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3,36

sur 74 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Isabel est arrivée à New-York pour travailler au New- York Post. Tout va mal : son couple bat de l'aile et son travail est difficile. Son amie Valérie lui propose de dîner avec son père, vieil homme dépressif après le décès de son épouse Paula. C'est un excellent cuisinier et contre toute attente la soirée sera merveilleuse. D'autres dîners suivront. Nous verrons grandir une amitié forte entre ces deux-là, soutenue par l'amour de la cuisine. le personnage de Edward est très attachant avec des idées bien arrêtées sur le grand âge, l'acharnement thérapeutique et le choix de sa fin de vie. C'est aussi un conteur qui exprime les plaisirs de la vie. Nous assistons à une transmission émotionnelle entre deux générations différentes. Chacun fait du bien à l'autre dans New-York trépidante.
Un livre court qui se déguste.
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Histoire d'une amitié improbable entre un nonagénaire et une narratrice quadragénaire. Enfin, amitié? La dernière page nous oblige à réfléchir à la définition de ce mot, finalement très imprécis.
A travers de dialogues ou des situations, l'auteure nous fait vivre a naissance et le développement d'une amitié. On y retrouve l'importance d'un prétexte (la cuisine, un moment de vie difficile) qui va progressivement donner la place à des échanges plus personnels: " je ne vous ai jamais vue rire franchement, à gorge déployée, tête en arrière, comme si vous étiez vraiment amusée". Cette amitié permet une expression libérée: "étant donné qu'il me transmettait la vérité suprême, il n'avait pas besoin de mâcher ses mots".
Finalement la cuisine raffinée n'est que le prétexte, le catalyseur de cette amitié. Il est vrai que les noms de chapitre en forme de menus, les récits de préparations culinaires mettent l'eau à la bouche du lecteur (rappelons nous quand même qu'il s'agit d'un livre américain: porterait on au pinacle, dans une version française, une "simple" cote de boeuf pommes de terres nouvelles et haricots verts ;-))?M ais j'avoue, je suis malhonnête en citant cette partie de menu: le même menu prévoit aussi un velouté de chou fleur à l'huile de truffe et aux cèpes (mais pourquoi diable est il précisé "réhydratés"?)
Par ailleurs, comme le précisent plusieurs critiques, le contexte est très new-yorkais et plus précisément bobo NY.
Mais cela n'a rien enlevé au plaisir de cette lecture effectuée en deux jours, même si elle ne figurera pas dans mes livres pour une île déserte,
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Que dire de ce roman sinon que c'est un pur délice...chaque chapitre débute avec le menu du repas,on en a l'eau à la bouche...
Tout au long de la lecture Isabelle Vincent nous conte une amitié entre Edward nonagénaire,veuf de puis peu et Isabel jeune journaliste qui vit des moments difficiles...
Ils ont tous les deux perdus un être cher et ont convenu de se voir chaque semaine...

Edward aime cuisiner ...mais pas n'importe quelle cuisine .
Edward aime la grande cuisine,la vraie cuisine...celle élaborée avec soin, avec des bons produits du terroirs et il n'hésite pas à aller à l'autre bout de la ville pour acheter ses produits...
Lors des déplacements d'Edward Isabelle Vincent nous promène dans les rue de Manathan et nous fait découvrir l'histoire de Roosevelt Island, où vit Edward.

J'ai adoré les descriptions des plats préparés par Edward, j'ai bavé, j'ai saliver, j'ai eu comme une envie d'une petite gorgée de Martini,de velouté de chou-fleur à l'huile de truffe, de viande mijotées dans des sauces épaisses et goûteuses élaborée avec soin, de pommes de terre sautées à l'ail et au persil, j'aurais adoré goûter les fameux soufflets au grand Marnier, j'étais frustrée de ne pas pouvoir tester les cocktails glacés, les tartines croustillantes de pâté de foie maison, les mousses aériennes aux abricots…je n'ai pas pu m'empêcher de tester les oeufs brouillés qui se font en deux étapes ...dur dur de résister...

Dîner avec Edward est un roman original , qui met en scène deux êtres cabossés, qui ont su s'apprivoiser, s'écouter, s'apporter du réconfort et de l'affection. Les moments qu'ils passent ensemble sont des moments doux ,riches et sincères,ils sont chargés d'émotions positives, Edward sait observer,écouter et surtout soigner...
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La narratrice est une journaliste canadienne qui se sent bien seule à New York où elle vit depuis quelques années. Son mariage bat de l'aile et elle se confie à une amie, Valérie, qui lui suggère, pour se distraire, d'aller dîner avec son père Edward, quatre-vingt-dix ans. Valérie s'inquiète en fait pour son père qui vit seul depuis le décès de sa mère quelques semaines auparavant, d'autant qu'elle doit rentrer au Canada.

C'est surtout pour tranquilliser Valérie que la narratrice accepte la proposition : elle se rend chez Edward, qui lui a préparé un délicieux dîner. Outre un fabuleux cuisinier, la narratrice, dont on devine qu'il s'agit de l'auteur, découvre un vieil homme alerte, cultivé, plein d'humour et de sensibilité. Sa conversation n'a d'égal que les plats qu'il prépare et, au fil des chapitres qui retracent autant de dîners et leurs préparatifs, une amitié naît et se développe jusqu'à devenir indispensable aux deux protagonistes qui reprennent ainsi rapidement goût à la vie.

Le roman que nous propose Isabel Vincent est très plaisant : les amateurs de cuisine apprécieront les rendez-vous ponctuels entre les deux convives, les autres, dont je fais partie, ne seront pas lassés par les recettes évoquées, car elles sont surtout prétextes à parler d'amitié ou à évoquer le passé. Edward est nostalgique, on s'en doute, lui qui a vécu une grande histoire d'amour avec Paula, l'unique femme de sa vie. Il en tire quelques leçons qu'il essaie de transmettre à Isabel, empêtrée dans des relations difficiles ; pour autant, Edward n'est jamais moralisateur. La vie lui a enseigné qu'il valait mieux être pragmatique et comme tout ce qu'il veut, c'est le bonheur d'Isabel, il essaie de lui communiquer avant tout son amour de la vie.



« J'avais toujours vécu avec l'idée que le paradis se trouvait ailleurs. Mais Edward n'était pas dupe. Il savait que le paradis n'est pas un lieu mais les personnes qui peuplent votre existence. Combien de fois m'avait-il répété : « le paradis, c'était Paula et moi » ? » (p163)



Le roman nous transporte à New York dont il évoque certains quartiers et plus particulièrement Roosevelt Island et son téléphérique vers Manhattan. L'atmosphère des lieux est très bien restituée, celle de l'appartement d'Edward également, tellement chaleureuse. L'écriture d'Isabel Vincent est douce et pudique. le deuil, omniprésent, est toujours évoqué avec délicatesse, en filigranes, comme la vieillesse à laquelle Edward essaie de s'habituer depuis qu'il vit seul.

Si « Dîner avec Edward » apparaît d'abord comme un « feel-good book », il est servi par une belle écriture et par une certaine subtilité qui en font un livre sur l'amitié à la fois agréable à lire et intéressant.
Lien : https://lelivredapres.wordpr..
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C'est l'histoire d'une belle amitié qui se tisse entre deux amateurs de bonne cuisine : d'une part, Isabel, dont le mariage bat de l'aile à la suite de son emménagement à New York et d'autre part, Edward, nonagénaire qui, après avoir perdu son grand Amour, perd également le goût à la vie. Voulant simplement rendre un petit service à une amie en changeant les idées à son père, Isabel était loin d'imaginer le pouvoir qu'aurait cette rencontre sur son destin.

La grande originalité de ce livre : les titres des chapitres sont en fait les menus partagés par les héros principaux de ce roman doux et tendre. Chacun des chapitres est un repas qu'Isabel et Edward vont partager depuis leur rencontre. Pour les amoureux de gastronomie, des petits conseils de cuisine sont égrenés au fil des pages, sans que cela ne se transforme pour autant en manuel de cuisine.

J'ai aimé parcourir Roosevelt Island car malgré plusieurs voyages dans la Grande Pomme, il s'agit d'un endroit que je ne connaissais absolument pas de visu. J'ai aimé m'y promener et y découvrir son passé carcéral et psychiatrique et ce, dans les grandes lignes.

C'est un roman assez court mais qui garde un regard assez optimiste sur la vie. Même si dans notre parcours de vie nous subissons des épreuves, il faut savoir apprécier le bonheur là où il est, dans les petites choses du quotidien. L'auteure place le rôle de l'amitié au centre de son livre, amitié belle même si pas conventionnelle aux premiers abords.

En savourant ce récit, j'ai quand même une déception assez conséquente quant à sa fin. Sans la dévoiler (bien entendu ;), je suis restée sur ma faim, si je puis me permettre cette expression vu le titre du roman :-D Mon esprit assez cartésien m'empêche d'apprécier les fins d'histoire ouvertes, laissant le lecteur s'imaginer celle qu'il souhaiterait. Si je devais donc retenir un point négatif, cela serait celui-ci car c'était comme si pour moi, il manquait les toutes dernières pages de la fin. C'est dommage car c'est une des choses qu'on retient le plus le «final», mais j'ai quand même passé un délicieux (pour rester dans le sujet) moment en compagnie d'Isabel et d'Edward.
Lien : https://musemaniasbooks.blog..
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Pour Ki Koi Kan : hum, miam, à table :
" Faux-filet grillé sauce bourguignonne
Pommes de terre nouvelles
Soufflé au chocolat
Malbec "
Récit tout en finesse, simplicité et élégance dans lequel Isabel VINCENT raconte avec délicatesse et pudeur une tranche un peu salée de sa vie conjugale fort heureusement agrémentée d'une rencontre légère comme une mousse, acidulée comme un zeste d'orange, relevée par un poivre subtil : la rencontre savoureuse et nourricière avec Edward.
Edward est un vieux monsieur qui a connu l'amour, le vrai, la cuisine, la vraie, le bonheur, le seul et le vrai et il sait transmettre ses connaissances et ses expériences sans avoir l'air de donner des leçons.
Isabel, journaliste à New York va aller dîner régulièrement avec Edward à la demande de l'une de ses amies (pour soutenir Edward qui vient de perdre sa femme) et ces rencontres gastronomiques deviendront des respirations indispensables à sa vie, des intermèdes philosophiques essentiels et décisifs. A l'instar des "Délices de Tokyo" de Durian Sukegawa, le hasard de la rencontre et la préparation des plats seront des éléments déterminants pour prendre conscience du sens de la vie.
Chaque chapitre démarre par une recette qui donne l'eau à la bouche, comme dans un restaurant haut de gamme mais délicieusement accessible, recette déclinée sous forme de poésie culinaire qui ainsi prépare le lecteur à ce qui va arriver, comme un papier cadeau scintillant qui enrobe une découverte, une idée, un enseignement. Chaque recette inclut une viande ou un poisson, un ou plusieurs accompagnements, un dessert, un vin et quelquefois un apéritif :
" Moruette à la Sauce tomate San Marzano
Salade aux zestes d'orange
Galette aux pommes, glace vanille
Pinot Grigio"
Chaque chapitre se solde par un apprentissage comme la définition de ce "repos de l'âme" : "trouver un coin dans sa tête où l'on soit en paix avec sa vie et avec ses décisions"
Et bien sûr Edward demande toujours une contribution à Isabel car il a 93 ans tout de même et il vit en sage au rythme d'une existence faite de souvenirs heureux et de bonne chère, de savoir recevoir chez soi, de donner pour recevoir. Cette contribution c'est la confidence que fera Isabel à chaque passage chez Edward, confidence sur sa vie sentimentale qui part à vau-l'eau. Et comme Edward "reçoit", il donne en retour de l'apaisement, de la réflexion, de l'incitation à l'introspection.
Même l'endroit où vit d'Edward porte à la contemplation, Roosevelt Island, ex île des "criminels, indigents et aliénés" et chaque dîner mènera Isabel à prendre conscience que "le paradis n'est pas un lieu mais les personnes qui peuplent notre vie"
Dommage que le récit semble comme inachevé, abrupt, coupé et que que les recettes ne soient pas toutes décrites précisément car vraiment on reste très légèrement sur notre faim !
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Le point de départ de ce joli roman est original : une femme travaillant au Canada charge une de ses amies de dîner de temps en temps avec son vieux père qui est veuf depuis peu afin de le distraire et veiller un peu sur lui.
Le vieil homme de 92 ans est un excellent cuisinier, la femme a la cinquantaine, est journaliste et a des problèmes de couple.
Le roman raconte les différents dîners entre ces deux personnes qui, a priori, n'ont rien en commun.
Chaque chapître commence par le menu et le vin du dîner et cela met souvent l'eau à la bouche. Petit à petit, les deux protagonistes apprennent à mieux se connaître et s'apprécier et s'entraident mutuellement.
Le style est très agréable. C'est un roman assez positif car les personnages ne se lamentent jamais sur leur sort. J'ai aimé aussi la pudeur et l'élégance de ces personnages.
J'ai passé un bon moment en leur compagnie.
Un petit roman sans prétention et qui fait du bien. Je le recommande !
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J'ai aimé suivre ces rencontres autour de la cuisine entre le personnage d'Edward et celui d'Isabel qui vont ensemble se relever des épreuves auxquelles ils doivent faire face.

Chaque chapitre débute par un menu ce qui donne faim dès que l'on entame la lecture et Isabel Vincent arrive à nous faire saliver avec ceux-ci car Edward est un cuisinier hors pair, il va aider Isabel à aller de l'avant et se rencontres vont devenir une bouffée d'oxygène pour ces deux personnages.

L'écriture est fluide et ce roman se lit vraiment tout seul, on ne voit pas les pages qui défilent pour cette jolie histoire.

Une belle découverte.
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C'est le roman d'une amitié entre une quadragénaire new yorkaise et un délicieux nonagénaire, amitié centrée autour de la gastronomie.
Le résumé me semblait alléchant et je remercie les éditions Presse de la Cité et Babelio de m'avoir donné l'occasion de déguster ce petit roman.

Au point de départ du récit, sur la suggestion d'une amie, Isabel récemment installée sur Roosevelt Island et déprimée à cause de ses problèmes conjugaux accepte d'aller dîner en compagnie du père de son amie qui vient de perdre sa femme. Ce premier repas vespéral sera suivi d'autres car Isabel découvre la gastronomie "façon Edward" mais elle écoute aussi ses histoires, surtout celles sur son épouse décédée avec laquelle il a partagé un amour passionné et durable. le tout sur un fond sonore qui contribue à faire du moment un intermède magique dans la vie de la quadragénaire.

Au début de chaque chapitre, comme en-tête, se trouve le menu des plats dégustés, vin y compris. le roman est donc un hymne à la bonne chère, à l'attention portée aux produits du terroir et à la confection d'agapes entre amis.
Il donne envie de se mettre aux fourneaux pour essayer les trucs d'Edward. Ce dernier ne suit pas de recette mais suit son intuition culinaire ou s'inspire de tours de main transmis par d'autres.

C'est également un roman sur la vie newyorkaise branchée, sur une élite intellectuelle ou bohème qui arrive à se payer des produits de qualité, souvent importés, qui a le temps de se lancer dans de grandes préparations alimentaires (sauf Edward qui est à la retraite).
Les amoureux de la Grosse Pomme y trouvent leur compte avec la description de différents endroits typiques de la ville et de la diversité multiculturelle qui influence la cuisine du vieux monsieur.

L'amitié entre Edward et Isabelle se construit au fil de ces repas réguliers, des anecdotes puis des confidences échangées.
Edward s'épanche sur son amour disparu, à qui il écrit encore des lettres pour lui raconter sa vie sans elle; il encadre et met au mur ses photos et s'immerge à nouveau dans toutes les traces qu'il a conservées de leur vie commune, des cartes de voeux aux tickets de transport ou aux reçus; tout ce qui documente et témoigne de plus de 60 ans de bonheur.
Parallèlement à l'histoire d'amitié entre Isabel et Edward se lisent en filigrane d'autres histoires d'amour, symboles d'espoir pour Isabel.

Au début du roman, on sent le mal être d'Isabel, reporter international et globe-trotter qui s'habitue difficilement à travailler pour un tabloïd. A cela s'ajoutent ses relations de plus en plus distantes avec son mari. Grâce à l'influence de son ami, elle évolue et reprend le goût de vivre et de décider de sa vie.

En résumé, un roman optimiste et gourmand qui n'a pas été malgré toutes ces qualités un coup de coeur pour moi du fait de son style trop journalistique qui ne m'a pas permis d'être touchée par les personnages et de les trouver attachants. J'ai néanmoins passé un excellent moment.
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Diner avec Edward d'Isabel Vincent est un surprenant roman ! Empruntant beaucoup à sa propre vie Isabel Vincent nous offre un roman touchant où l'émotion affleure au fil des pages, masquée le plus souvent par une grande pudeur . Notre héroïne est journaliste . Elle a quitté Toronto avec fille et époux pour venir s'installer à New-York. Très vite ils s'installent à Roosevelt Island au plus près de la communauté serbe .. Bientôt le couple bat de l'aile . Isabel se sent de plus en plus mal . Heureusement elle va faire la connaissance du père de son amie Laura , Edward, veuf de fraiche date et complètement déboussolé depuis la mort de Paula après plus de 60 ans de mariage . S'installe alors un rituel . Edward est un fin cuisinier et pour Isabel il se remet aux fourneaux .Leur diner devient hebdomadaire et une tendre complicité s'installe entre ce nonagénaire et Isabel .
J'ai été très touchée par ce "couple "improbable , ravie pour l'un et l'autre . J'ai à de multiples occasions senti la salive me monter à la bouche à l'évocation de ces mets appétissants concoctés par Edward .Mon seul regret qu'il n'y ai pas eu à la fin du livre un récapitulatif des diverses recettes.
Un grand merci aux Editions Les Presses de la Cité pour cette lecture gourmande .
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