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3,99

sur 3242 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ah ça c'est sûr, c'est un roman qui va faire pleurer dans les chaumières !!
Je vous écris "à chaud "ma critique par tristesse et par colère.
Qu'en ai-je retenu après ma lecture? : une immense déception malgré tout le battage fait autour de ce livre: j'ai trouvé cette histoire d'une mièvrerie, on se serait presque cru au pays des bisounours : est -ce comme cela que Delphine de Vigan perçoit les EPHAD? Je pense qu'elle est bien loin de la réalité !!
Quant au style très très simple à la limite creux sans consistance,manquant d'ambition ,j'ai l'impression qu'elle a bâclé son livre,c'est dommage ,la perte d'autonomie et l l'aphasie chez les personnes âgées ( comme c'est le cas ici ) auraient pu donner une histoire plus prenante et "accrochante
Je n'ai ressenti aucune empathie pour les 3 personnages de ce roman .J'avais aimé de cette auteure "no et moi" lu il y a quelques années déjà et j'avais aimé son style mais là: déception totale! le positif 'est que le roman se lit très très vite 173 pages .!!A présent c'est juste mon ressenti ,à chacun de trouver dans cette lecture ce qu'il recherche,les critiques sont faites pour cela.⭐
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Quelle épidémie ! Tout comme David Foenkinos, Delphine de Vigan est atteinte de ce syndrome de surproduction littéraire.... heu... littéraire renvoie à littérature et dans leur cas ce serait mentir... disons alors ...surproduction de texte imprimé. Un esprit mal tourné compléterait en arguant que remettre un jeton dans la machine cash contente tout le monde, de l'éditeur à l'écrivain en passant par le libraire. Pas vraiment certain que tout le monde gagne à ce jeu, surtout le lecteur, même si sous cette entité se classe une multitude de sous groupes de diverses importances. Pour nos deux romanciers, on peut dire, sans les vexer, qu'ils ont changé de catégorie, passant du joli roman bien fait, ayant une certaine tenue, à des ouvrages plus consensuels dans leur manière d'aborder les sujets, que l'on sent marketés pour répondre aux supposées attentes du public ( pas trop longs, écrits gros et jouant sur les (bons) sentiments et le feel good) et vendus sur une renommée acquise avec des ouvrages autrement plus intéressants.
Avec " Les gratitudes", Delphine de Vigan, nous rejoue le coup des "Loyautés", mais en version light. Comme dans son précédent roman, cela débute par un court texte autour aux apparences profondes, cette fois-ci autour du merci. Dans "Les loyautés" la petite dissert d'introduction sur la gratitude pouvait impressionner et lançait fort bien le roman. Ici, nous démarrons quelques crans en-dessous, mignon comme une jolie rédac d'une ( bonne ) élève de quatrième qui a bien entendu son entourage ayant quelques regrets lors de l'enterrement de tonton Jean-Jacques à qui on aurait pu dire de vive voix combien on l'aimait. ( Il semblerait que dans le joli monde de Delphine de Vigan il n'y ait que des êtres bons ou, grosse malchance, à qui on peut bien pardonner pour dire merci.) . La suite, vous la connaissait sans doute ( la promo est d'enfer), le concept ( très vendeur) étant de parler de la vieillesse ( si, si, c'est vendeur, le roman feel good en regorge puisque le gros lecteur se trouve surtout chez les seniors). Bien sûr, la très sympathique Michka, l'héroïne, prend hélas le virage de la vraie vieillesse. Pour elle, dans son pack, elle trouve une EPHAD et de l'aphasie. Ca aurait pu être pire ( surtout que l'EPHAD du roman est quand même top de chez top) et que l'aphasie (troubles du langage) permet à l'auteure de placer des dialogues charmants à la fraîcheur enfantine ... dont le procédé finit par lasser ( Michka dit un mot pour un autre). Comme nous sommes dans la bienveillance totale, le très sympathique orthophoniste qui s'occupe de la vieille dame est absolument sensationnel ( mais dans la vraie vie aussi, j'en connais) et ira même jusqu'à sacrifier ses congés pour réaliser le rêve de la vieille dame ( là, j'en connais peu ayant autant d'empathie). Comme nous nageons dans le rose bonbon, une jeune femme, éperdue de gratitude et d'amour, passe beaucoup de temps aussi auprès de notre héroïne qui toutefois décline au fil des courts chapitres. Oui, parce que, et c'est dur, l'héroïne va vers la mort ....mais comme tout un chacun. Les larmes couleront bien sûr dans la plus grande gratitude, les esseulés seront moins seuls et l'EPHAD croulera sous les demandes d'admission tellement c'est le bonheur d'y finir ses jours.
Delphine de Vigan n'est pas complètement tombée dans la nunucherie et la naïveté totale. Elle sait bien que les EPHAD sont loin d'être tous des prolongements d'un séjour au Club Med. Du coup, pour compenser un peu cette guimauve écoeurante, elle convoque les cauchemars de la vieille dame aux prises avec une très méchante directrice ( ouh! la vilaine). Mais, surnage bien sûr, cette bienveillance, cette gentillesse qui très vite rend son petit récit anodin et surtout pouffant comme un trop plein de Nutella. Je ne reprendrai pas Gide et son avis sur les bons sentiments en littérature, mais, bon sang, qu'est-ce que ça colle parfaitement bien à ces "gratitudes" !( oui, c'est vrai, ce n'est pas de la littérature...)
Un peu plus sur le blog...
Lien : https://sansconnivence.blogs..
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Le problème de la notoriété, c'est qu'elle est exigeante. Comme peut l'être un éditeur qui attend le roman suivant d'un auteur qui marche bien. Ceci peut expliquer pourquoi nous avons affaire à des écrivains qui font le boulot mais ne parviennent plus à aller aussi loin qu'à leurs débuts quand ils étaient de vrais écrivains.
Voilà mon sentiment en refermant Les gratitudes !
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Autant j'ai adoré les enfants sont rois, autant j'ai détesté celui ci.
Disons que j'ai l'impression de toujours tomber sur des livres sur Alzheimer en ce moment !
Et puis je n'ai pas aimé comme elle a abordé le thème.
Pas de surprise sur le déroulé de l'histoire !
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On m'a offert cette petite nouvelle plutôt que roman. Beaucoup de pages blanches pour arriver à un format correct. Encore passe ! Elle ne m'a pas emballé du tout. Trop de sensiblerie, trop de truismes, manque de profondeur pour nous amener à une véritable réflexion, à de véritables questions. Je trouve que la note globale est bien large !
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Très déçu.
Le seul passage qui m'à intéressé et d'ailleurs fait acheté le livre est repris en présentation du livre sur ce site ou encore en 4éme de couverture.
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Et pourtant j'avais aimé « Les loyautés » si juste dans l'analyse des situations et des personnages. Ici grosse déception : tout semble léger et superficiel. Même si quelques phrases sont percutantes l'ensemble m'a paru ténu. L'aphasie, la vie en maison de repos, c'est bien autre chose.
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On peut comme Michel Houellebecq haïr ceux qui vous on fait des sals coups. Cependant dans "Les gratitudes" Delphine de Vigan nous encourage plutôt d'être reconnaissant envers ceux qui vous ont rendu services. Elle a bien entendu raison mais son roman est banal à pleurer.
Il n'y a pas moins de quatre personnages dans "Les gratitudes" qui ne reçoivent pas l'amour qui leur est dû d'un ou de deux de leurs parents biologiques. Dans trois des cas et probablement aussi dans le quatrième un suppléant comble le vide.
Marie est mal aimée par sa mère qui avait des problèmes avec l'alcool et des drogues mais elle reçoit de l'amour de Michka une femme célibataire qui vit dans son immeuble. Michka pour sa part est malheureuse parce qu'elle a n'a jamais connu ses parents juifs morts dans le Shoah. Malheureusement, Michka oublie d'aimer les paysans qui l'ont caché des allemands. Marie devient enceinte d'un type qui fout le camp ce qui crée un autre enfant qui sera privé de l'amour d'un parent. Il y a carrément une surabondance des enfants négligés dans le roman.
Le parcours de Michka devient plus intéressant par le fait qu'elle est aphasique. Elle doit lutter pour garder sa lucidité en même temps qu'elle cherche à se réconcilier avec le couple qui l'avait accueille pendant l'occupation allemande de la France. Grace à un orthophoniste très sympathique vient en aide, elle triomphent de sa maladie. L'auteur laisse planer la possibilité à la fin du roman que ce même orthophoniste deviendra le compagnon de Marie et va l'aider à élever son bébé.
Le roman finit en compte de fée. Tout le monde donne et reçoit de l'amour. Je ne prétend pas que les êtres humaines sont incapables d'aimer mais les invraisemblances des "Gratitudes" laissent le lecteur bouche-bée.
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Premier livre que je lis de Delphine le Vigan... vraiment déçue par ce premier contact avec l'auteur! Dès les premières pages j'ai été gênée par la caricature ( la directrice de l'EPADH en particulier), l'artifice que l'on sent trop ( travail sur les mots pour signifier la perte du langage), le manichéisme des 3personnages...Ce n'est pas avec de bons sentiments qu'on fait de la bonne littérature. Dommage car le sujet en soi aurait pu susciter une émotion.
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