Je n'ai jamais eu le moindre intérêt pour les romans noirs, donc je n'en ouvre jamais un. J'ai voulu quand même lire "Elles se rendent pas compte", en raison de son esprit provocateur affiché, et surtout parce qu'il a été écrit (sous un pseudonyme américain) par Boris Vian. Ce touche-à-tout génial mort trop tôt s'est amusé à écrire un roman de mauvais garçons (et de "mauvaises filles"). Comme il se doit, on y trouve beaucoup de rebondissements, de bagarres… mais aussi de clins d'oeil au lecteur. A sa parution, le livre était politiquement incorrect - il le reste maintenant, en 2016 (la stigmatisation des homosexuelles n'est désormais plus admise). L'histoire elle-même n'a pas beaucoup d'importance. Je ne retiens que le brio, le style allègre et ironique de Vernon Sullivan. Toutefois, cette lecture ne me poussera pas à lire un autre roman noir, à l'avenir.
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