AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,36

sur 74 notes
Une petite gourmandise que ce récit qui se savoure le sourire aux lèvres, un peu désuet, charmant et apaisant.
D'un côté, Edward, nonagénaire, juste veuf, inconsolable après le décès de son épouse et de l'autre Isabel, jeune femme de 40 ans, journaliste, tout juste installée à New York dont le couple bat de l'aile. A l'initiative de la fille d'Edward, au loin et inquiète pour son père, Isabel accepte de partager des soirées avec Edward qui vont consister en de délicieux repas savamment élaborés par lui.
Si au départ Isabel a accepté pour son amie de se rendre chez Edward, en réalité, va naître entre eux une tendre complicité faite d'échanges, de complicité, de conseils avisés de la part du vieil homme pour qu'Isabelle prenne confiance en elle et sorte de sa coquille.
Un hymne à la lenteur, au temps qui s'égrène doucement, à la bienveillance aussi.
Le récit est bien écrit et se lit avec plaisir. le lecteur y découvre un New York loin des cartes postales.
Pourtant, même agréable, ce récit ne me laissera pas un souvenir impérissable en raison d'un certain ennui au final et d'une répétition au fil des chapitres ponctués par le menu du soir.
Lu dans le cadre du Jury Lectrices de Elle 2018

Commenter  J’apprécie          40
Deux séparations, l'une imposée, l'autre désirée. Deux êtres en peine que leur douleur va rapprocher dans l'intimité de repas pris ensemble. Un très vieil homme et une femme mure, l'un presque arrivé au bout du voyage, l'autre au moins à un de ses tournants essentiels.
Un peu à la manière de ces auteurs japonais que j'affectionne tant, un peu comme Taniguchi nous a conté les dérives culinaires de ses promeneurs solitaires, Isabel Vincent avec délicatesse et simplicité nous raconte ses rencontres avec Edward au cours de diners amoureusement préparés.
Alors que l'on perd ses repères, le confort d'un petit appartement, de bons vins et un vrai repas chaud réconfortent le corps et l'âme. Et Edward surmontant sa propre peine va, par amour de l'autre, mettre tout son coeur dans la préparation de chacune de ses rencontres avec Isabel qu'il va tenter de sauver de la dépression.

Ce texte simple cache en réalité tellement de questionnements sur nos vies : la séparation, la fin d'une existence passée aux côtés d'un être aimé, l'approche de la mort, la solitude au milieu des autres, nos apparentes frénésies de fausses communications, l'écart des générations et des cultures qu'il serait stupide de croire qu'il veut nous parler de cuisine !
Et comme si toute cette richesse d'aquarelle ne suffisait pas, il y a aussi New-York, ses habitants, ses quartiers, ses boutiques snobinardes ou populaires, ses artistes à la Woody Allen. J'ai lu ce livre avec régal tout en consultant Google maps et en me baladant virtuellement dans la grande Pomme, mais aussi en allant comprendre comment se prépare une "glace de viande" !
Un très beau moment d'humanisme et de découverte et un grand merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour cet envoi.

Commenter  J’apprécie          100
J'ai lu cet ouvrage dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle et s'il n'y avait pas eu cette obligation en quelque sorte, j'aurais laissé tomber très rapidement cette histoire de rencontres et de repas. Ce n'est pas que je n'aime pas la cuisine ou la gastronomie mais lire des chapitres qui évoque les marottes culinaires d'un vieil homme n'ont pas fait frémir mes narines. Et d'ailleurs si chaque chapitre commence avec l'annonce d'un menu, on ne sait presque rien des recettes suivies, tout juste a-t-on quelques doses de savoir-faire. J'ai bien saisi que ces repas ont permis à l'auteur de reprendre le contrôle de sa vie, d'oser finalement aller de l'avant, en gros se séparer d'un mari devenu encombrant mais j'ai eu du mal à comprendre l'influence de ce monsieur, certes respectable mais plutôt conservateur qui voit dans une robe noire seyante et un tube de rouge à lèvres les moyens de se sentir femme. Qu'il ait des conseils culinaires à offrir, pourquoi pas ? Mais je n'ai pas réussi à m'émouvoir autant devant les recettes que devant ce couple improbable.
Lien : https://labibdeneko.blogspot..
Commenter  J’apprécie          140
Isabel est sollicitée par une amie qui s'inquiète du moral de son père nonagénaire, dévasté par le décès de sa femme. Pour oublier son couple qui bat de l'aile, la quadragénaire accepte de rencontrer Edward lors d'un dîner.

C'est l'occasion pour ce dernier de dévoiler ses talents de cuisinier en lui préparant des mets succulents autour d'un bon verre et d'échanger sur leurs vies respectives.

Ces dîners vont peu à peu devenir réguliers. Des moments apaisants, des soirées synonymes de refuge face aux tracas du quotidien pour ces deux âmes esseulées.

Un récit autobiographique destiné à tous les amoureux de la cuisine car chaque chapitre s'ouvre sur le menu du dîner. On retrouve également des détails concernant la préparation des plats réalisés par Edward qui partage avec le lecteur sa passion culinaire. de quoi nous mettre l'eau à la bouche et éveiller nos papilles.

Une rencontre peu commune qui aboutira à une belle amitié. On ressent d'ailleurs lors de la lecture l'affection qu'éprouve l'auteure envers Edward.

Un joli récit qui nous offre à la fois une savoureuse balade culinaire et une réflexion sur le sens de la vie. Des dîners aux vertus thérapeutiques à déguster avec un bon verre de martini.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
Commenter  J’apprécie          20
Un document qui se lit comme un roman, il pourrait d'ailleurs se retrouver dans la sélection romans tant la frontière entre récit et roman est aujourd'hui floue avec la pléthore de productions d'inspiration autobiographique. Mais revenons à Edward, un sympathique nonagénaire new-yorkais, fantastique cuisinier qui aime recevoir. Malheureusement, il vient de perdre sa femme Paula et sa fille, habitant loin, propose à l'auteure, Isabel Vincent, d'aller dîner chez lui pour rompre sa solitude et atténuer son chagrin. Isabel traverse alors une période compliquée, son mariage bat de l'aile et elle se retrouve isolée avec sa fille dans un modeste appartement. Ces dîners chez Edward, qui vont devenir récurrents, vont leur permettre à tous les deux de retrouver goût à la vie et de partager leur amour des bons plats.
C'est un roman autobiographique qui se déguste au sens propre comme au sens figuré, à l'instar des titres de chapitres qui sont les menus d'Edward et des descriptions des recettes du vieil homme. Ces passages sont sympathiques mais, ne cuisinant pas, je les ai lus rapidement sans en apprécier le sel. Ils m'ont paru longs et pas toujours nécessaires même s'ils font l'originalité du récit. Je n'ai pas été transporté par la cuisine d'Edward mais j'ai trouvé dans le récit de la tendresse, de l'humour et de la bienveillance. C'est une histoire d'amitié hors du commun qui fait naître de l'empathie et beaucoup d'affection à l'égard des deux personnages. Au fil de leurs dîners, nous en apprenons davantage sur leur passé, leurs blessures, leurs vies tout simplement et c'est très touchant.
L'écriture est simple, sans fioritures mais cela suffit à nous émouvoir et permet une lecture fluide et rapide. Je l'ai lu d'une traite à l'occasion d'un voyage en avion mais je ne suis pas sûre qu'il me reste en mémoire longtemps. Bref, une lecture sympathique et attendrissante mais elle ne me marquera pas durablement.
Lu dans le cadre du prix des lectrices ELLE 2018.
Commenter  J’apprécie          40
Isabel accepte d'aller diner avec le père d'une amie afin de rassurer cette dernière. Edward est un vieux monsieur passionné de gastronomie qui a perdu son épouse. Isabel est journaliste, maman d'une petite fille, son couple est en train de couler et elle va reprendre gout à la vie grâce à Edward, avec sa cuisine et son humour.

C'est une lecture que j'ai beaucoup aimé, pleine de délicatesse et de charme, avec laquelle j'ai passé un très bon moment. C'est une bulle de calme qui aborde simplement la vie et nous met l'eau à la bouche à l'évocation de tous les plats délicieux qu'Edward prépare avec attention et minutie. J'ai lu ce livre dans le cadre du Grand Prix des Lectrices Elle, pour la catégorie document, même s'il se lit comme un roman, et c'est une très jolie découverte.

J'ai aimé l'évocation des plaisirs de la table même si je suis bien loin d'être une fine cuisinière. J'ai trouvé la manière qu'a Edward de cuisiner très apaisante. le mélange des saveurs, le plaisir de déguster un bon plat, frais et fait maison nous font très envie durant la lecture. Et même si parfois la minutie et les détails semblent un peu redondants ou longs, j'ai tout de même eu l'eau à la bouche.
L'ambiance crée par le vieil homme avec la musique, le bon vin, donne une impression de chaleur, de confort qui invite à la confiance et à la confidence. Les rendez-vous d'Isabel et Edward sont des moments magiques, des petites bulles de sérénité, hors du temps. La vie frénétique de l'auteure et invitée semble bien loin, son quotidien animé de journaliste reste en périphérie du récit.
Mon avis complet ici: https://chronicroqueusedelivres.wordpress.com/2018/04/05/diner-avec-edward-isabel-vincent/
Lien : https://chronicroqueusedeliv..
Commenter  J’apprécie          20
Sous l'amicale pression d'une amie, Isabel accepte de dîner régulièrement avec le père nonagénaire de cette dernière. Repas raffinés, nécessitant des préparations complexes, mais aussi réflexions sur l'existence sont au menu.
Un texte agréable à lire, mais qui , au fil du temps distille un ennui poli. Edward est charmant mais n'a pas su me séduire. On avait déjà eu "Mange, prie, aime", nous avons droit ici à Mange et aime. Un peu court non ?
Commenter  J’apprécie          20
Dîner avec Edward une ou deux fois d'accord, c'est une expérience intéressante, mais de là à en faire tout un livre je suis sceptique. D'abord parce que cela a fatalement un côté redondant, ensuite parce que les détails culinaires m'ont rapidement ennuyé (il faut dire que les livres de cuisine ne m'ont jamais attirés), enfin parce que le personnage d'Edward m'a beaucoup déplu par certains côtés. Sous ses abords de gentleman et de charmant vieux monsieur Edward cache un homme autoritaire et macho qui ne m'a pas du tout séduite mais m'a agacé.
Laisser penser qu'une nouvelle robe et du rouge à lèvre peuvent révolutionner la vie d'une femme et la rendre subitement heureuse est beaucoup trop cliché à mon goût. de plus le personnage d'Isabel est terriblement fade et ennuyeux. Elle n'a aucune personnalité ce qui devient rapidement lassant.
Alors oui Edward est d'une autre génération ce qui peut expliquer son côté macho, j'aurais d'ailleurs très bien pu ne pas m'en offusquer si les autres personnages avaient rééquilibré la balance en adoptant un comportement plus contemporain mais ce ne fut pas le cas. J'admets volontiers qu'Edward a la classe pour un vieux monsieur et que certains passages sont assez touchants mais l'impression qui domine en refermant le livre demeure l'ennui et l'agacement.
Commenter  J’apprécie          110
Quand la cuisine est un baume pour les peines de la vie, pour les deuils,, les renoncements, les échecs sentimentaux...
J'ai d'abord été séduite par cette rencontre insolite entre une quadragénaire mélancolique, au bord du divorce, et ce vieux monsieur qui ne parvient pas à faire le deuil de la femme de sa vie.
New-York qui s'agite et deux âmes seules qui se parlent et s'écoutent autour d'un bon petit plat et d'une bonne bouteille.
Pourtant, et c'est au moins son mérite, si ce « document » (en est-ce vraiment un, tellement la narration l'apparente au roman, puisque aucun personnage n'est « reconnaissable » ni vraiment révélateur d'un fait de société) donne envie de se mettre aux fourneaux, il n'offre pas beaucoup plus d'intérêt…
Juste de quoi le transformer en film-bluette pour les ménagères-de-plus-de-quarante-ans avec Jennifer Aniston en vedette pour vendre l'affiche !
C'est dommage parce que c'est bien écrit, mais c'est tout sauf un document et ça tourne vite à vide.
Commenter  J’apprécie          50
Double Coup de coeur : pour ce livre… et pour Edward ❤❤❤

Pour rendre service à une amie installée à Toronto, Isabel accepte de dîner avec son père Newyorkais, Edward, nonagénaire dévasté par le décès de Paula, la femme de sa vie, son âme soeur. Isabel, quant à elle, assiste impuissante au naufrage de son mariage.
Alors, ensemble, ils vont tenter d'appliquer à la lettre les recettes d'Edward, qu'elles concernent la cuisine ou la vie. « Si abattue que je sois avant de frapper à sa porte, raconte Isabel, je quittais toujours l'appartement d'Edward souriante, avec le coeur rempli d'une joie sans mélange ».
Les dîners se multiplient. Les histoires d'Edward enchantent son invité. Il redéfinie pour elle tous les sens du mot amour. Ensemble ils vont reprendre goût à la vie et au bonheur.

Comme on aimerait partager un diner avec Edward ! Car dîner avec Edward, ça n'est pas seulement partager de délicieux repas préparés avec beaucoup de savoir-faire (et agréablement arrosé) mais c'est surtout prendre le temps. Prendre le temps de parler, d'écouter, de réfléchir, d'apprécier ces moments de répit en bonne compagnie. C'est mettre son coeur sur la table, reprendre confiance en soi et affronter la vie avec philosophie et sérénité. Un essai qui se lit comme un roman.

Diner avec Edward est un de ces livres que l'on termine la larme à l'oeil et le coeur gonflé du bonheur de l'avoir lu.

Quant aux recettes, je m'en vais essayer très vite le succulent soufflé à l'abricot.
Commenter  J’apprécie          20



Lecteurs (129) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1744 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}