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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
A flâner dans une librairie d'occasion je suis tombé sur un vieux Vian qui était encore édité sous le nom de Vernon Sullivan, une édition de 1967 pour un petit livre à côté duquel j'étais passé. Quelle belle surprise pour mes yeux ébahis !

Un pastiche dans le plus pur esprit du polar de gare américain. Des grosses brutasses, des femmes dont on abuse et qui finissent par se pâmer, des coups de poings, des dollars, de l'alcool et même de la drogue…

Cette fois-ci, cela se passe chez les lesbiennes et les gays (le terme n'était toutefois pas encore aussi répandu) et, époque malheureuse oblige, on ne passe pas à côté d'une belle grosse homophobie en plus d'un sexisme redoutable… Bouarf ! Notons que le genre veut ça, il faut de la testostérone bien virile et hétérosexuelle !
Lien : https://www.noid.ch/elles-se..
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Il est parfois nécessaire de le préciser : oui, il s'agit là d'une parodie, oui, il faut prendre ce qui est raconté au second degré, parce que l'homophobie, la misogynie et le mauvais goût sont présents à toutes les pages ou presque.
Prenez Francis Deacon, un garçon sympathique, qui se déguise en femme pour se rendre à un bal costumé. Là, il se rend compte que son déguisement est réussi, que des filles ont eu l'idée de se déguiser en garçon (mais c'est moins réussi) et que Gaya, sa chère Gaya est très proche d'un homme maquillé mais non déguisé, au point qu'elle lui annoncera peu après qu'elle veut l'épouser - l'homme, pas Francis. Elles ne se rendent pas compte (soupirs).
Suivent alors une série d'événements, de courses poursuites, de bagarres et autres coups bien ou mal placés, sans oublier quelques aventures censurées parce que tout ne peut pas être raconté. La violence, oui (et une allusion en note à la guerre d'Indochine, guerre totalement oubliée de nos jours), les relations sexuelles, évitons de les raconter - une petite pique qui ne peut pas faire de mal.
Lors du dénouement, tout ira presque bien pour tout le monde, il restera (ou pas) à compter le nombre de coups de poing, de coups de couteau ou de tirs de revolver échangé, le tout saupoudré d'une bonne dose de drogue. Ah, non, on me souffle dans l'oreillette (bien pratique cette invention moderne) que papa va se charger de couvrir certaines choses pour Francis et son frère Richie. Là aussi, il est des choses qui ne changent pas.
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Lu il y a une semaine, je me rends compte qu'il ne me reste pas grand chose de ma lecture. C'est agréable à lire, divertissant, mais pas très marquant. L'histoire est loufoque à souhait, pleine de rebondissements, de courses-poursuites en voiture ou en bateau, de bagarres, d'alcool... J'y ai trouvé moins de trouvailles de langage que dans certaines nouvelles du Loup-garou et moins de noirceur que dans d'autres de ces nouvelles. le fait que Boris Vian ait situé l'intrigue à Washington favorise le dépaysement, mais j'ai trouvé le milieu bourgeois friqué et tape à l'oeil pas très agréable : c'est volontaire, bien sûr, et les propos vaguement homophobes ou sexistes du héros ne sont pas à attribuer à Vian lui-même, mais cela ne rend pas le personnage de Francis attachant, et pousse à se réjouir quand il ramasse une bonne raclée !
Ces petites réserves ne m'empêcheront pas de lire ou de relire d'autres écrits de Vian à l'occasion. J'ai vu que des comédies musicales (Mademoiselle Bonsoir et La reine des garces) venaient d'être rééditées en poche, ce serait amusant à lire, je pense.
Lien : http://lettres-expres.over-b..
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Le Vernon Sullivan que j'ai le moins apprécié. Toujours décalé, absurde et amusant mais j'ai eu du mal avec les thèmes abordés et les moqueries de l'auteur. Évidemment, il faut les replacer dans le contexte de l'époque, mais ce scénario barré m'a moins parlé que les précédents.
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Un vrai roman policier avec des bagarres, des filles, du suspense... Mais on ne le prend jamais au sérieux!
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On en veut à Gaya, une copine de Francis Deacon. Ni une ni deux il part en campagne contre les méchants... euh les méchantes. Avec l'aide de son frère Ritchie et, déguisés en filles.
Je découvre Boris Vian avec ce livre. Bonne surprise au début de ma lecture : écriture agréable, fluide et de l'humour... jusqu'à la scène de "retournement " d'une lesbienne où les deux frères se "passent la fille" pour la remettre dans le bon chemin. Malaise.
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