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Karla, une jeune femme de 25 ans, retourne en Afrique du Sud après 2 ans d'absence et retrace ses années d'enfance avec humour et nostalgie mais aussi une certaine amertume. Elle parle de sa mère, de sa soeur, du divorce de ses parents, de ses différentes écoles, de son père et sa nouvelle compagne puis enfin de la maladie de sa mère. le début des conflits et de la crise politique et économique au temps de la ségrégation raciale sont au deuxième plan.

Cette enfance sous le régime de l'apartheid me fait penser un peu aux albums de Marzi et ses souvenirs d'enfance sous le régime communiste en Pologne que je vous recommande également, si vous ne les connaissez pas encore.

Lien : http://edytalectures.blogspo..
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Ce roman graphique a des qualités, certes, jamais il n'ennuie, mais il y manque quelque chose : ni la vie familiale de l'héroïne, ni les conditions historiques qui étaient celles de l'Afrique du Sud des années 80, ne sont suffisamment approfondies. Les crises familiales et celles de l'Apartheid sont vues avec distance, on n'apprend pas grand chose sur ces dernières, ce qui est bien dommage. Il est vrai que le regard d'une enfant aurait rendu peu vraisemblable un compte-rendu politique et social des évènements.
Seul le personnage de la mère est réellement vivant, on s'y attache. Les autres protagonistes ne m'ont pas beaucoup intéressée.
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Karlien de Villiers revient sur son enfance et son adolescence dans l'Afrique du Sud des années 80.
Elle met en images ses souvenirs d'enfance pour ce qu'ils sont : des épisodes forcément subjectifs et partiaux.
Car le thème principal de cette histoire est la séparation des parents de l'auteure, le remariage du père, puis la maladie et le décès de la mère.
L'autobiographie en BD est à la mode et, comme beaucoup, de Villiers l'utilise comme un exutoire à charge contre celui qui, pour elle et pour sa soeur, est le principal responsable de leur mal-être et des problèmes de leur vie : leur père. Certes, celui-ci est loin d'être sympathique (et sa nouvelle femme moins encore) mais j'ai trouvé que le tout manquait cruellement de sentiments. Certes, ils sont cités mais je ne les ai quasiment pas ressentis et le dessin très froid, irrégulier et plutôt naïf, augmente encore le manque d'émotion.
Pour ce qui est de la question de l'apartheid, c'est la même chose. Elle est évoquée, vaguement développée mais sans émotion.
J'espérais plus, j'espérais mieux.
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Je suis partagée après la lecture de cette BD. D'un côté, j'y ai découvert beaucoup de choses sur la vie en Afrique du Sud dans les dernières années de l'apartheid et j'ai été émue/révoltée/choquée par ce que l'autrice a vécu au sein de sa famille. de l'autre, je n'ai pas bien compris ce que voulait véritablement raconter Karlien de Villiers. Je soupçonne qu'elle ait plutôt voulu parler de sa vie, mais qu'elle se soit sentie obligée d'y associer le contexte politique pour davantage intéresser le public, en particulier étranger. Il me semble que cet aspect est cependant traité de manière trop superficielle.
L'autrice rend compte, mais pas assez en profondeur à mon goût, des divisions au sein de la population blanche vis-à-vis de l'apartheid lorsque celui-ci était en vigueur, mais de plus en plus contesté. Ce roman graphique est aussi (et je dirais surtout) le récit d'un divorce et d'une enfance assez dure vus à hauteur d'enfant. En résumé : Une BD à lire pour ses tranches de vie dans une société afrikaner fortement corsetée par la religion et gangrenée par le racisme, mais qui pèche par son message un peu brouillon.
Lien : https://des-romans-mais-pas-..
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Dans Ma mère était une très belle femme, l'auteure, Karlen de Villiers, nous raconte son enfance en Afrique du Sud, dans les années 80. Elle nous parle de ses parents et de leur divorce, de la nouvelle femme de son père, de sa soeur, de la maladie de sa mère et tout un tas de choses qui l'ont marqué petite.
Ce fut une lecture agréable malgré des graphismes qui ne m'ont que moyennement plu.
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J'aime bien ce genre de roman graphique qui fait penser totalement à la démarche qu'avait déjà entrepris Marjane Satrapi avec son Persepolis. En l'espèce, l'auteur Karlien de Villiers nous fait revivre sa jeunesse dans l'Afrique du Sud au temps de l'apartheid. J'ai trouvé son récit très juste. Elle va vivre le divorce de ses parents puis la perte de sa mère, autant de points communs qui peuvent nous rapprocher. Ce qui est intéressant, c'est de mêler l'histoire de sa famille à celui d'une toile de fond avec la chute du régime de l'apartheid. Pour autant, on n'entendra jamais parler de Nelson Mandela. Curieux, n'est-ce pas ?

J'ai admiré le fait qu'elle n'a pas inventé un personnage d'enfant qui aurait pris des positions anti-apartheid en étant politiquement engagé. Non, elle a voulu montrer la réalité qui existait comme des familles qui menaient une vie normale en plein milieu d'un conflit politique. de même, le portrait de sa mère est celui d'une femme naïve au plan politique et complice de l'apartheid par sa passivité face à ce régime entretenu également par la propagande. Ce n'est pas pour autant qu'elle aimait sa mère au point de l'idéaliser.

Franchement, ce témoignage authentique m'a plu par sa sincérité.
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Enfance, autobiographie de l'auteur née dans une famille blanche en Afrique du Sud sous l'Apartheid. La situation est vue avec un regard d'enfant qui intègre l'Apartheid, le considère comme normal car éduquée à l'école et en famille avec des idées de ségrégation.
L'histoire de la famille est imbriquée dans celle du pays, la famille le couple formé par ses parents se dissout, se désagrège, sa mère meurt d'un cancer comme le pays est gangréné par la violence, la politique d'apartheid qui n'est plus tenable, les sanctions internationales qui ruinent le pays.
De grands aplats de couleurs, un graphisme soigné, précis et plusieurs pages à la fin de l'album consacrées à la conception de la bande dessinée.
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Cette lecture m'a laissé un sentiment de gâchis, donc de tristesse. Toutes ces vies à vau l'eau, celles de cette famille, celles de cette partie du monde. Et une belle réussite que cette BD. le graphisme est très cadré, sec, étroit, étouffant. Quant aux couleurs, aucun éclat.
Mais comment pourrai-il en être autrement pour cette jeune femme, ballotée, ignorée. Seule la mère irradie par moment. Mais si faiblement.
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Le roman graphique autobiographique est à la mode et ma foi, certains s'en sortent mieux que d'autres.

Non que l'ouvrage de Karlien de Villiers soit inintéressant mais il lui manque ce petit plus émotionnel qui permettrait de le hisser au niveau d'un David Small, d'un Craig Thompson ou d'une Marjane Satrapi même si Karlien de Villiers avoue reconnaître cette dernière comme une référence de taille.

Certes prendre la température de la vie quotidienne en Afrique du Sud dans les années 80 est instructif mais j'ai eu l'impression d'assister à une suite de moments décrits de façon factuelle. Même si des éléments douloureux de sa vie familiale sont révélés, ils le sont avec une mise à distance et un détachement assez froid. du coup, le destin de ces 2 soeurs presque orphelines nous laisse de glace.

C'est étonnant car même si Karlien de Villiers nous donne à lire une histoire plutôt personnelle, le sentiment final est qu'elle le fait en ne livrant rien d'elle-même.
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Dans cet ouvrage graphique nous suivons le récit autobiographique de Karlien de Villiers surnommée Karla. Elle est née et a vécu en Afrique du Sud et appartenait à une famille de la classe moyenne. 💬 Elle raconte ici son enfance durant les années 1970-80, basée sur les conflits du pays avec le régime de l'apartheid. Au delà de toutes ces histoires politiques, qu'elle ne comprenait que peu lorsqu'elle était enfant, elle décrit son quotidien familial. Les chamailleries partagées avec sa soeur, le divorce de ses parents, le remariage de son père avec Anna et aussi la disparition tragique de sa maman. Nous la retrouvons dans l'ouvrage avec quelques planches durant les années 2000 où, devenue adulte, elle revoit son père et sa soeur et nous expose ce qu'ils sont devenus quelques années après. ✊🏽

Une bande dessinée assez intéressante, basée sur du vécu. La politique de l'apartheid est cependant un sujet que je ne connais que trop peu et qui est abordé avec des termes qui, à mon goût restent assez complexes. L'auteure a tout de même su faire une bonne transition entre ce régime qui a bercé son enfance et sa vie familiale.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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