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Ce livre est une pépite. Outre le titre qui moi, me parle profondément j'ai suivi avec passion Josselin (prénom qui lui aussi me parle beaucoup). ce que moi je retiens de ce magnifique roman c'est ce souffle d'amitié pure qui m'a soulevé du début à la fin.
J'ai été émue au larmes aussi. Vraiment merci pour ce moment...
Lisez le !
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Quelle bonne surprise !
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en découvrant ce titre et sa couverture... Un récit efficace qui ne vous laisse pas le temps de bailler.
Le style est impeccable, fluide et poétique, avec de belles et longues compositions travaillées à la virgule près. L'histoire est haletante, dans un genre nouveau, entre polar noir et drame romantique. Les personnages sont soigneusement taillés au scalpel afin que chacun d'entre eux prenne correctement sa place dans l'intrigue, comme dans un puzzle complexe et dont on se plait à découvrir ce qu'il représente une fois l'ouvrage terminé.
Dans l'attente impatiente du prochain roman de Sébastien Vidal.
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Comment te dire…
Sébastien, je le connais internetivement (ça veut dire qu'on se connaît pas pour de vrai dans la vraie vie de la réalité mais qu'on a l'impression que ça pourrait coller entre nous pour boire des cafés le soir sur les marches de l'escalier de pierres).
J'avais lu deux ou trois de ses précédents romans, et je me souviens que j'en avais pensé plutôt du bien.
Des titres des romans, je veux dire.
Je déconne.
Si tu veux jeter un regard circonspect, c'est là : https://leslivresdelie.net/carajuru-sebastien-vidal/
Trois cents pages et quelques, lues en deux jours, c'est plutôt bon signe pour moi. Ça veut dire que je suis été dedans, comme disait un pote à moi (un intellectuel), et que je l'ai pas trop lâché.
Dans ce roman-ci, on est assez loin de l'enquête policière classique, et ça m'a bien arrangé, parce que je le dis de façon récurrente, les romans policiers, c'est pas ce que je préfère.
Même s'il est vrai que le style du garçon m'avait précédemment interpelé, j'avais été, il m'en souvient, assez réfractaire aux circonvolutions du vocabulaire. Tu me connais, je cause un langage somme tout assez basique, et quand ça dépasse deux cent quarante-huit mots, j'ai du mal à suivre.
Quand j'ai donc démarré « Ça restera comme une lumière », je me suis laissé espérer que l'ami Sébastien avait fait une croix sur le Jean-Jacques, (pardon Robert, je les confonds toujours), et que j'allais pouvoir m'intéresser à l'histoire pour de vrai.
Alors on va dire que je me suis intéressé à l'histoire.
Que les sentiments de Josselin (c'est le gars qui tombe en panne de bagnole pas loin de chez Henri) sont plutôt bien écrits et mis en avant.
On va dire aussi que le feu et l'eau (celle qui coule pas loin de chez Henri) sont présents et se combattent de plutôt très jolie façon, à l'intérieur de la forge d'Henri.
Ça, c'est beau.
On va dire surtout que le dénommé Henri, tu vas avoir envie de le rencontrer, et on retombe dans la relation maître et élève qui existait déjà dans les précédents romans de M'sieur Vidal, mais traitée de façon vraiment différente. le semi-apprentissage transmis par Henri à Josselin est réellement passionnant et bien écrit.
La ville où se déroule le roman est sans doute un genre d'hommage à ces écrivains de la nature qui sont passés par Missoula, dans le Montana. Alors Jim Harrison, bien sûr.
Mais aussi Carver, ou encore Thomas Savage.
(Une parenthèse, si tu n'as pas lu « le pouvoir du chien », il est encore temps de te rattraper.)
La colline qui surveille les protagonistes va forcément te faire penser au mont du crâne où qui tu sais a été exposé sur des poutres en bois d'arbre.
La suite : https://leslivresdelie.net/ca-restera-comme-une-lumiere-sebastien-vidal/
Lien : https://leslivresdelie.net/c..
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Des personnages fracassés par la vie, qui ne nous quittent plus dès l'instant où nous les rencontrons! de l'amitié à l'amour, de l'amour à la haine la frontière est tellement étroite. Un magnifique roman qu'il faut absolument lire! Merci Sébastien Vidal pour ces pages qui ne laissent personne indifférent.
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L'histoire de Josselin ne laisse pas insensible mais il y a aussi celle des autres personnages. Ce livre est un tout, on lit la haine, la rancune, la violence, mais aussi l'amour , la passion et les regrets. Très touchée par ce roman noir qui traite de tellement de sujets….Bravo et merci à Sébastien Vidal ainsi qu'à Pierre Suchaud des éditions le Mot et le reste pour l'envoi de cette merveille dont je recommande vivement la lecture.
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Sébastien Vidal
Ça restera comme une lumière.
Quelle belle rencontre que celle de Jeremy et d'Henry.
Deux hommes fracassé par le vie... une belle histoire d'amitié...
On a tous droit à une seconde chance...
De sombres magouilles politiques et de vieilles histoires de famille, pas de tout repos ce séjour à la campagne.. je me suis assise sur les marches avec ces deux-là, à les écouter se raconter...
Une belle écriture. Un très bon moment de lecture..
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Vraiment, j'ai fait la belle découverte d'un auteur «  local  »qui publit depuis une bonne dizaine d'années dans le genre polar/noir, grâce à la nuit de la lecture organisée par les médiathèques, le thème de cette année fut la peur.
Parfois, on écoute un écrivain parler, il évoque une référence, il a une attitude humble , affable, qui nous touche et lorsqu' on regarde la couverture attirante d'où s'élève un titre nous rappellant des choses personnelles, il est évident qu'il faut le lire.
Sensoriel et sensible sont les deux premiers qualificatifs qui me viennent à l'esprit à la lecture de ce joli livre qui nous évade de la routine – quoi de plus important en littérature .
On accroche tout de suite dans l'histoire de ce jeune homme, Josselin , qui arrive au village avec ses blessures qui vont rapidement se mêler à celles des autres. Sa réserve apparente du début va se transformer au fur et à mesure de part les évènements qui s'enchainent et qui finissent pas le concerner . La tension monte crescendo et le lecteur est embarqué inévitablement dans cette course vengeresse où les travers de l'homme - jalousie, rancoeur, cupidité , mensonges- apparaissent si bien.
Ou, comment la toute première phrase " La bête jaillit de la nuit " tient toutes ses promesses pour un roman d' un noir lumineux et nuancé ( comme dirait Soulages) .
Du mal au bien, il n'y a qu'un filet d'eau : alors coulent les essentielles vertus de l'amitié et du respect pour les anciens , la transmission du travail manuel artistique qui émane en lumière rougeoyante dans la forge, poutre-maîtresse du récit , sans oublier l'amour pour une femme qui peut valoir pouvoir de guérison.
La structure narrative du roman très bien ficelée, des moments d' action aux passages de sorte de méditation, en passant par l'introspection du jeune protaganiste par le biais d'un journal intime écrit à un ami disparu donnent une fluidité au récit et amènent un grand plaisir dans la lecture.
Sans oublier une écriture que j'ai trouvé dense, soignée, sans prétention ni effet de style, actuelle dans les dialogues mais aux accents classiques dans la prose, une littérature ancrée dans une région de tourbières ( corrézienne ou cantalienne ) où sa poétique description n'a rien à envier à celle d'un champ de lavande provencale chez Giono.

Ce qui m'a justement fappé c'est la forçe dans la contemplation du monde, des élèments naturels, des choses de la vie, d'un jour naissant à un crépuscule revenant, de l'odeur d'un café qui n'attend que d'être bu en partage, des chants d' oiseaux aux bruits du vol d'insectes volants, indispensables et utiles à notre existence, et bien évidemment les magnifiques émotions qui parviennent du travail des matières métalliques dans la chaleur de l'atelier .
Mais le plus remarquable réside dans la retranscription des silences , des ondes vibratoires dans l'air, invisibles , des ressentis de chacun , une pudeur dans les sentiments, dans les gestes visibles ou imaginaires , dans la communication non verbale , tel cet extrait :
«  le sculpteur scrutait les gestes de Josselin….Il expliquait avec ses mots d'autodidacte. Il faisait surgir des images. Josselin avait des tonnes de questions.Henri répondait, faisait preuve d'une patience dont il ne se saurait pas cru capable…..Le silence les enveloppa »
Et puis, des références musicales ou cinématographiques associées à des petits moments d'humour qui ne gâchent rien au tableau final !
A mon sens, la réussite d'un livre tient aussi dans la persistance de la mémoire, que les personnages dans l'intrigue soient visualisés bien après la lecture ; à certains instants, je me demande ce que deviennent Josselin , Emma, et tous ceux qui restent, et cette belle forge ( lieu qui me plaît, avouons-le, je loge dans une ancienne forge de maréchal-ferrant) .Une imagination magicienne pour les maintenir en vie…
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Très beau roman qui raconte la reconstruction d'un jeune militaire blessé dans son corps et son âme par la guerre.
En se rendant sur les lieux de ses meilleures vacances d'adolescent, le hasard le fait rencontré un artiste forgeron, lui aussi brisé par la mort de sa femme et sa brouille avec sa fille.
De cette rencontre naîtra une amitié puissante et profonde, chacun aidant plus ou moins adroitement l'autre à surmonter ses souffrances, le tout sur un fond de polar mêlant histoire de famille, non-dit, sujets tabous, rivalité et pressions.
L'auteur décrit avec justesse et lucidité comment cette amitié se cristallise et croit de jour en jour ; et comment leur amour et/ou passion pour le travail manuel et le maniement des outils et de l'acier contribuent à leur amitié et leur complicité.
L'écriture est fluide et agréable.
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