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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une lecture qui change de l'ordinaire : un recueil de poésie CONTEMPORAINE : chose plutôt rare que de le lire un poète contemporain, et après un énorme coup de coeur avec "Mes forêts" de Hélène Dorion, j'ai voulu retenter l'expérience pour enrichir ma culture en poésie, embellir de poésie mon âme et swinguer sur les sons et les images.

Bof, en fin de compte, je n'ai pas trop swingué, souri devant quelques beaux poèmes originaux mais pas de coup de coeur. Et parmi de beaux poèmes qui sortent du lot, j'ai quand même trouvé la majorité des poèmes simples, parfois inintéressants, je n'y ai pas été sensible du tout.

J'ai écrit mes poèmes préférés dans les citations de l'auteur.

Je ne suis pas sûre que cette lecture me restera en tête, peut-être aurai-je le plaisir de redécouvrir quelques poèmes parmi les meilleurs que j'ai trouvé.
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Petite déception, après avoir lu et aimé Tenir tête à l'orage l'année dernière. Quatre ans séparent les deux recueils, celui-ci ayant été publié en 2014.
Comme dans le précédent, Thomas Vinau privilégie le bref, de courts voire très courts poèmes destinés à transfigurer le quotidien en y insufflant un élément légèrement décalé. La nature y tient une place privilégiée, comme l'annonce le titre.
Pourtant, je ne retrouve pas à cette lecture le plaisir et l'étrangeté du précédent, la faute sans aucun doute à une grande partie des poèmes ici, trop triviaux pour que je les apprécie pleinement, ou encore à la déception de certains d'entre eux qui m'ont fait penser à de petits soufflés qui se dégonflent lamentablement avant d'avoir pu les apprécier.
J'ai trouvé ces poèmes- pas tous, non, heureusement - moins travaillés, ou encore moins inspirés, et je n'y ai pas retrouvés cette étincelle, minuscule soit-elle, qui transfigure le monde.
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Thomas Vinau prône une poésie de l'infime, du quotidien dans lequel il ne se passe pas grand-chose si ce n'est une femme qu'on aime, un enfant qui s'amuse et la pluie qui tombe sur le monde et sur nos espoirs et désillusions.

« Je défends une poésie sans chichi, sans lyrisme excessif, une poésie du présent. » (p. 271)

Continuer

« Beaucoup de choses

Se bousculent en moi

Beaucoup de colère

Et d'amour

De la peur aussi

Bien sûr

Cette tendresse

De prédateur

Cette impression de vivre

Comme un ciel d'orage

Orange

Balafré de soleil. » (p. 24

Recyclage

« Je me sers

D'un toboggan d'enfant

Comme chaise longue

Je me sers

De l'herbe haute

Comme déodorant

Je me sers

Du ciel foutraque

Comme cahier de brouillon. » (p. 147)

Mais il est très difficile de dire l'infime, et quelquefois un éclat de magie transparait entre les lignes, mais quelquefois aussi le poème tombe à plat, trop banal pour être noté.

A flirter avec la simplicité, on risque de rencontrer la médiocrité, tant la frontière est ténue.

Un recueil que je qualifierais donc d'inégal, je n'ai pas été totalement charmée par cette poésie chantre de la simplicité.


Lien : http://www.lecturissime.com/..
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