action manifeste et sentiment de faire du surplace pendant une bonne moitié du roman.

Nouvellement mis en service, un phare du cap Horn est attaqué par des pirates pilleurs d'épaves. Sur les trois gardiens du phare. Deux sont tués, le troisième parvient à s'échapper. Va-t-il pouvoir survire dans ce milieu hostile des terres australes et empêcher les pirates de mettre à exécution leur plan avant l'arrivée de la relève du navire de guerre argentin dans trois mois.
Ce roman de Jules Vernes est à l'image de beaucoup d'autres. Les descriptions géographiques, techniques et scientifiques sont longues et minutieuses ce qui altère le rythme de l'histoire et qui fait que parfois la lecture en devient ennuyeuse.

L'histoire des trois premiers gardiens du phare le plus au sud, sur l'Ile des Etats, en Magellanie, à l'extrémité de la Terre de feu, attaque par une bande de pirates entre les deux relèves du navire argentin.
J'ai eu du mal des fois à suivre l'histoire car le vocabulaire très techniques marins est omniprésent et ne permet pas une bonne compréhension si on ne le maîtrise pas. Sinon l'histoire est sympa, le style agréable, les descriptions précises.

J'adore les phares et je me suis inspirée de la liste de nadejda sur babelio, intitulé simplement "Les phares dans la littérature".
Et puis je savais que Jules Verne aime à nous faire voyager alors je me suis laissé tenter par cette aventure.
C'est un fameux trois mats... le Santa fé, qui bat pavillon argentin, accoste sur une île de l'extrême Amérique, le cap Horn, pour y construire un phare où trois gardiens vont y vivre durant plusieurs mois avant la relève. Vasquez, Felipe et Moriz pensent qu'ils sont seuls sur ce territoire désert mais de méchants pilleurs chiliens sont cachés dans des grottes. Ils sont forcément sanguinaires et vont tuer deux gardiens. Vasquez va devoir survivre caché. Mais quand les argentins sont aidés par les américains, tout s'arrange. Parce qu'il faut dire qu'en 1858 l'archipel magellanique est indivis entre les deux républiques, l'Argentine et le Chili. Il y a donc un peu de géostratégie dans cette histoire.
Bon c'est quand même complètement manichéen, c'est pour cela que l'on s'y retrouve facilement.
Mais moi, ce que j'aime bien ce sont les descriptions techniques comme le fonctionnement du phare et le combustible utilisé pour l'éclairage (ici l'huile et non pas le gaz hydrogène carburé ou l'électricité). Ah que la science est plaisante avec Jules Verne !

Encore une belle surprise que ce roman de jules Verne , cela faisait longtemps que ce livre se trouvait dans ma bibliothèque. Son titre énigmatique ne m'avait pas vraiment attiré , j'avais peur d'être déçu. Et ce ne fut pas le cas , une aventure comme jules Verne sait les écrire. Plein de suspens et de rebondissement , et c'était la première fois que je voyais la présence de pirates dans ces livres. Une très bonne lecture

Le décor : l'Île des États, au large de la Terre de Feu, à l'Est du Cap Horn, dans les cinquantièmes hurlants . le gouvernement argentin vient d'y inaugurer un phare pour faciliter le passage du cap Horn et éviter les nombreux naufrages qui se produisent sur ces côtes particulièrement inhospitalières.

Pour tenir ce phare du bout du monde , trois gardiens, seuls pendant quatre mois. Seuls, vraiment ? ?

Dernier roman de Jules Verne, dans lequel on retrouve les descriptions fort détaillées chères à l'auteur : ici, elles portent sur la description de l'île bien sûr, son climat, sa végétation, mais aussi celle du phare et son agencement, puis, avec l'apparition d'une mystérieuse goélette , c'est tout le vocabulaire maritime qui remplit pas mal de pages....

J'ai eu du mal à rentrer dans le roman, je l'avoue. Il m'a fallu une bonne cinquantaine de pages (sur 220) pour commencer à prendre plaisir à la lecture, en fait quand l'aventure commence vraiment avec le suspense qui va avec. Sans être très originale, l'histoire se lit alors facilement .

Je n'ai jamais été très attirée par les livres de Jules Verne, même si j'aime bien le personnage et son imagination débordante, d'autant que j'ai longtemps vécu dans sa ville natale, Nantes, qui le célèbre encore aujourd'hui. Ce roman-ci m'aura du moins transportée à l'autre bout de la planète !

Challenge solidaire 2021

Les livres de Jules Verne,comme le bon vin vieillissent bien.Celyici en est encore la preuve eclatante.Sans etre un chef d'oeuvre il vous procurera un reel plaisir de lecture tant le style de l'auteur,classique et agreable,sait maintenir le suspense et donner envie de tourner les pages.Cette histoire ne s'est pas demodee et restd tres agreable encore aujourd'hui.

Lors de vacances à la Rochelle j'ai vu « le phare du bout du monde ». Ca m'a quelque peu intriguée et j'ai découvert que Jules Verne avait écrit un livre qui portait ce nom. du coup je l'ai lu.et là j'ai été transportée au sud de l'Argentine.
Lorsqu'ils débarquent sur l'ile des Etats les trois gardiens du tout nouveau phare sont loin de se douter de ce qui les attend. L'ile n'est pas aussi déserte qu'il y paraît.
Les premières pages m'ont semblé un peu ennuyeuses. L'écriture de Jules Verne est bien différente de celle que l'on connait désormais. Il faut donc un temps d'adaptation. de plus il y a forcément beaucoup de références à des termes marins (qui m'étaient inconnus). Cela n'entrave pas la compréhension du texte mais ralentit la fluidité de lecture parce qu'on cherche forcément à quoi cela correspond.
J'ai finalement pris plaisir à lire ce livre et je voulais forcément savoir ce qu'il advenait des gardiens de phare et des naufrageurs. J'en ai profité pour m'instruire en géographie et situer plus précisément les lieux évoqués.

Une belle histoire de pirates dans un paysage rude et hostile. A part le langage et les termes marins auxquelles je n'y comprend pas grand-chose, j'ai apprécié cette histoire qui m'a fait passer un bon moment…