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sur 526 notes
Pietro Paladini est un quadragénaire heureux. Il gagne plutôt bien sa vie, possède un appartement dans le centre de Milan, une résidence secondaire à la mer ; mais surtout, il est le compagnon comblé de Lara, qu'il doit épouser dans quelques jours et le père de Claudia, dix ans. Ce bel équilibre bascule lorsque Lara meurt brutalement sous le regard impuissant de sa fille. Pietro n'était pas là quand cela s'est passé. Il était avec son frère Carlo à la plage, en train de sauver deux nageuses de la noyade. Enfin, tout devrait basculer. Mais les choses ne se passent pas toujours comme prévu...

Tandis qu'une fusion historique se prépare dans son entreprise, Pietro décide de rester devant l'école de sa fille le jour de la rentrée. de cette manière, il s'extrait de la folie du bureau où tous les salariés s'affolent, "plus ou moins aux aguets, les oreilles dressées, effrayés comme des singes dans la savane". Mais il espère aussi faire plaisir à son enfant, qu'il aime par-dessus tout et dont il redoute le chagrin. Parce que "c'était gentil de dire à Claudia que j'allais rester toute la journée ici, mais le faire réellement, c'est autre chose. de temps en temps, il faut prendre au pied de la lettre ce qu'on dit aux enfants." Et le lendemain, le manège se répète. A côté de l'école, dans sa voiture ou dehors, seul ou accompagné, pour Pietro les jours s'écoulent, les uns après les autres. Sans qu'il ne craque jamais. Il a beau se dire qu'à un moment, forcément, le chagrin va lui tomber dessus, va l'emporter... Mais non, il ne se passe rien. La petite non plus ne parle jamais de sa mère. Ces deux-là sont figés dans un calme chaos. Hébétés, sonnés, mais pas terrassés. En revanche, l'entourage de notre héros va mal. de sa belle-soeur adepte des échecs sentimentaux à répétition (et des grossesses qui vont avec...), à son frère qui sous une apparence des plus lisses se drogue à l'opium, en passant par ses collègues, plus étranges les uns que les autres ; ils vont tous, un à un, se confier à lui. Entrant dans sa voiture comme dans un confessional. Déversant sur celui qui devrait souffrir leurs propre souffrance, leurs échecs, leurs peurs. Pietro devient alors cet Homme des Etreintes. Celui à qui tout le monde parle, pour trouver la force d'affronter sa propre vie. Mais lui ? Que devient-il dans tout cela ? Comment gérer un deuil quand on ne se sent ni fou, ni mal, ni triste ? Débordant seulement - et c'est déjà beaucoup - d'amour pour son enfant ?

Certes, je serais tentée d'en dire beaucoup plus, mais je vais m'arrêter là pour préserver un peu de mystère. D'autant plus que la toile est truffée de critiques sur Chaos calme, sortit en 2008 en France, Prix Strega en Italie et Prix Fémina Etranger. Je devais être la dernière à ne pas l'avoir lu ! Et franchement, rien ne méritait d'attendre autant, car j'ai littéralement dévoré ce roman de 534 pages. J'ai toujours aimé les personnages faillibles ; or Chaos calme est rempli de ces héros involontaires, de ces hommes et ces femmes d'encre qui tentent comme ils peuvent de vivre leur vie, malgré les difficultés. A ce titre, le personnage De Carlo est sublime. Derrière l'image de l'homme brillant et entouré de célébrités qui s'arrachent les vêtements de sa marque, se cache un être sensible, qui se drogue pour oublier sa solitude et une femme morte vingt ans plus tôt. Ou encore Marta, qui malgré sa volonté de réussir sa vie, mets en place des logiques d'échec répétées. Il y a aussi beaucoup de passages drôles, où la mélancolie n'est pas loin et Radiohead non plus. Un peu comme dans la vie, en fait. Seul bémol : j'ai trouvé moins d'intérêt à certaines anecdotes concernant des collègues (Piquet et sa compagne toquée) tout comme j'ai assez mal compris la "Trinité de la fusion". Mais honnêtement, ces petites longueurs n'ont pas vraiment gêné ma lecture.

Enfin, j'ai été amusée des critiques négatives de personnes choquées par l'aspect cru du texte (quelques scènes de sexe un peu "osées", mais rien qui puisse faire pâlir d'effroi les plus de 18 ans) . S'il l'est (cru), ce n'est que pour donner plus de réalisme, plus de vivant à l'histoire et je ne peux qu'y adhérer. Personnellement, j'aime cette écriture qui ne cache rien, qui fouille dans les moindres recoins des âmes, chatouille tout ce que l'on cache et que la littérature permet de mettre à nu. Sandro Veronesi parvient à merveille à écrire sur ce qui fait de nous des êtres si complexes, si imparfaits et attachants à la fois. Je vous encourage donc, si comme moi vous ne l'aviez pas lu, à découvrir ce magnifique roman italien, qui ne vous lâchera pas de sitôt !

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Pietro est un homme qui a réussi:très bon travail,une femme qui l'aime et avec laquelle il va se marier,une jolie fillette de dix ans,une maison de vacances en bord de mer...Mais un jour d'été,alors qu'il sauve une inconnue de la noyade, survient l'imprévisible,le drame ,et tout change.
Il se réfugie dans sa voiture parquée devant l'école de sa fille.
Commence pour lui la période du réveil:folle dans les débuts,mais aux résultats positifs.
Observant le monde depuis son point fixe, il découvre peu à peu la face cachée des autres :ses chefs, ses collègues, des parents et tous les inconnus qui passent devant lui.
Ce roman traite donc de l'irruption de la tragédie dans un quotidien qu'on pouvait croire immuable ce qui n'est pas une parfaite originalité.
Le point fort en est l'analyse profonde des pensées et de la façon d'être de Pietro et le point faible: le déroulement plutôt invraisemblable.
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[Livre critiqué dans le cadre du programme Masse Critique]

En attendant les larmes -- J'ai pensé au début de l'histoire que l'arrivée des larmes marquerait la fin du roman. J'étais donc un peu fatiguée d'avance d'avoir à patienter cinq cent et quelques pages. Qui va pleurer le premier ? le père d'abord ? La petite fille avant son père ? Tous les deux ensemble ? Car c'est là que réside tout le suspens de cette histoire très originale, à la limite du farfelu, n'était son début dramatique.

Le premier chapitre du roman est magistral. Il cumule en une vingtaine de pages les descriptions drolatiques mais réalistes des tragédies qui s'abattent sur le héros en l'espace de quelques heures, un soir d'été. Pietro va à la plage. Pietro et son frère se baignent. Devant eux deux femmes en train de se noyer. Ils les ramènent non sans mal au bord (chacun la sienne) sans que personne ne prête vraiment attention à leur acte de bravoure. Un peu dépités et à bout de forces ils remontent de la plage vers leur maison de vacances. Devant la villa, ambulance, pompiers, gyrophares. Lara la jeune femme de Pietro, la maman de Claudia, vient de succomber à une attaque cérébrale que rien ne laissait prévoir.

De retour à Milan dans les jours qui suivent cette fin d'après-midi dramatique, Pietro décide de (ou plutôt est amené à) s'installer pour passer ses journées dans sa voiture stationnée juste en face de l'école de Claudia. le véhicule va servir de confessionnal (de divan ?) à toutes sortes de personnages qui viennent tour à tour rendre visite au (consulter le ?) veuf de fraiche date : la famille, les amis, les collègues, les voisins, les passants et passantes. Les jours passent, les semaines, les mois.

C'est gonflé je trouve de faire culminer l'intensité dramatique d'un roman dans ses premières pages. Sandro Veronesi ne réussit que partiellement son coup à mon goût. On dirait un John Irving latin, mais je me suis ennuyée parfois (comme avec Irving depuis quelque temps d'ailleurs).

Alors c'est quoi ce chaos calme, ce "quiet chaos" ? Sandro Veronesi propose plusieurs définitions et exemples différents tout au long du roman. On peut faire au bout du compte comme son héros, une recherche sur google, elle sera décevante et les résultats faussés par la publication du roman !
L'explication que je préfère c'est celle que le héros-narrateur propose à la toute fin. le chaos calme, c'est le chaos heureux dans lequel vivent les enfants. Mais un jour ils grandissent et quittent la bulle de l'enfance, ce chaos calme dans lequel tout est réversible. Il n'y a pas de retour possible au chaos calme de l'enfance. Les adultes veulent y croire parfois mais à tort, c'est irréversible. le héros essaie mais il échouera finalement. Se mettre à la marge, dans un état de précarité artificielle lui donne un temps seulement (assez long !) l'illusion qu'il lui sera possible de ne pas souffrir de ce qu'il vient de vivre.

D'autres, plus que moi, aimeront ce roman pour les leçons de vie, de management des entreprises, d'éducation des enfants, que le narrateur est amené malgré lui à dispenser aux personnages qui viennent s'épancher sur son siège du passager. Je reconnais que dans ce domaine, le dernier chapitre qui organise et résout le chaos du narrateur est brillantissime (dix pages). Attention, je ne dis pas tout à fait qu'il suffit de lire les pages une à trente et quatre cent quatre vingt dix à cinq cent de ce roman ! le foisonnement des histoires, des théories, des analyses et des contre-analyses est d'une grande virtuosité mais il a fini par me lasser souvent au long du récit.
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Un roman italien que je vous recommande CHAOS CALME DE SANDRO VERONESI. Pietro et son frère Carlo sont en train de sauver deux femmes qui se noient alors que Lara épouse de Pietro s'écroule victime d'un anévrisme. Pietro reste seul avec Claudia sa fille de 10 ans. Il décide de rester devant la porte de l'école toute la journée. Puis les mois passent et il est toujours là devant l'école chaque jour. c'est un tableau vivant, des personnages croqués avec humour. On frise le délire parfois tant la situation est hors du commun et décrite avec humour. Pietro ne va plus au bureau, c'est le bureau qui vient à lui.

Quand on ne vit pas le deuil comme chacun l'entend, l'entourage s'inquiète, s'interroge, compatit mais au fond ne comprend pas. 500 pages pour se régaler, proche de la folie mais quel humour et au fond quel tableau de la société.

J'ai beaucoup aimé
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La Feuille Volante n° 1378 – Août 2019.
CHAOS CALME - Sandro Veronesi - Bernard Grasset
Traduit de l'italien par Dominique Vittoz
Pietro et son frère sauvent deux femmes de la noyade et Pietro s'étonne que non seulement celle qu'il a sauvée lui a donné l'impression qu'elle voulait mourir, qu'un homme inconnu l'a dissuadé d'intervenir et aussi que personne ne le remercie pour son geste. Il apprendra bien plus tard les circonstances particulières de ce sauvetage et les conséquences qu'il aura pour lui mais gardera de ce moment un souvenir érotique particulier. Quand il rentre chez lui il trouve sa compagne morte d'une rupture d'anévrisme, c'est à dire au moment même où il sauvait cette inconnue. Il y a de quoi culpabiliser mais, dans les jours qui suivent, il constate que, bien qu'il aimait sa femme, il ne souffre pas, se sent bien et passe son temps à attendre Claudia, sa fille de dix ans, devant son école milanaise, une sorte obsession qui lui fait oublier d'aller au bureau où il est directeur d'une chaîne TV où pourtant une fusion menace l'avenir de chacun. Il vit ainsi dans une sorte de "chaos calme" qui lui sert de protection, une sorte de bulle où il s'enferme et chacun vient vers lui, malgré son deuil, pour se confier en tombant le masque que la comédie sociale impose à tous ceux qui souhaitent la jouer et ils se révèlent tels qu'ils sont en réalité. La perspective du changement radical dans leur travail y est pour beaucoup. Pour ce qui le concerne, il prend conscience qu'il a jusque là négligé l'éducation de Claudia, souhaite rattraper le temps perdu et mener une existence complètement différente de celle d'avant. Parmi ceux qui viennent parler avec lui, sa voiture étant transformée en une sorte de confessionnal, il y a son frère, un couturier un peu perdu dans la fumée des paradis artificiels, Marta, sa belle-soeur un peu nymphomane et dont l'équilibre mental est un peu affecté ou ses collèges de travail vivant mal leur prochain licenciement et même son supérieur. Il refait son chemin à l'envers et, assis sur un banc, derrière le volant de sa voiture à l'arrêt, à la piscine ou au gymnase avec Claudia, il observe autrement la vie, les gens qui passent, une femme sexy qui promène son chien ou les habitants de ce quartier et prend des décisions définitives pour la sienne. Une façon de tourner la page...
Je suis partagé à propos de ce livre bien écrit et qui se lit agréablement malgré quelques longueurs et de nombreuses digressions, notamment religieuses. Quand on a dû subir un profond bouleversement, notre réaction peut parfois nous surprendre entre la révolte, l'envie de l'autodestruction, les larmes, les apparences qu'on veut sauvegarder, les messages subliminaux qu'on s'invente pour se rassurer. Ici Pietro a peut-être auparavant négligé sa famille au profit de sa carrière et quand l'une s'effondre et que l'autre menace de le faire, il se met à relativiser les choses et se raccroche à ce qui lui reste au point de refuser tout ce après quoi auparavant il courrait. Pourtant, dans ce roman où le rêve se mêle à la réalité, l'ironie à l'analyse psychologique et aux réflexions sur la vie, Pietro ne se contente pas de rester assis sur son banc et quand il retrouve cette femme inconnue qu'il a sauvée de la noyade, le chaos prend une tout autre dimension et le calme est bien loin. A ce moment Éros prend la place de Thanatos et le titre en forme d'oxymore ne se justifie plus.
Malgré la longueur (505 pages) je ne suis pas vraiment entré dans ce roman qui se termine en forme de fable, d'invitation à changer de vie, à aller de l'avant, et cet intermède de trois mois pendant lequel il est resté toute la journée devant l'école de sa fille a été transitoire, un peu comme s'il a été un début d'exorcisme de son deuil. Il avait pris seul cette décision un peu folle mais c'est sa fille qui le fait redescendre sur terre où il sera peut-être moins important mais un homme nouveau, responsable de cette enfant qui n'a plus que lui.
Ce roman a été largement primé en Italie et en France et porté à l'écran en 2008 avec Nanni Moretti dans le rôle de Pietro.
©Hervé Gautier.http:// hervegautier.e-monsite.com
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Depuis la sortie de ce livre, je tourne autour, lisant la quatrième de couverture mais persuadée que ce sera suant et que non définitivement le sujet ne m'intéresse pas. En outre, je ne suis pas particulièrement sensible à la littérature italienne... et puis l'autre jour chez Emmaus, de nouveau ce livre se présente à moi et banco, je me lance cette fois. Et en ressors hypnotisée, conquise n'ayant qu'une envie lire d'autres livres de cet auteur qui a en l'espèce échappé à tous les écueils me permettant de m'attacher au personnage principal qui n'est pas en lui-même sympathique. Et j'ai été très émue à la dernière ligne, qui achève les 5 dernières pages les plus belles du roman.
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Nous sommes à Milan. Pour Pietro Paladini l'été a été très rude. Alors qu'il était en train de sauvé de la noyade une inconnue, sa femme, Lara, faisait un arrêt cardiaque chez eux, sous les yeux de leur fille, Claudia, 10 ans, à cinq jours de leur mariage. La rentrée qui signe un retour à la normalité n'en ai pas un. La routine reprend ses droits et lui attend toujours. Il attend au pied de l'école de sa fille. Il n'arrive pas à quitter ce trottoir, il ne peut pas s'éloigner de sa fille. C'est sa façon de faire son deuil, de faire passer son angoisse. Est-il triste ? Est-ce que sa femme lui manque ? Il doit se réinventer, être présent pour Claudia est ce qui lui importe le plus.

La description de la psychologie de chacun des personnages qui gravitent autour de Pietro Paladini est décrite avec attention et finesse. Des personnes qui gravitent autour de lui, lui raconte leurs problèmes, leur vie. Il est témoin, il est l'oreille, il est l'écoute de la vie qui se déroule devant lui. Et comme Pietro, nous aussi, nous sommes témoins de ces vies, de la vie qui continue malgré la perte d'un être cher.

Pour cette lecture, je suis clairement sortie de ma zone de confort, tant par le style que par le thème abordé. Je ne saurais dire si j'ai aimé ou non. Plusieurs fois, j'ai voulu abandonner, trouvant certains passages très longs. Ce qui m'a fait continuer : cette réflexion sur le deuil. Elle est propre à chacun. Nous sommes tous différents et nous réagissons tous différemment. le dernier chapitre m'a beaucoup touché et interrogé. Une lecture qui fait réfléchir et provoque une introspection.
Si j'ai eu des difficultés à rester concentrer durant ce récit très lent, j'ai eu aussi beaucoup de mal à en sortir.

"Chaos calme" porte très bien son nom.
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Je n'ai pas aimé les déambulations de cet homme fraichement veuf dans les rues de sa ville.
J'ai trouvé le ton froid, le rythme décousu n'a pas réussi à maintenir mon attention.
J'ai fini par abandonner cet homme, sa voiture et sa fille.
Un roman que j'oublierai vite.
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Un jeune père de famille milanais à qui tout réussissait devient brutalement veuf, durant des vacances au bord de la mer, sa femme ayant succombé à une attaque cérébrale. Une grande période de désarroi commence pour lui, chargé de faire en sorte que la vie continue pour sa fillette. Il cesse d'aller à son travail, alors que son entreprise est en voie d'être rachetée, et passe désormais ses journées dans sa voiture garée tout près de l'école de sa fille, restant en contact téléphonique avec ses collègues, observant les habitants du quartier, nouant des liens avec eux, y compris quand il s'assied dans le jardin public voisin, où il finit par recevoir ses diverses connaissances.
C'est le récit d'une dépression "post-traumatique", ou d'un deuil dépressif, où le personnage s'installe sans bien s'en rendre compte, en retrait du monde, mais à la fois en maintenant des liens distendus avec les autres.
La lecture n'est pas inintéressante, mais un peu longuette...(plus de 500 pages). On se demande quelle dynamique aura été trouvée pour l'adaptation cinématographique...
Lu en V.O.
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j ai beaucoup aime le roman de veronesi,qui ranconte comment la souffrance de la perte d un proche peut etre ressenti de maniere differente pour chaque individu.
pietro est un quadra qui travaille dans une grande entreprise de telecommunication qui est en train de fusionner va perdre son epouse subitement, il se retrouve donc veuf avec une fille de 10 ans.
quelques jours apres l enterrement de sa femme, en accompagnant
sa fille a l ecole, il va decider de rester devant son ecole toute la journeeen attendant qu elle finissent ses cours
cette attitude va etonner non seulement les membres de sa famille, mais aussi ses collegues de travail et les passants et habitants du quartier.
sa sourde souffrance est elle si intense qui l a fait devenir fou ?
c est le theme centrale du roman
ce livre est pour ma part une charge violente de la societe dans laquelle on vit ou la cruaute, le cynisme,la condesendene font bon menage
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