AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Voyage au centre de la Terre (207)

Depuis le commencement du voyage, j’avais passé par bien des étonnement : je devais me croire à l’abris des surprises et blasé sur tout émerveillement. Cependant, à la vue de ces deux lettres gravées là depuis 300 ans, je demeurai dans un ébahissement voisin de la stupidité. Non seulement la signature du savant alchimiste se lisait sur le roc, mais encore le stylet qui l’avait tracé était entre mes mains. À moins d’être d’une insigne mauvaise foi, je ne pouvais plus mettre en doute l’existence du voyageur et la réalité de son voyage. (P325)
Commenter  J’apprécie          110
Je sors d'un évanouissement prolongé. l'orage continue; les éclairs de déchainent comme une couvée de serpents lâchés dans l'atmosphère.
Sommes nous toujours sur la mer? Oui, emportés avec une vitesse incalculable. Nous avons passé sous l'Angleterre, sous la Manche, sous la France, sous l'Europe entière peut être !
Commenter  J’apprécie          20
Ses gros yeux roulaient sans cesse derrière des lunettes considérables; son nez, long et mince, ressemblait à une lame effilée; les méchants prétendaient même qu'il était aimanté et qu'il attirait la limaille de fer. Pure calomnie, il n'attirait que le tabac, mais en grande abondance, pour ne point mentir.
Commenter  J’apprécie          100
«Comment ! m’écriai-je, nous sommes pris dans une éruption ! la fatalité nous a jetés sur le chemin des laves incandescentes, des roches en feu, des eaux bouillonnantes, de toutes les matières éruptives ! nous allons être repoussés, expulsés, rejetés, vomis, lancés dans les airs avec
les quartiers de rocs, les pluies de cendres et de scories, dans un tourbillon de flammes, et c’est ce qui peut nous arriver de plus heureux !
Commenter  J’apprécie          10
Voilà comment je parlais ! L'âme du professeur avait passé tout entière en moi. Le génie des découvertes m'inspirait. J'oubliais le passé, je dédaignais l'avenir. Rien n'existait plus pour moi à la surface de ce sphéroïde au sein duquel je m'étais engouffré, ni les villes, ni les campagnes, ni Hambourg, ni Königstrasse, ni ma pauvre Graüben, qui devait me croire à jamais perdu dans les entrailles de la terre !
Commenter  J’apprécie          70
N'est-il pas évident que cette galerie a été autrefois le chemin des laves, et qu'alors les matières éruptives y circulaient librement ? Voyez, il y a des fissures récentes qui sillonnent ce plafond de granit ; il est fait de morceaux rapportés, de pierres énormes, comme si la main de quelque géant eût travaillé à cette substruction ; mais un jour, la poussée a été plus forte, et ce bloc, semblable à une clef de voûte qui manque, a glissé jusqu'au sol en obstruant tout passage. C'est un obstacle accidentel que Saknussemm n'a pas rencontré, et si nous ne le renversons pas, nous sommes indignes d'arriver au centre du monde !
Commenter  J’apprécie          00
Le mot "caverne" ne rend évidemment pas ma pensée pour peindre cet immense milieu. Mais les mots de la langue humaine ne peuvent suffire à qui se hasarde dans les abîmes du globe.
Commenter  J’apprécie          00
Comment revenir ? De traces, il n'y en avait pas. Mon pied ne laissait aucune empreinte sur ce granit. Je me brisais la tête à chercher la solution de cet insoluble problème. Ma situation se résumait en un seul mot : perdu ! Oui ! perdu à une profondeur qui me semblait incommensurable ! Ces trente lieues d'écorce terrestre pesaient sur mes épaules d'un poids épouvantable. Je me sentais écrasé.
Commenter  J’apprécie          00
Sans savoir le danois, je compris qu'il nous fallait suivre Hans au plus vte. Celui-ci commença à tourner le cône du cratère, mais en biaisant, de manière à faciliter la marche. Bientôt la trombe s'abattit sur la montagne, qui tressaillit à son choc : les pierres saisies dans les remous du vent volèrent en pluie comme dans une éruption. Nous étions, heureusement, sur le versant opposé et à l'abri de tout danger. Sans la précaution du guide, nos corps déchiquetés, réduits en poussière, fussent retombés au loin comme le produit de quelque météore inconnu.
Commenter  J’apprécie          00
Otto Lidenbrock était professeur au Johannaeum, et faisait un cours de minéralogie pendant lequel il se mettrait régulièrement en colère une fois ou deux. Non point qu'il se préoccupât d'avoir des élèves assidus à ses leçons, ni du degré d'attention qu'ils lui accordaient, ni du succès qu'ils pouvaient obtenir par la suite ; ces détails ne l'inquiétaient guère. Il professait "subjectivement", suivant une expression de la philosophie allemande, pour lui et non pour les autres. C'était un savant égoïste, un puits de science dont la poulie grinçait quand on en voulait tirer quelque chose : en un mot un avare.
Commenter  J’apprécie          00







    Lecteurs (19364) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Voyage au Centre de la Terre

    Comment se nomme le neveu du professeur Lidenbrock ?

    Hans
    Robert
    Axel
    Julien

    10 questions
    460 lecteurs ont répondu
    Thème : Voyage au centre de la Terre de Jules VerneCréer un quiz sur ce livre

    {* *}