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EAN : 9782246824213
384 pages
Grasset (13/01/2021)
3.58/5   451 notes
Résumé :
Marco Carrera est le « colibri ». Comme l’oiseau, il emploie toute son énergie à rester au même endroit, à tenir bon malgré les drames qui ponctuent son existence. Alors que s’ouvre le roman, toutes les certitudes de cet ophtalmologue renommé, père et heureux en ménage, vont être balayées par une étrange visite au sujet de son épouse, et les événements de l’été 1981 ne cesseront d’être ravivés à sa mémoire.
Cadet d’une fratrie de trois, Marco vit une enfan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (85) Voir plus Ajouter une critique
3,58

sur 451 notes
"Le Colibri" de Sandro Veronesi qui a remporté le Goncourt italien ( Strega ) 2019 est un roman déstructuré , et paraît-il "expérimental". En tout cas Veronesi ne se fatigue pas à suivre une linéarité. Dés le départ il nous parachute dans une rencontre insolite entre le protagoniste Marco Carrera , ophtalmologue de son état, avec le psychiatre de sa femme, qui semble être là dans des démarches peu déontologiques. Bref à partir de là utilisant tous les moyens de communication actuelles, lettres, mails, messages WhatsApp, conversations téléphoniques.....on va assister au déploiement de la vie extérieurement banal, intérieurement beaucoup moins du sieur Carrera, surnommé " le colibri " , avec tous les personnages de sa vie, qui entrent et sortent à son bon gré ; des personnages qui semblent être des marionnettes qu'il articule, en quête d'une vérité sur le sens de sa vie, à moins qu'il la connaît déjà et la manipule. le déploiement narratif non linéaire nous arrive en bonus. Donc si vous avez la mémoire courte ou si vous ne lisez pas ce puzzle de quarante-six pièces d'une traite, vaut mieux prendre des petites notes 😆!
Veronesi emploie les mots "discours " et "hors-discours" pour les deux facettes d'une seule vie, plus précisément,le premier étant la face visible de l'iceberg et le second, l'invisible sous l'eau. Il y implique cinq personnages de femmes très différents, la fille, la femme, l'amoureuse, la soeur, et la petite-fille, qui montrent toutes des signes de fuite hors de la réalité et fréquentent des psys. Hormis sa petite-fille, elles semblent toutes avoir bluffé le colibri. Est-ce vrai ? Ou est-ce lui qui nous bluffe ? Je pense que l'unique intérêt de ce livre aurait pû résider dans cette ambiguïté qui semble déjouer le temps. Cet homme est-il une victime, à la merci d'événements dont il se laisse subjuguer ? du moins il nous le fait croire, astucieusement. Et au final, vu la fin, je n'en sais rien.
Pour ceux ou celles qui seront tentés de le lire, vous souhaite de bons moments avec cette lecture assez spéciale, déroutante au départ, et de plus en plus familière par la suite 😆! Veronesi je pense a voulu écrire un roman à la psychologie fouillée avec même un psychiatre de service, sur la Vie d'un homme accablé de malheurs, qui soit disant en se comportant digne de son pseudo *, donc en réussissant à rester impassible, calme face aux désastres dans sa vie, arrive à s'en sortir. Mon ressenti est que le résultat en est loin. Trop de matériaux composites pour pouvoir faire tenir l'ensemble et en arriver à une synthèse intéressante. Lu sans m'ennuyer, mais n'y ai rien trouvé de quoi me faire réfléchir, ni de m'épater et le plus important de m'émouvoir. Pourtant j'ai espéré jusqu'à la fin, en vain. Je conseillerais quand même sa lecture, vu que c''est un livre qui a été beaucoup lu et loué ici dans mon entourage.

Un grand merci aux éditions Grasset et NetGalleyFrance pour l'envoie de ce livre.
#Lecolibri#NetGalleyFrance

* "....tu es un colibri parce que comme le colibri, tu mets toute ton énergie à rester immobile. Soixante-dix battements d'aile à la seconde pour rester là où tu es déjà. En cela, tu es formidable. Tu réussis à t'arrêter dans le monde et dans le temps, tu réussis à arrêter le monde et le temps autour de toi, et même parfois tu réussis à le remonter, à retrouver le temps perdu, tout comme le colibri est capable de voler à reculons."





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Le colibri, c'est Marco Carrera, 40 ans en 1999, ophtalmologue romain, ainsi surnommé par sa mère dans son enfance en raison d'un retard de croissance.
Le roman s'ouvre sur une scène de 1999, précisément, dans laquelle sa vie nous est d'emblée retracée dans ses grandes lignes, au travers d'un dialogue entre Marco et le psychanalyste de sa femme Marina, lequel passe allègrement les bornes de la déontologie de sa profession pour prévenir Marco des potentielles foudres vengeresses de ladite Marina, jalouse. Jalouse ? Oui, car Marco a une maîtresse, Luisa. Enfin, une amoureuse quasi-platonique rencontrée à l'adolescence, qu'il revoit chaque été, et avec laquelle il correspond épisodiquement depuis tout ce temps, sans qu'aucun des deux n'ait franchi le pas du divorce pour vivre cet amour au grand jour.
Il y a/a eu/aura d'autres femmes dans la vie de Marco : sa soeur, sa fille, sa petite-fille. Et son frère, qui ne lui adresse plus la parole depuis 20 ans, et ce psychanalyste, donc, qui finit par abandonner divan et patients névrosés pour travailler dans l'humanitaire, et qui devient, au fil du temps, le confident de Marco.
La vie de ce dernier n'aura pas été la plus heureuse, pas la plus triste non plus, et le "colibri" aura connu des joies, des peines, de l'amour, des conflits, des difficultés, des petits et des grands malheurs, et deux grandes tragédies. Mais il aura tenu bon.
Tout cela nous est raconté en éclatant complètement la chronologie, qui court de 1960 à 2030, en utilisant à la fois narration classique, dialogues, e-mails, lettres, textos, et en distillant savamment les éléments dramatiques, qui sont révélés juste à point, ni trop tôt ni trop tard. La veine est tragi-comique, la langue magnifique, faite (en partie) de longues phrases envoûtantes. L'exercice de style, virtuose, est très réussi.
Un très bel emballage pour un contenu qui me laisse cependant perplexe. Je ne sais pas ce que l'auteur a voulu dire avec cette métaphore du colibri, mais elle ne me semble pas filée de façon cohérente. le colibri a ceci de remarquable qu'il bat frénétiquement des ailes pour rester immobile. Ainsi aurait procédé Marco tout au long de sa vie : déployer une énergie folle pour rester lui aussi immobile et résister ainsi aux drames de son existence. Moui... à supposer que cela soit extraordinaire (est-ce que la plupart des gens ne passent pas leur temps, justement, à affronter les difficultés de la vie, à tomber et à s'en relever, à des degrés divers?), la démonstration est bancale : Marco n'est pas "immobile", il ne reste pas de marbre, impassible. Il tombe, se relève, agit, réagit, ou n'agit pas, mais il avance, quoi qu'il (ou l'auteur) en pense, parce que simplement il n'est pas possible de faire autrement. On peut croire qu'on reste passif, qu'on n'agit pas sur notre propre destin, qu'on laisse faire. Mais ne rien faire est aussi une décision, et en tout état de cause le monde ne s'arrête pas de tourner, et par ce simple fait, il continue à agir sur nous et à modifier notre univers. Rien n'est jamais figé et l' "immobilité" de Marco (qui contraste d'ailleurs avec le chaos de la narration) est une illusion, un leurre. Bref l'intention de l'auteur m'échappe, et/ou alors je n'ai rien compris.

En partenariat avec les Editions Grasset via Netgalley.
#Lecolibri #NetGalleyFrance
Lien : https://voyagesaufildespages..
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J'ai été très heureuse de retrouver cette voix d'auteur que j'aime beaucoup. Ce roman fait le portrait très sensible d'un ophtalmologue romain, Marco, surnommé « le Colibri ». L'écriture douce-amère, malicieuse, aborde des sujets comme celui de la mort, au milieu de la vie qui l'entoure, si ce n'est peut-être le contraire. Il y a des sujets comme ceux de l'addiction aux jeux, accidents, traumatismes, amours déçus, etc. Quantité de sujets graves, dangereux, dramatiques, comme ils s'en succèdent tout au long d'une vie. Peu de choses sont réellement positives dans ce roman, en réalité, mais la façon de les aborder est celui d'une comédie dramatique tout à fait apaisante.

Une ou deux pages ont suffi pour que je plonge immédiatement dans cette lecture. Cela se passe dans le milieu de la bourgeoisie romaine. D'abord, il y a ces couples qui font tout pour rester unis, bien qu'au bord de la rupture. Puis, il y a cette amitié curieuse entre Marco et Duccio, personnage époustouflant d'un homme qui a le mauvais oeil, alors que notre ami est le seul à croire en lui. Adèle, la fille de Marco, magique, dit avoir un fil dans le dos et son père est le seul à la prendre au sérieux,…

Le Colibri harmonise donc les choses, résout les problèmes de façon adaptée et avec une sagesse particulière, aux moments où le danger est aux portes, pour lui et pour ses proches. L'écriture suit un plan désordonné, sans que cela ne dérange.

La nostalgie des parties épistolaires a étrangement résonné en moi, pour le souvenir familial universel, je suppose. Ce n'est qu'un exemple, mais j'ai trouvé très émouvante la lettre où Marco évoque l'anecdote du club de vieux maquettistes venant récupérer avec grande humilité la maquette très élaborée du circuit de train électrique que le père décédé avait réalisée, et que Marco décide de leur donner. C'était une merveille de finesse, drôlerie et tendresse.

Un beau personnage et une vision fantaisiste, grave et juste, des choses au moment où elles flanchent.
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La narration du Colibri est malicieuse, mêlant mails et lettres, récit et dialogues effrénés. Elle virevolte, semblable à cet oiseau capable de surplace, identique aussi à la chronologie dansante de ce roman. Sandro Veronesi y fragmente une vie pour mieux la sublimer, s'attarder sur des mariages malheureux et des passions platoniques, des douleurs familiales et des drames. Un grand livre, touchant, tendre et nostalgique (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/05/03/le-colibri-sandro-veronesi/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Ce livre raconte la vie de Marco Carrera, ophtalmologue florentin, de façon fragmentée, à travers ses amours, ses amitiés, ses douleurs familiales et les drames de sa vie.
L'auteur, Sandro Veronesi a structuré intelligemment le récit, en y intégrant des mails, des lettres, des appels téléphoniques à la narration.
"Le colibri" désigne Marco, le héros du roman, cet oiseau "insaisissable", surnom affectueux que lui donnait sa mère lorsqu'il était enfant.
Comme l'oiseau, Marco emploie toute son énergie à rester au même endroit, à tenir bon malgré tous les drames.
Cet homme traverse de grandes épreuves, et pourtant il est porté par ce désir puissant de continuer à avancer.
Veronesi a choisi une phrase de Samuel Beckett, en exergue, que j'aime beaucoup :"Je ne peux pas continuer. Je vais continuer".
(une phrase qu'il avait déjà publié dans on splendide livre "Chaos calme").
La vie triomphe, toujours.
Un livre brillant, foisonnant et complexe, profondément humaniste, que j'ai beaucoup apprécié.
ce livre a été récompensé par le Prix Strega en 2020 (l'équivalent italien de notre Goncourt), un prix que Sandro Veronesi avait déjà remporté pour "Chaos calme").
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critiques presse (4)
Telerama
10 octobre 2022
De sa formation d’architecte, l’écrivain a conservé l’art et la manière de conjuguer en grand bâtisseur l’espace-temps, et d’impulser à sa construction littéraire maints ajouts ornementaux audacieux – lettres, messages en tout genre, poèmes, liste d’objets, d’emprunts – sans s’empêcher d’intervenir lui-même en ironique maître des lieux.
Lire la critique sur le site : Telerama
Bibliobs
04 février 2021
L’auteur de « Chaos calme », en suivant un homme qui s’interroge face aux épreuves qu’il subit, nous donne une formidable leçon d’humanité.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LaLibreBelgique
21 janvier 2021
"Le Colibri" de Sandro Veronesi renoue avec "Chaos calme" pour offrir un roman épatant, plein d?émotions.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LeFigaro
21 janvier 2021
Le romancier italien s'interroge sur les forces qui conduisent à son insu la vie chaotique de son héros.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
...et il était arrivé le coup de téléphone que tous les parents redoutent, mais qu'un petit nombre seulement reçoivent, quelques malheureux marqués, prédestinés, pour qui, dans de nombreuses langues, le mot n'existe même pas, mais il existe par exemple en hébreu, shakul, qui vient du verbe chacal qui signifie justement "perdre un enfant", et il existe en arabe, thaakil, avec la même racine, et en sanscrit, vilomah, littéralement "contraire à l'ordre naturel", et il existe dans de très nombreuses variantes des langues et la diaspora africaine, et dans un sens moins équivoque il existe aussi en grec moderne, charokammenos, qui signifie "brûlé par la mort", désignant de façon générique une personne frappée par un deuil, mais on l'emploie presque exclusivement pour désigner un parent qui perd son enfant, d'ailleurs sur ce fait de perdre des enfants, un des oracles de notre frère Marco dans sa jeunesse s'était déjà exprimé de façon définitive , "Savez-vous que j'ai perdu deux enfants / Madame vous êtes bien distraite", parce que en effet à bien y réfléchir ça ne tient pas cette histoire de perdre une personne quand elle meurt, c'est-à-dire d'être le sujet de sa mort, j'ai perdu ma fille, je ne l'ai plus, je l'ai laissée mourir, je je je, ce pronom n'a aucun sens, il est presque obscène quand meurt quelqu'un d'autre , mais quand c'est un fils ou une fille qui meurt, hélas, il a un sens, parce que la responsabilité plane toujours ou la faute du parent qui n'a pas empêché , comme c'était son devoir, n'a pas conjuré, n'a pas évité, n'a pas protégé, n'a pas prévu, a laissé survenir et donc laissé mourir, et donc perdu son fils ou sa fille, bref pour notre frère Marco il arriva le coup de téléphone qui anéantit sa vie, et il arriva dans l'après-midi un dimanche en automne, et sa vie déjà anéantie d'autres fois fut anéantie à nouveau, sauf que dans la vie le néant n'existe pas, et en effet Mirajin dormait la tête sur ses genoux, et tandis qu'il essayait de respirer , parce que même ça il n'y arrivait plus, il était shakul depuis quelques secondes (on ne lui avait pas dit ouvertement, on l'avait ménagé, mais il avait très bien compris), il était thaakil, il était vilomah, il était charokammenos depuis quelques secondes, et il avait les poumons bloqués, l'air était un filet de feu, son ventre un trou sans fond, sa tête un tambour, et une vie ne pouvait pas être plus proche du néant, Mirajin se réveilla en douceur et lui sourit, elle avait deux ans depuis un mois, et par ce geste tout simple, se réveiller et lui sourire, elle lui disait grand-père ne t'y risque pas, elle lui disait on ne plaisante pas, elle lui disait grand-père je suis là, il va falloir supporter.
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Ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre. À vrai dire, personne n’est fait pour personne, et des gens comme Marina Molitor ne sont même pas faits pour eux‑mêmes.
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Contrairement à l’hindouisme, à l’islam et au christianisme où le destin après la mort (réincarnation, paradis, enfer) dépend de la façon dont on a vécu, chez les Aztèques, à l’exception des rois qui étaient des dieux, le destin de chacun après la mort dépendait de la façon dont on était passé de vie à trépas.
Le destin le moins enviable était mourir de vieillesse ou de maladie : l’âme était précipitée au neuvième niveau des enfers, le plus bas, dans le sombre et poussiéreux Mictlan, où elle restait jusqu’à la fin des temps.
Ceux qui mouraient noyés ou foudroyés allaient à Tlalocan, royaume du dieu de la pluie Tlaloc, où ils vivaient entourés de mets délicieux et de richesses inépuisables. Les femmes qui mouraient en couches, c’est-à-dire en donnant le jour à de futurs guerriers, s’unissaient au soleil pendant quatre ans, mais ensuite devenaient des esprits terrifiants qui erraient la nuit à jamais de par le monde.
Enfin les guerriers morts au combat et les victimes immolées en sacrifice s’unissaient aux aides du soleil dans sa bataille quotidienne contre les ténèbres. Mais au bout de quatre ans, ils se transformaient en colibris ou en papillons.

Et aujourd’hui où la civilisation aztèque a sombré tout entière dans le Mictlan, nous nous demandons encore quel était ce peuple dont la plus grande satisfaction après une mort héroïque était de devenir un colibri. 
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Le quartier Trieste à Rome est, disons-le, un des centres de cette histoire qui en compte de nombreux autres. Ce quartier a toujours balancé entre l’élégance et la décadence, le luxe et la médiocrité, le privilège et la banalité, et pour l’heure nous nous en tiendrons là : inutile de le décrire davantage parce qu’une description en début d’histoire pourrait s’avérer ennuyeuse, voire préjudiciable. Du reste la meilleure description qu’on puisse donner d’un lieu, c’est de raconter ce qui s’y passe, et il va se passer ici un événement notable.

Prenons les choses par ce bout : un des épisodes de cette histoire qui en compte de nombreux autres se déroule dans le quartier Trieste, à Rome, un matin de la mi-octobre 1999, plus précisément à l’angle de la via Chiana et de la via Reno, au premier étage d’un de ces immeubles que nous ne nous attarderons donc pas à décrire et où se sont déjà déroulées des milliers d’autres scènes. Sauf que ce qui va s’y passer est décisif et, disons-le, potentiellement fatal pour le héros de cette histoire, le docteur Marco Carrera, ophtalmologue comme l’indique la plaque posée sur la porte de son cabinet – cette porte qui, pour un court instant encore, le sépare du moment le plus critique de sa vie, laquelle en compte de nombreux autres.

(INCIPIT)
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Un jour, il cita une habitude que Marco trouva éclairante pour comprendre le choix de sa fille : en Occident, pour enfiler le fil dans le chas de l’aiguille, on le pousse vers l’extérieur, tandis qu’au Japon, on fait le contraire, le fil est guidé de l’extérieur vers la poitrine. Toute la différence, dit Miette, était là : Occident = dedans-dehors, Japon = dehors-dedans.
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