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3,9

sur 6339 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Louise Bertignac, dite Lou, élève intellectuellement précoce, est en classe de Seconde à treize ans. Elle fait la connaissance de No (Nolwenn), une jeune SDF de dix-huit ans. Le roman raconte leur rencontre, leur «apprivoisement» et leur amitié. ● J'ai commencé l'oeuvre de Delphine de Vigan par Les Gratitudes et Les Loyautés, deux livres récents que j'ai beaucoup aimés. Je ne comprenais pas les accusations de pseudo-littérature guimauve que certains lecteurs lui adressaient. Je dois dire qu'avec ce roman-ci, je les comprends beaucoup mieux. Même si No et moi, avec son style simple et ses chapitres courts et rythmés, se lit facilement et sans déplaisir, je trouve le roman complaisant, caricatural, démagogique et tire-larmes à bon marché. le sujet est bon, mais il n'est pas traité, et il aurait nécessité une prose un peu plus percutante. Le personnage de Lou et ses propos moralisateurs sonnent complètement faux. Le personnage de Lucas est une coquille vide, sans parler des parents, inexistants eux aussi. Seule No a quelque consistance. Bourré de clichés, ce roman prouve une fois de plus qu'avec de bons sentiments, on fait souvent de la mauvaise littérature.
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J'ai voulu tenter un nouveau bouquin de Delphine de Vigan le précédent m'ayant laissé une sensation de malaise à la fin de ma lecture.

Je dois dire qu'il en est de même pour celui-ci, je n'adhère donc pas totalement au style Delphine de Vigan.

Nous suivons ici deux jeunes filles Lou jeune collégienne et No du même âge qui vit dans la rue, les deux jeunes filles vont se rencontrer dans une gare. Lou va nouer une relation d'amitié avec Nolwenn dite No pour les besoins d'une rédaction sur le sujet des sans-abris.

J'ai aimé cette première partie ou chacune apprend à se connaitre mais à partir du moment ou le statut de No change la lecture devient plus creuse, moins intéressante.

De même que le personnage de Lucas qui est vraiment très creux et qui n'apporte pas grand chose au livre.

Une lecture en demi-teinte avec un début intéressant mais les 2/3 restant m'ont paru très long à lire malgré le petit nombre de page de ce livre.
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Il est des histoires où la triste réalité est tellement présente que cela fait un effet plus que bouleversant...Je découvre Delphine de Vigan avec No et moi et je dois dire que son style est très simple très direct mais, car il y a un mais qui fait qu'elle a réussi à créer un malaise chez moi avec cette belle histoire d'amitié entre ces deux jeunes filles "perdues" toutes les deux. Je dirais même que c'est ce que j'ai ressenti pour la plupart des personnages...
Bref, il n'a pas reçu son prix pour rien celui ci...
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Je n'ai pas du tout aimé ce livre. Je trouve que la façon d'écrire est brute et dure, les idées véhiculées superficielles. Ce livre est rempli de clichés sur la société, surtout sur les élèves à l'école et sur l'adolescence. Des clichés qui ne sont pas toujours vrai mais que des livres qu'on qualifie de "classique" comme celui ci tentent de faire perdurer.
J'ai essayé de rentrer dans l'histoire mais je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout.
Cependant ce livre se montre juste sur la psychologie des personnes précoces. C'est pour cela que je mets quand même deux étoiles. Mais il faut arrêter de raconter aux gens que c'est toujours les gens supérieurs (dans le livre, la jeune fille précoce) qui aident les autres. Il faut arrêter de raconter que le mauvais garçon qui ne fou rien en classe, qui n'a pas une vie facile, tombe sous le charme de la petite élève discrète. Il faut arrêter de raconter que les gens dans la misère se laissent facilement aider. Parce que non, dans la vie ce n'est pas comme ça.
Le sujet m'avait intéressé et malheureusement le livre me confirme encore ce que je pense des livres contemporains dits "classiques".
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Ce livre figure parmi les best-sellers de plusieurs enseignes. Je voulais revenir vers les romans contemporains, dans l'espoir de trouver un ouvrage qui pourrait m'émouvoir autant que les classiques. Hélas, ce fut une mauvaise décision! Je suis consciente qu'écrire un livre est un exercice très difficile mais je n'arrive pas du tout à être satisfaite avec les romans contemporains que nous vendent et surenchérissent certains magasins.
C'est une gentille histoire, destinée plutôt à des adolescents qu'à des adultes : une amitié va se nouer entre Lou, une adolescente précoce mal à l'aise chez elle et en classe, et No, une SDF. L'ensemble est trop superficiel à mon goût et l'auteur ne dépasse pas le cadre conventionnel : de bons sentiments, une pincée de romance entre Lou et le dernier de la classe, une guérison miraculeuse, des clichés ici et là (pour ne pas trop se différencier des autres auteurs contemporains français)… Lou me rappelle beaucoup l'adolescente suicidaire dans l'ouvrage L'élégance du hérisson, mais elle est moins tête-à-claques et plus naïve. On croirait vraiment lire un Walt Disney !
Le sujet traité est pourtant grave puisque l'auteur tente de dénoncer les tristes conditions de vie des SDF, oubliés et rejetés dans ce monde d'opulence. Mais le livre manque de profondeur et se contente d'effleurer délicatement et avec beaucoup de mièvrerie ce thème. le style d'écriture m'a déplu: les phrases sont simples mais longues, comme si l'auteur entassait pêle-mêle ses idées. Les descriptions quasi-absentes au profit de dialogues parfois trop épurés. le livre se lit vite mais s'oublie tout aussi vite.
Un livre passable à mon goût !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Lou Bertignac a treize ans, un QI de 160, une maman dépressive et un papa fatigué. Pour son cours d'économie, elle doit présenter un exposé. Terrifiée par l'exercice, elle lance un sujet au hasard: les SDF. Sa route croise celle de Nolwenn - No - une jeune fille qui vit dans la rue. Après quelques semaines d'apprivoisement, No se laisse convaincre de livrer son témoignage pour l'exposé de Lou. Puis No disparaît. Déterminée à la retrouver, à l'aider, Lou finit par retrouver son amie. Mais No est "abîmée" par la vie dans la rue, et si les premiers temps des retrouvailles sont parfaits, le passé et les douleurs de No finissent par la rattraper. Pour Lou et son ami, le beau Lucas, sauver No est un rêve insensé, mais c'est le rêve de leur jeunesse.

Première impression globalement mauvaise. L'enchaînement des clichés sur les lycéens via une accumulation de marques fétiches, Converse et Eastpak pour ne citer qu'elles, m'a fait craindre la lecture d'un roman pour ados dissimulé sous une couverture pour adultes. J'ai eu de grosses difficultés avec la langue. le texte se lit très bien, facilement, le langage est simple et il y a beaucoup de formules d'oralité. Mais justement, il y en a trop et ça ne correspond pas au personnage. Lou est une jeune surdouée passionnée de tout et plus particulièrement de grammaire et elle parle comme tous les adolescents de sa e. Difficile avec ça de cerner le personnage.

Ce qui est aussi très agaçant, c'est entendre des leçons de morale de la part d'un personnage si peu crédible. le monde va mal, on le sait. Il y a quelque chose de pourri dans tous les royaumes, on le sait aussi. Mais qu'une gamine, même surdouée, nous déballe ses considérations naïves sur la marche du monde et les difficultés sociales, ça sonne complètement faux. Je cite: "On est capable d'envoyer des avions supersoniques et des fusées dans l'espace, d'identifier un criminel à partir d'un cheveu ou d'une minuscule particule de peau, de créer une tomate qui reste trois semaines au réfrigérateur sans prendre une ride, de faire tenir dans une puce microscopique des milliards d'informations. On est capable de laisser mourir des gens dans la rue." (p. 92)

L'histoire est jolie, même si je n'ai pas réussi à y croire. Ce petit bout de gamine qui veut sauver une grande gigue blessée par la vie, c'est le genre de choses qui fait vibrer la corde sensible. La figure de la jeune adolescente qui grandit et qui s'oppose à ses parents a déjà été traitée, et ici il n'y a pas grande chose de nouveau ni de convaincant. Je n'ai pas détesté ce livre, il m'a laissée plutôt froide. Trop de bons sentiments réunis dans si peu de pages, c'est assez vite écoeurant.

Lien : http://lililectrice.canalblo..
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J'ai perdu ce livre, c'est vous dire comme il avait de l'importance pour moi... Je ne lui ai rien trouvé d'exceptionnel : Il ne m'a pas fait rire ni pleurer. La boucle n'a pas été bouclée, tout comme dans "Les heures souterraines". Des questions restent en suspens, on peut tout imaginer et il n'y a pas de surprise... Je vais lire "D'après une histoire vraie" puis si ca ne me plait pas non plus, je dirai simplement que je suis insensible au talent de l'auteure.
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40% des sans-abri sont des femmes, mais elles sont invisibles : question de dignité ou de survie ? Pourquoi leur parcours les a menées dans la rue ? La réalité semble bien loin des clichés de la clochardisation et assez complexe.

Quand j'ai trouvé cet ouvrage lors d'une brocante du Secours Populaire, tout (la thématique + un auteur de talent + une bonne cause) semblait réuni pour de belles heures de lecture.

Un sujet en or que l'auteur traite grâce à l'histoire d'une adolescente surdouée, Lou, qui rencontre dans une gare une jeune-fille, Nolween, dit No, qui n'a que quelques années de plus sur l'Etat civil, mais beaucoup plus dans la vraie vie. Avec sa candeur Lou va essayer de sauver No. « No et moi » ou « Dans les yeux de Lou » sauf que la mayonnaise ne prend pas.

L'écriture est simpliste, enfantine (sûrement un parti pris de l'auteur), pétrie de bons sentiments et, et…cela ne décolle pas. Je ne me suis pas projetée et (pire ?) n'ai éprouvé aucune compassion pour No.
Pourquoi avoir parsemé le propos de marques (par exemple Eastpack) ? Pour toucher les ados (alors livre sur les ados pour les ados) ou tenter une opposition avec la vie consumériste et la vie dans la rue ?

Quelle douche froide après avoir lu « Rien ne s'oppose à la nuit » !

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No et moi, livre qui a connu un succès important mais dont l'influence (je trouve) sera moindre. C'est l'histoire d'une adolescente qui habite en France, et rencontre No, SDF comme tant d'autres. Mais voilà, je suis pas convaincue, des détails, trop de détails qui manquent pour que le livre ait un véritable impact. Delphine de Vigan résume plus qu'autres choses l'histoire de No, en quelques mots, "elle me raconte la solitude, l'incertitude, blablabla", mais qui n'était pas censé être au courant de ça? Franchement, ouvrez les yeux, je veux manquer de respect à personne mais ouvrez les yeux et rendez-vous compte que ce livre au style d'écriture parcouru de phrases longues avec là où on pourrait mettre des points des virgules n'entre pas dans une concurrence avec Justine Lévy. Que malgré l'image médiatique qui annonce "livre dénonciateur", il ne traite que vaguement ce sujet. Pas assez de sensations, ni de tournis ni de coeurs qui se brisent à l'énonciation de moments, alors qu'il aurait dû être écrit POUR ça. Pour un réveil, une grosse claque mais moi j'ai rien eu.
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Ma critique va contrebalancer les cinq étoiles qui jalonnent cette page mais tant pis, je prends le risque! :)

Tout d'abord il faut savoir que je n'ai rien contre Delphine Vigan, au contraire même. Je l'ai découverte avec "Rien de s'oppose à la nuit", j'avais ensuite poursuivi avec un énorme coup de coeur pour "D'après une histoire vraie", puis me suis plongée dans "Jours sans faim", "Les heures souterraines", "Les loyautés". Bref, je partais même avec un a priori positif et une certaine appétence.

Comme d'habitude avec cette écrivaine, mieux vaut ne pas avoir les idées trop noires avant de lire sinon morosité garantie! Ce qui m'a le plus gênée est l'impression d'avoir entre les mains un roman pour les adolescents. Des personnages parfois un peu creux et pas toujours bien esquissés sont les héros d'une histoire pour sensibiliser le lecteur au sort des personnes qui vivent dans la rue. Tout ceci avec quelques incursions bien moralistes parsemées tout au long de l'ouvrage.

Je ne dirais pas que ce roman est sans intérêt car ce n'est pas le cas, surtout s'il s'agit de sensibiliser les ados à une thématique sociétale, mais dès la vingtième page j'avais hâte d'en finir.. Je ne sais pas si je préfère quand elle s'inspire de sa propre vie (Jours sans faim, Rien ne s'oppose..., ) ou si c'est simplement parce que son écriture s'est affirmée et enrichie au fil des années mais vraiment, je n'ai pas accroché, absence totale d'émotion.
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