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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Depuis toute jeune, j'ai une tendresse particulière pour Boris Vian. Sa vie, son énergie, ses centaines de productions qu'elles soient littéraires, musicales, illustratives ou poétiques. Et ici, c'est sa poésie que l'on découvre.

Cette critique n'en sera pas véritablement un. Mon avis sur un roman n'est que subjectif mais quand il s'agit de poésie, cela est encore plus flagrant. Tout dépend du moment, de notre sensibilité aux mots que l'on lit. Quelque chose traverse notre esprit, notre coeur ou au contraire, ne nous touche pas.

Un Boris Vian espiègle, cultivé, intelligent, amusant, jouant avec les mots et les rimes. Nous narrant des histoires, des moments de vie avec son oeil vif et malicieux. Certains vers donneront le sourire tandis que d'autres donneront un petit coup au coeur. Ce coup que l'on ressent lorsque les mots nous parlent, quand ils deviennent une mélodie.
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Je dédie cette petite critique à la très aimable bibliothécaire qui a eu le bon goût de mettre en exergue l'oeuvre (presque complète) de Boris Vian. Certes les 2 bouquins que j'ai emprunté, celui-ci et le recueil de nouvelles « le ratichon baigneur » sont des textes de moindres valeurs, (republiés en 1981), qui n'ont pas la qualité littéraire de ses romans les plus connus. Pourtant, comme lecture de vacances ils ont le charme de gourmandises acidulées, ou plus sucrées. Entre une grasse matinée et une ballade en vélo, entre quelques shoots de basket et une dégustation de vins de Loire, ces poèmes, leur légèreté, ont la saveur du bonheur. Boris Vian fait ici oeuvre oulipienne, il joue avec les mots à gogo et avec les contraintes littéraires, il s'amuse et son lecteur avec lui, des genres poétiques ... Comme ces cocktails légers dont on peut abuser sans craindre le mal de crane. Allez, salut.
P.S. : En paresseux que je suis souvent, j'écris la note du deuxième bouquin (Le ratichon baigneur) en presque-copie-collant effrontément celui-ci, bin quoi ! C'est les vacances, non ?
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🎵 « Le Temps glisse, visqueux, dans le tube des jours
Il s'attache aux parois, s'attardant aux détours
Puis s'écoule et je reste avec mon âme vide ».
(P.40)

🎵 Ah, Boris ! le grand Boris ! Lorsque je me plonge dans un livre de Vian, je saute à pieds joints dans un univers parallèle, les yeux fermés, les poings serrés, décidée à me couper du quotidien ordinaire. Je lis Vian et j'écoute du jazz, Miles Davis ou Dizzy Gillespie, la candeur et l'insouciance remplacent le sérieux et les doutes, les couleurs criardes effacent le blanc, le noir, le gris, bref, l'espace d'un instant qui dure trop peu je m'évade totalement avec l'envie de ne parfois jamais revenir.

🎵 Ces cent sonnets ne sont en fait que douze dans ce recueil qui devait initialement s'appeler « Cent infâmes sonnets » : et loin de respecter les règles strictes de la poésie classique, Vian s'en joue, préférant treize pieds aux douze pourtant sacrés... Toutes les thématiques chères à l'auteur sont traitées, le jazz, la musique, le cinéma, l'amour et les rencontres, la vie quotidienne, et sa fantaisie, son langage, son humour et sa mélancolie jaillissent à chaque page ...

🎵 Agrémenté des dessins de son beau-frère Peter Gna, ce recueil est un petit bijou, un voyage dans la folie douce, un pied de nez aux règles qu'il est parfois si bon d'enfreindre ...

🎵 « Laissez se baisouiller cette jeunesse heureuse
Pourquoi les extirper de cet impur purin
Si leur espoir se borne à frotter des muqueuses ? »
(P.52)
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Premier écrit de Boris Vian et belle découverte avec ce recueil posthume de poésie à l'humour et l'ironie bien sentis. Ces poèmes, bien que respectant (plus ou moins" la règle de construction du sonnet, rende l'exercice fort divertissant tant l'humour y est tout le temps présents. Sauf peut être la partie sur le sansonnet, oiseau détesté par Boris Vian, apparemment.
J'ai toutefois trouvé que les poèmes de la partie "Détente" usait de calembours un peu "poussés". Notamment ceux se terminant autour du mot "pédéraste" (Le Suédois dans l'écu troubla la paix des races"
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