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3,89

sur 4952 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
A la faveur du centenaire de la naissance de Vian, j'ai voulu reprendre ce livre et comprendre son succès d'alors.
Je l'avais lu dans ma jeunesse et je ne conservais que le vague souvenir de pages "chaudes " et un peu salaces.
Normal , il n' y a rien d'autre !
Rien d'autre que des descriptions de viols et autre abus sexuels sur mineures, écrits à une époque où ce genre de pratiques étaient sans doute considérées comme LA virilité
(page 80 : - Lâchez moi. Vous êtes une brute!
- Non, dis je . Je suis un homme . )
J'ai trouvé ce texte tristement dépassé et vraiment sans intérêt . Si en 1946, date de sa publication, il échauffait les esprits et choquait le bourgeois, il est anecdotique en 2020.

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Que dire… C'est complexe de critiquer un livre dont on a détesté la lecture.
On suit la vie d'un homme « noir » (mais blond et au teint clair….) qui s'installe dans une petite ville et qui vit sa vie en couchant avec beaucoup de femmes différentes. Au final il tue deux femmes blanches innocentes pour « venger » les Noirs.
J'ai choisi de lire ce livre pour le challenge solidaire et franchement j'ai trouvé la lecture insupportable car le personnage principal est détestable. Je le trouve aussi particulièrement violent envers les femmes, je trouve que ce que le personnage principal leur fait subir est horrible.
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Boris Vian parvient si bien à plagier le style du roman noir à deux balles que j'ai fini par m'endormir sur le livre.

Disparu son humour habituel à la fois cruel et absurde. Boris Vian se bat à corps éperdu pour des causes qui ont moins d'urgence aujourd'hui qu'à l'époque de la publication du livre. Il perd par la même occasion ce qui faisait la grandeur de ses autres romans : son détachement et la dignité mesurée qu'il attache à ses réflexions.

Une parodie trop réussie qui parvient vraiment à rabaisser Boris Vian au rang des plus médiocres scribouilleurs de romans noirs.
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Après avoir lu la quatrième de couverture je pensais lire un pamphlet contre l'Amérique ségrégationniste, raciste et intolérante.
Pas du tout. le contexte historique n'est qu'à peine mentionné, le racisme rappelé à peine de temps en temps. Par contre ça ne manque pas de scènes torrides et/ou abjectes, allant jusqu'au viol d'ado saoulée et prostitution de fillettes. À gerber. À quel moment violer des jeunes filles combat l'injustice et pourrait réparer un préjudice ? J'ai pas compris.
Je n'ai pas compris l'intérêt de ce roman qui finalement ne dénonce rien et qui en plus ne m'a pas paru bien écrit, aurait-il traversé les décennies si il avait écrit par un quelconque olibrius?
Il faut tout de même relever l'incroyable modernité de Vian, ce roman a été publié en 1946 !!! Rendez vous compte ! Il est toujours d'actualité, malheureusement.
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Tombant sur un exemplaire dans une brocante, je me suis dit pourquoi pas, ce serait l'occasion à moindre coût de découvrir cet auteur de renom.

Hé bien, je n'irai pas par quatre chemins : c'est vraiment, vraiment, très, très mal écrit. On me dira que c'est un genre littéraire spécial, que c'est du Vian et qu'il faut savoir aimer, mais non. Objectivement, c'est une oeuvre immature rédigée par un amateur. Je comprends l'idée du style allusif, et celle de la profondeur de l'histoire se découvrant et prenant consistance par petites touches au détour de quelques phrases laissés par-ci par-là, mais même là, c'est terriblement mauvais. Il faut parfois revenir sur sa lecture pour savoir qui parle, s'il faut bien comprendre des propos au premier degré…
Il semblerait que ce livre a été écrit en seulement deux semaines, et cela se ressent : les phrases sont jetées les unes derrière les autres sans qu'une construction semble avoir été réellement pensée. Conséquence, le personnage principal se lance spontanément au beau milieu de l'histoire dans une vengeance totalement irrationnelle, celle de son frère injustement tué, alors que rien dans sa propre vie, ou dans ses sentiments ou sa relation avec ce « gosse » ne justifie réellement.

Bien sûr, il y a cette louable acte de dénonce du racisme ambiant aux États-Unis, et je n'ai rien à redire sur le style cru employé, mais quand-même… il s'agit ni-plus ni-moins d'une série de rapports sexuels qu'a un prédateur adulte sur diverses mineures de 14-15 ans qui y sont décrits et normalisés, où chaque jeune fille semble naturellement n'attendre qu'une chose, qu'un adulte vienne la prendre entre deux verres d'alcool… lorsqu'il ne s'agit simplement pas de viols immondes, pourquoi pas, sur des enfants de 10 ans. On me dira que c'est un texte d'une autre époque, qu'il faut le remettre dans le contexte (quelle blague), moi grâce à ce livre, je comprends mieux les propos et moeurs pervers et complaisants avec la pédophilie de quelques détraqués issus de cette époque (coucou Polanski, Claude-François et Cohn-Bendit, notamment), et c'est sans doute le seul intérêt que j'ai trouvé à ce livre ; le second résidant dans sa qualité à se lire vite.

Promis, je suis pourtant allé jusqu'au bout avec le terrible espoir d'être surpris, et quelle désillusion, je suis bien incapable de comprendre comment on peut autant s'enthousiasmer à la lecture de ce livre, mais je pense que certains savent se contenter de peu, j'imagine que n'importe quel roman de gare leur ferait l'affaire (avec peut-être moins de scènes pornographiques, sinon Babelio a créé une petite sélection à votre attention : https://www.babelio.com/livres-/roman-pornographique/19922 ).

En fait, pour être honnête, il y a bien un passage qui m'a plu, terminant les repères bio-bibliographiques à la toute fin de l'édition que je possède :
« 25 juin 1959 : Mort de Boris Vian pendant la projection du film tiré de J'irai cracher et qu'il désapprouvait. »

Note pour plus tard : Penser à cracher sur sa tombe en passant par Ville-d'Avray.
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Je n'ai jamais lu Boris Vian, et il faut dire que cette première rencontre fut tout simplement CATASTROPHIQUE. Je ne trouve aucun autre mot pour dire à quel point j'ai détesté cet ouvrage. Pourquoi ?
Dès les premières pages du livre, j'étais déroutée par le contexte : il parle d'un "gosse", mais pourquoi ? Il a fallu attendre plusieurs pages avant de comprendre réellement l'identité, les intentions du personnage principal et les raisons qui l'ont poussés à faire ce choix. Entre temps, on lit sans bien comprendre ce qui se passe ; on se contente de le suivre dans ces virées sexuelles avec des jeunes. Ces descriptions érotiques m'ont ecoeurées: certaines scènes sont emplis de violence, d'autres se rapprochent carrément de la pédophilie. Je précise que ce ne sont pas les scènes qui me dérangent (sauf celles des deux petites filles) mais toute la sauvagerie et la bestialité qui les imprègnent.
Cette histoire se déroule au moment de la ségrégation raciale aux Etats-Unis mais on sent très faiblement ce contexte. Pour moi, l'auteur évoque à peine le racisme et les conditions de vie des Noirs et je pense que ce n'était pas son objectif de critiquer ce système. Boris Vian exploite surtout le thème de la vengeance mais d'une manière tellement glauque et cruelle qu'on a envie de jeter le livre par la fenêtre à chaque page (tant pis pour le voisin ou l'éventuel passant!). Certains passages sont d'une violence insoutenable, presque malsains tant ils sont proches de la folie !
Quant au style d'écriture, je l'ai trouvé déplaisant: un ton haché, des phrases courtes, des dialogues minimalistes et creux qui se veulent provocateurs. Je n'ai trouvé aucun style dans les phrases.
Il n'y a rien que j'ai aimé dans ce livre, rien de rien ! Peut-être certains l'ont adoré mais pour mon cas, il fait partie de la liste noire ! Mon sentiment après cette lecture est une forte envie de vomir ! A éviter absolument !!!!
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en attaquant ce livre, mais je ne m'attendais pas du tout à ça. Il paraît qu'on adore ou qu'on déteste. Je me situe plutôt dans la deuxième catégorie. Bien que je ne puisse pas dire que j'ai détesté. Mais je suis complètement passée à côté de cette histoire et ce fut une lecture ennuyeuse au possible. Et comme l'écriture ne casse pas plus de briques que l'histoire, je n'ai rien trouvé de positif.
Au début, l'histoire est plutôt confuse. Et dans la majeure partie du roman, il ne se passe rien d'autre que des baignades cul nu dans la rivière avec des gamines tout aussi cul nu en buvant de l'alcool, ou des fêtes dans l'intention de se taper des filles et de picoler. C'est censé être un roman sur le racisme contre les Noirs ?
Puis on apprend enfin que le narrateur veut se venger.
Ça m'intéresse qu'on me parle du racisme contre les Noirs mais pas comme ça, pas avec cette vengeance arbitraire, pas avec cette cruauté. Ni avec cette superficialité. J'ai plusieurs questions à poser à Mr Vian. Malheureusement, il ne peut plus me répondre.
Est-ce que se taper des gamines de 15 ans, voire de 10 ans (noire en plus), fait partie de la vengeance ?
Comment peut-il nous présenter des jeunes filles qui, après avoir été brutalisées et violées, soient attirées par notre narrateur ? Est-ce parce que c'est une homme, un vrai, un musclé ?
Peut-on se venger sur n'importe qui pourvu qu'on puisse se comporter comme un monstre ?
Enfin, que dire de cette dernière scène insoutenable d'une violence inouïe qui m'a laissée sans voix et au bord de la nausée ? Je ne me souviens pas avoir déjà lu une scène d'une telle cruauté. Etait-ce bien utile de la relater dans tous ses détails ?
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La meilleure chose de ce livre est la force de son titre. Ensuite, les tribulations de Lee Anderson, métis à la peau blanche, qui pour venger l'assassinat raciste de son frère, décide de séduire des adolescentes blanches me laisse dubitative. J'étais très gênée de suivre les stratégies scabreuses d'un déséquilibré sous couvert de lutte anti-raciste. le discours résonnait peut-être en 1946, il sonne creux en 2020. Quitte à suivre les méandres d'un psychopathe, je préfère lire American Psycho, et pour comprendre les dégâts d'un système ségrégationniste me plonger dans Toni Morrison. Mais puis-je attendre mieux d'un livre écrit en deux semaines?
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En me renseignant un peu plus sur ce livre, j'y ai trouvé un peu d'intérêt mais très honnêtement à la lecture je me suis senti rebuté. Sous couvert d'une vengeance et d'un contexte d'Amérique ségrégationniste, on tombe dans la perversitude facile et la vulgarité.
Alors oui, le roman se veut choquant... mais être sordide à ce point ne fait pas avancer le problème. J'en reste juste avec cette désagréable sensation : "mais quel genre de tordu peut bien écrire ça?"
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Je savais que ce roman n'allait pas me plaire. Donc c'est sans trop de déception que je confirme qu'en effet, il ne m'a pas plu. Je dois avouer que j'ai lu en diagonale le troisième tiers du livre…

Si j'ai quand même tenté sa lecture, c'est parce que je voulais connaître une oeuvre de Boris Vian, auteur proposé dans le Challenge solidaire 2021.
Lu au premier degré, ce livre n'est qu'un mauvais roman de gare ou la version écrite d'un téléfilm de série Z. Ecrit par Boris Vian, on peut constater un léger fond d'ironie, permettant de comprendre qu'il s'agit d'un pastiche et que l'auteur ne se prend pas au sérieux.

Le récit en lui-même est simple : la vengeance d'un noir contre les blancs, à ceci près que le noir en question a la peau blanche et les cheveux blonds. Cela pourrait paraître délirant mais on sait qu'aux Etats-Unis, la couleur de la peau importe moins que l'origine supposée, ce qui fait que des personnes blanches ont pu se faire passer pour des afro-américaines sans difficultés. Alors pourquoi pas l'inverse ?

Je me suis dit plusieurs fois en le lisant que l'auteur avait dû pas mal s'amuser en l'écrivant. Il y a là tous les clichés et les fantasmes du beauf de base (ah ! les adolescentes qui ne rêvent que de coucher avec lui alors que lui, promis juré, il n'y pensait même pas !). La description de la dépravation des jeunes de la bourgeoisie blanche est sans concession. La barbarie des actes du « héros » est faite pour choquer.

Mais pour moi, cela va trop loin. Et cette vengeance sur des adolescentes innocentes (quoi que très racistes, quand même !) sous prétexte qu'elles ont la même origine que les coupables est vraiment abjecte.
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