C'est Georges qui a voulu ça, Georges tout seul, parce qu'il voulait faire du cinéma dans la vie réelle (…). On regardait des films tous les deux, avec l'écran de trois mètres sur cinq, et Georges disait : c'est comme un monde qui se substitue à notre regard, et quand tu regardes de près, disait Georges, alors tu te substitues au cinéma, et tu deviens image.
Il fallait qu’on soit au bout, que ce soit écrit déjà qu’une soirée pareille existe vraiment, comme j’aurais pu à cet instant transvaser le corps d’un chien mort, ça n’aurait pas fait de différence, comme j’aurais pu rire en soulevant le crâne, ou hurler, parce qu’alors on tient l’état zéro du relief des choses, et on ne mesure plus. (p. 116-117.)