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Parmi les livres qui ont profondément marqué ma vie de jeune lectrice, «L'histoire d'HelenKeller » de Loren A. Hickok (dans l'édition Folio Junior) occupe une place particulière. J'ai lu et relu des dizaines de fois le récit incroyable mais vrai de cette enfant de l'Alabama, devenue aveugle, sourde et muette dans sa petite enfance, qui sort de son isolement grâce à une jeune éducatrice, Ann Sullivan, qui lui apprend à signer dans la main.

#AngeliqueVilleneuve reprend cette histoire dans son roman mais contrairement à #LorenAHickok, elle choisit de raconter l'enfance d'Helen du point de vue de sa mère, Kate.

On découvre dans les mots sensuels et poétiques de l'autrice, l'amour fusionnel que partagent d'abord cette mère et son enfant, la détermination de Kate ensuite à ne pas laisser son entourage considérer sa fille comme folle, sa conviction aussi qu'Helen pourrait mener une meilleure vie, qu'elle n'est pas condamnée à la nuit.

Lorsqu'elle finit par convaincre son mari d'engager la jeune Ann, on partage l'ambiguïté de ses sentiments, entre la joie de voir son enfant s'ouvrir au monde et la triste certitude qu'il lui faudra bientôt la laisser prendre son envol.

L'écriture dit la violence de la situation d'Helen, et sait décrire avec une délicatesse folle la nature, les odeurs, les sons, ou la brutalité des gestes de l'enfant, les métamorphoses de ce petit être sauvage en enfant épanouie, et la révélation surtout, celle qui la fait entrer dans la lumière : « C'est comme si [...] le monde venait d'entrer dans cette enfant. » En effet, on ne peut qu'être bouleversée à la lecture du moment où passant sa petite main sous l'eau, Ann parvient à faire comprendre à Helen le nom de ce qui coule entre ses doigts en le signant dans sa paume.

Avec en arrière-plan l'Alabama de la fin de la Guerre de Sécession, A.Villeneuve décrit avec un talent l'histoire hors du commun d'Helen et nous émeut face au combat de cette mère d'une enfant différente. A découvrir !
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Helen Keller, tout le monde la connaît, a lu un livre sur elle, ou son récit autobiographique, ou une BD. Son histoire extraordinaire est un sujet d'étude fabuleux et incite à réfléchir à la notion de handicap.

En revanche, personne n'avait encore osé raconter cette histoire du point de vue de la mère, Kate, celle qui a sûrement le plus souffert de cette situation. Angélique Villeneuve l'a fait.

C'est un sacré pari de raconter une biographie selon un angle tout à fait fictif, puisqu'on ne sait rien de ce qu'a vécu réellement la mère d'Helen. Ses émotions, ses craintes, ses espoirs, sa jalousie vis-à-vis d'Annie Sullivan, l'auteure en a fait sa matière, elle les a façonnés à sa main, avec ses mots, ses phrases et j'avoue que le résultat est plutôt réussi.

Certes, l'auteure s'est appuyée sur des faits véridiques, mais il a fallu qu'elle se mette dans la peau de ce personnage pour rendre ce texte personnel, pour lui donner ce regard si particulier et si éclairant. L'accent est mis sur les sensations, sur ce que cette mère éprouve à chaque fois que sa fille fait ou ne fait pas, à chaque fois qu'elle malmène son monde, qu'elle tyrannise son entourage. C'est presqu'un livre tactile, tellement on perçoit nous-mêmes les choses comme si nous touchions cette petite fille, comme si nous recevions des coups de griffes suivis de coups d'amour.

L'amour pour sa fille transpire par tous les pores des lettres et des mots, il est envahissant.

Kate est déterminée à sauver sa fille, à faire d'elle un être humain et non un phénomène de foire que d'aucuns voudraient voir enfermée.

J'avoue avoir eu du mal à passer les trente ou quarante premières pages, je n'arrivais pas du tout à m'accorder aux mots, ils ne provoquaient aucune émotion en moi, j'en étais consternée. Et puis peu à peu, c'est venu, malgré moi. Il faut se laisser prendre par la main et vivre à la fin du XIXème siècle dans un Sud marqué par la guerre de Sécession, au milieu des noirs ayant gagné une fausse liberté, et des hommes blancs sûrs de leur bon droit. Il faut se laisser envahir par l'amour d'une mère pour sa fille.
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C'est une très belle surprise que ce roman français. Je n'avais encore rien lu de cette écrivaine, et j'ai maintenant très envie de rattraper mon « retard ».

Ce roman explore avec sensibilité et chaleur, les tripes et les pensées de Kate, la mère d'Helen Keller. Nous sommes en Alabama fin du 19ème. Kate vient d'ailleurs, du Nord, Elle est jeune mariée.

Elle a une relation charnelle, forte avec son bébé devenu aveugle suite à une forte fièvre. Elles sont inséparables. Angélique Villeneuve nous donne merveilleusement accès à ce lien presqu'animal qui les enveloppe. Nous sommes aussi des mammifères, les odeurs, le toucher, les sens emplissent l'écriture de ce roman d'une facture sensuelle et charnelle.

Extrêmement touchant et réussi, j'ai adoré être en empathie avec Kate, ressentir ses tourments mais aussi ses joies. Dans un premier temps, Angélique Villeneuve nous raconte la lutte pour sauver Helen, puis la vie avec Helen malade dans un duo mère-fille ensauvagée et empli d'amour.

Enfin la 3ème partie aborde l'arrivée d'une Miss Sullivan de l'institution des aveugles de Boston, qui va s'installer chez eux pour éduquer Helen.

J'ai partagé avec émotion les sentiments paradoxaux de cette mère vis-à-vis de cette Miss, qui l'éloigne de son enfant tout en la faisant tant progresser.

Les liens du couple sont aussi finement décrits dans cette Amérique puritaine, tout comme ceux de Kate avec les gens de la plantation, elle qui n'a pas grandi dans le Sud esclavagiste, même s'ils ne plus esclaves mais encore tellement asservis par ailleurs.

J'ai aimé chaque ligne de ce superbe roman si empli de sensations. Ce qui précisément, selon moi, fait le coeur et le sel de la Vie. C'est profond, bien écrit parce qu'authentique avec intelligence et coeur, sans raccourcis simplistes et c'est absolument extraordinaire de compréhension d'une femme à une autre femme de sa situation d'amour fort, complexe, et si vivante !

C'est une très belle réussite que ce roman à l'écriture élégante et vibrante que je vous recommande chaleureusement.
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1880. Dans une plantation en plein coeur de l'Alabama, Kate Keller est une jeune mariée qui doit s'affirmer afin de trouver sa place dans son nouveau statut d'épouse. La naissance d'Helen illumine alors son quotidien. Mais, à l'aube de ses deux ans, la fillette est victime d'une terrible fièvre aux conséquences irrémédiables. Devenue brutalement aveugle, sourde et muette, l'enfant s'enferme dans un monde obscur, uniquement guidée par le contact de sa mère. Alors qu'aux yeux de tous Helen est considérée comme folle, Kate ne perd pas espoir et ne cesse de se battre pour le bien-être de sa fille.

Si le destin d'Helen Keller m'était familier, cette biographie romancée, centrée sur sa mère, apporte une autre dimension à la vie incroyable de cette enfant devenue quelques années plus tard la première femme handicapée diplômée.

On découvre au travers de ce superbe récit le rôle déterminant qu'a joué Kate tout au long de la jeunesse d'Helen. Une mère courageuse, déterminée mais qui doute également, parfois même dépassée par les échecs successifs et le comportement sauvageon de sa fille.

Angélique Villeneuve se glisse avec talent dans la peau de cette mère qui traverse le pire. Par le biais de sa plume sensible, elle comble les blancs de la vie de cette femme restée dans l'ombre d'Helen avec pour toile de fond une Amérique ségrégationniste. 

Ses mots esquissent avec finesse la relation qui unit la mère à la fille. Cet amour fort, quasi-exclusif qui les lie et qui sera remis en cause par la venue d'Ann Sullivan, l'éducatrice. Car Helen devra s'éloigner de Kate afin qu'elle puisse enfin prendre son envol.

J'ai été happée, envoûtée par ce très beau portrait de femme tout en nuances. Tous nos sens sont en éveil dans ce roman vibrant d'amour maternel.

Une lecture magnifique. 
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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Angélique VILLENEUVE magnifie l'itinéraire de Kate et Helen KELLER, devenue écrivaine et militante politique, la première femme handicapée à être diplômée de l'université.
Dans une plume d'une extrême sensibilité, presque cinématographique, l'écrivaine brosse le portrait détaillé d'une époque, de la vie d'une famille américaine, d'un environnement naturel aussi. Il y a des descriptions de paysages tout à fait exceptionnelles.
Ce roman est profondément lumineux, c'est un formidable message d'espoir.
Lien : http://tlivrestarts.over-blo..
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La Belle Lumière ( Angélique Villeneuve) le Passage - 238 Pages )

Un beau cadeau le prêt de ce livre !
Je connaissais l'histoire d'Helen Keller depuis bien longtemps.
Ce roman nous la raconte d'une façon bien différente. La romancière a voulu se mettre dans le personnage de Kate, la mère.
Si vous aviez une petite fille sourde, muette, aveugle ?? et dans les années 188O en Alabama ??
Nous partageons leurs doutes, leurs vies, leurs joies. Une famille du Sud entourée de leurs anciens esclaves.

Oui une belle lumière ce roman qui nous donne l'Espoir de trouver toujours des moyens et de lutter toujours.
Ayant vécu avec un grand oncle aveugle de guerre, je peux vous certifier que j'étais toujours surprise quand il savait que j'arrivais, jamais il ne sait trompé. Il lisait le braille. Il se tenait au courant des actualités.
Une pépite à lire
Mireine
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Je me souviens avoir lu l'histoire d'Hellen Keller. Je devais avoir une dizaine d'années à peu près. J'avais alors été marquée par l'histoire incroyable de cette petite fille sourde, aveugle et muette. Je n'ai jamais pu oublier cette scène où elle comprend son premier mot :eau. Helen Keller a déjoué tous les pronostics sur son avenir, malgré son handicap elle a étudié, écrit, voyagé, elle s'est battue pour le droit ds femmes, s'est engagée politiquement. Une femme au destin fascinant.

Mais dans son roman, Angélique Villeneuve ne nous raconte pas l'histoire d'Helen, pas directement du moins, mais elle se met à la place de Kate, sa mère. C'est l'histoire de l'amour d'une mère pour son enfant, une mère qui ne veut pas baisser les bras, qui ne veut pas se résigner, qui veut ramener sa fille dans le monde.

Cette lecture m'a offert un sentiment de proximité rare avec le personnage. On dit parfois que certains auteurs nous embarquent dans leur histoire, mais là j'ai vraiment eu un sentiment d'immersion totale. L'impression de voir à travers les yeux de Kate, de ressentir ses émotions, cette vague immense d'amour pour son enfant, pour cette fillette qui déclenche le malaise chez la plupart des gens qui pensent qu'au final il aurait mieux valu qu'elle ne survive pas à sa fièvre, cette colère qui la porte face à l'injustice qui a frappé sa fille, son espoir de libérer sa fille, de la ramener et de lui offrir la lumière dont elle a privée. Cette lumière c'est celle des mots, de la communication et de l'éducation, qui permet à Helen de trouver sa place dans le monde. Même si pour cela Kate devra couper le lien fusionnel qui l'unit à sa fille et la laisser partir avec cette institutrice qui lui a offert les mots.

Je n'avais jamais lu Angélique Villeneuve avant et je me demande : est-ce qu'elle écrit toujours comme ça ? C'est éblouissant de beauté. En parlant de ce livre, Nicole a utilisé le terme « grâce ». Oui, c'est bien ça, ce livre est habité par la grâce. Et ce titre… Sublime ! .
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Helen Keller a été la première femme avec un handicape ayant obtenu un diplôme universitaire. A 19 mois, elle a été victime de fièvres qui l'ont rendu sourde, muette et aveugle.
Ici c'est essentiellement l'histoire du point de vue de Kate, la mère d'Helen, qu'imagine l'auteure, un combat contre elle même, contre la famille et parfois même contre son mari qui considère Helen comme folle. Alors que la question de l'internement se pose, Kate convainc son mari de faire appel à une éducatrice qui enseigne dans une école pour aveugles, Miss Sullivan.
Et la première chose qu'elle devra faire c'est dompter cette petite fille de 6 ans que personne n'a su canaliser.
Il y a de la tristesse chez Kate, de la culpabilité, de la colère mais jamais de résignation, toujours de l'espoir pour que sa fille trouve une place dans ce monde. Et une fois l'enseignante engagée pour donner une éducation à sa fille, elle sera spectatrice de la métamorphose puis actrice. Elle s'efforcera d'apprendre, elle aussi, la langue des signes mais surtout elle se fera violence pour ne pas intervenir dans les méthodes d'instruction de cette nouvelle enseignante et la laisser partir pour lui assurer un avenir.
C'est une belle histoire sur cet amour maternel qui a su porter Kate, la faire aller de l'avant, tenir tête à la famille pour ne pas faire interner sa fille, la défendre pour lui trouver une place en misant sur l'éducation.
C'est une belle écriture, très délicate qui met en valeur cette histoire extraordinaire et si touchante.
La lumière c'est celle vers laquelle Miss Sullivan va guider son élève mais c'est aussi ce beau style limpide, efficace et juste car il n'y a pas besoin de plus pour nous décrire l'ambiance de l'Alabama à la fin des années 1880, avec ces domestiques noirs discrets dans la maison. La nature est omniprésente et le tout est très sensuel car c'est à travers le toucher qu'Helen communiquera avec le monde.
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Je connaissais comme tout le monde le parcours exceptionnel de la petite Helen Keller, sourde, muette et aveugle, mais sans plus et je ne m'étais jamais interrogée sur le contexte familial, notamment la mère, Kate, curieusement absente des récits officiels.

C'est dans cette absence que s'est glissée l'auteure, pour redonner une visibilité à cette femme sans qui, peut-être, Helen n'aurait pas eu la même chance de progresser. Je suis assez méfiante devant les biographies romancées, mais là c'est une parfaite réussite. Nous sommes en Alabama, dans les années 1880 ; les esclaves sont tout justes affranchis, pourtant rien ne bouge vraiment. La guerre de sécession n'est pas loin dans les esprits. Kate épouse trop jeune un ancien officier confédéré, mariage décevant dont elle se console à la naissance d'Helen, adorable petite fille, vive et remuante.

Une fièvre terrible la frappe soudainement avant ses deux ans. Elle survivra, mais est devenue sourde et muette, enfermée dans un monde inaccessible aux autres. La quête de Kate commencera, à la recherche de médecins capables de tirer la petite Helen de là. Il faudra beaucoup plus tard l'arrivée d'Anne Sullivan, éducatrice innovante, pour révéler toutes les capacités de la fillette.

Je me suis rarement sentie autant au coeur d'une histoire, grâce à l'écriture sensuelle, brillante, sensible de l'auteure qui fait sentir au plus près les corps à corps mère-fille, les ruades d'Helen, ses comportements débordants, envahissants pour tout l'entourage. Kate n'abandonne jamais le combat pour sa fille. Elle finira même par accepter la contrainte de la présence d'Anne Sullivan entre elles, rompant le lien très fusionnel qu'elles avaient.

C'est une superbe roman et un beau portrait de femme et de mère. J'espère qu'il trouvera la place qu'il mérite dans cette rentrée littéraire encore pléthorique.
Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Deux mains, deux coeurs, un lien.
Alabama 1878, Kate vingt-deux ans épouse Arthur, un veuf qui a vingt ans de plus qu'elle et deux adolescents. Ils vivent dans la famille d'Arthur. 1880 née Helen, mais moins de deux ans plus tard, l'enfant en proie à de terribles fièvres survivra par miracle mais sortira de cette maladie, aveugle, sourde et muette. le livre ne raconte pas pour la énième fois la vie d'Helen Keller, il nous parle de cette jeune maman, terrassée par cette épreuve mais aussi combattante, envers et contre tous.
Le titre fabuleux « La belle lumière » a évoqué pour moi deux mains celle de l'adulte et de l'enfant unies mais qui peu à peu se détache dans un rai de lumière, le devoir accompli, celui de laisser partir l'enfant et ce lien indéfectible qui fait que mère et enfant restent liées à jamais.
« Les coups portés contre l'arbre ont cessé, et dans le silence, à mi-chemin, l'enfant finit par se figer puis vacille, écarte les jambes pour se stabiliser. le haut de son corps bascule. Son visage offert au ciel se plisse, sa gorge gronde et ses paumes se tendent vers les arbres. Par intermittence, de la main droite elle frotte sa joue. Kate connait ce geste. Elle l'attendait. C'est pour la mère qu'il est né dans la main de la fille. La joue frottée. C'est par ce geste que la petite est à elle et qu'elle est à Helen. »
Il faut beaucoup d'amour pour affronter le handicap, le regard des autres, les chuchotements qui disent de l'enfant qu'elle est folle et qu'il aurait été préférable qu'elle meure.
Combien dans son entourage disent qu'il faut mettre l'enfant à l'asile. Cacher la différence, enterrer vivants ceux qui sortent de la norme.
Kate malgré son jeune âge va chercher comment faire pour que sa fille communique et devienne autonome.
On doit reconnaître qu'Arthur la suivra dans ses démarches, il sera présent.
Car cette petite fille pleine d'énergie, est un animal sauvage, elle sent que le monde ne lui est pas accessible, alors elle est emplie d'une colère, qui fait penser aux orages violents.
La tempête est toujours à fleur de peau chez Helen.
L'écriture de l'auteur a une grâce unique, elle nous prend par le coeur ne nous lâche pas. Elle tisse des phrases sublimes, et l'incipit nous plonge dans le réel de cet enfant et de sa mère.
La souffrance de l'une est la souffrance de l'autre, chaque pas est un pas vers l'autre, le monde s'ouvre.
La lectrice que je suis à aimer lire avec tous les sens en éveil, chaque phrase nous fait éprouver ces mots qui coulent avec limpidité.
Il faut beaucoup de courage à une mère pour affronter les réalités mais encore plus pour lâcher la main de l'enfant et la laisser vivre sa vie.
C'est une véritable performance de se glisser dans la peau de son personnage mais un véritable tour de magie de faire que le lecteur s'y glisse aussi.
J'ai beaucoup pensé à toutes les familles qui se battent pour la reconnaissance de la différence et le droit à la vie, tout simplement.
Comme l'écrivait Victor Hugo :
« Deux mains jointes font plus d'ouvrage, sur la terre, Que tout le roulement des machines de guerre. »
©Chantal Lafon


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