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4,1

sur 311 notes
Edité par l'excellent label KSTЯ, cette nouvelle saga signée Yves « Balak » Bigerei, Bastien Vivès et Michaël Sanlaville a pour ambition de proposer un manga à la française.

Côté nippon les auteurs recyclent le genre « baston » à la sauce shõnen (manga destiné aux ados) et s'imposent le rythme de production des mangaka. Enfermés dans un studio ils ont dès lors pour mission de produire vingt pages par semaine ou un tome de 200 pages par trimestre pour douze tomes au total. Et oui, il tape bien sur le ciboulot le soleil levant ! Côté franco-belge, ils conservent néanmoins le sens de lecture de gauche à droite et cet humour bien de chez nous.

Bon, ça ressemble donc à du manga, mais ça raconte quoi ? Ben, c'est tout simple : c'est l'histoire d'un gamin de neuf ans qui s'est entraîné comme une bête pour pouvoir remporter le tournoi d'arts martiaux annuel organisé par son village et offrir la coupe pleine de pièces d'or à sa mère. C'est donc très léger et facile d'accès, mais cela fonctionne à merveille. On s'attache d'emblée à ce héros haut comme trois pommes et à sa quête improbable, surtout que cela ne démarre pas très fort pour lui : son partenaire déclare forfait et il faut impérativement être à deux pour participer à cette compétition. Et c'est là que surgit de nulle part le mystérieux Richard Aldana, un combattant solitaire qui intrigue dès sa première apparition. Bref, une belle réussite au niveau des personnages, surtout que la mère du petit Adrian Velba (une boulangère qui distribue donc d'autres sortes de pains) est une véritable bombasse.

Au niveau du scénario les auteurs proposent un récit dynamique au rythme soutenu, qui joue donc pleinement la carte de l'action. Mais attention, cette histoire est bien plus qu'un tournoi d'arts martiaux sans fond ! L'histoire se déroule dans un endroit qui fait penser à un bled médiéval, mais le ténébreux Richard y surgit en moto, muni de clopes. Ce décalage intrigue immédiatement et se retrouve également au niveau des dialogues, volontairement modernes et drôles par rapport au décor moyenâgeux. Si les origines de Richard intriguent, l'humour fait également mouche. le lecteur ne devra donc pas s'étonner de voir apparaître les frères Bogdanov en lutteurs… et on sent bien que les auteurs rêvaient de leur mettre quelques bonnes tartes à ceux-là.

Visuellement, le dessin ne s'attarde pas inutilement dans les détails, mais se contente d'aller à l'essentiel. Les trois compères livrent ainsi un album dynamique, ainsi qu'une petite leçon d'art séquentiel. Si les premières pages sont en couleurs, la suite se poursuit en noir et blanc, se contentant de quelques nuances de gris. Un seul mot pour résumer le graphisme : efficace !

Si l'album papier risque bien de se vendre comme des petits pains (non, pas dans la tronche monsieur le libraire !), la série est également disponible en prépublication gratuite sur le site de Delitoon. Vous n'y retrouverez pas seulement la série diffusée sous forme de feuilletons hebdomadaires, mais également une parodie du making-off de la bande dessinée. Notons finalement qu'un jeu vidéo est également prévu en 2014.

Bref, de l'excellent divertissement, que vous retrouverez d'ailleurs dans mon Top de l'année !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Dessins manquants de précision par moment histoire peu originale
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Un coup de coeur avec Bastien Vivès aux commandes ? Qui l'eut cru ! Alors que je me pensais définitivement en froid avec l'auteur du Goût du chlore (qui m'a surtout laissé un goût amer), je suis complètement tombée sous le charme de ce manga atypique. Peut-être est-ce parce qu'il est écrit à plusieurs mains ; la collaboration entre Balak, Vivès et Sanlaville fait en tout cas des étincelles !

Très bel exemple de mélanges des genres, Last Man emprunte à la fois au manga et à la bande dessinée franco-belge. Les auteurs puisent allègrement dans les thèmes traditionnels des récits japonnais (le tournoi d'arts martiaux) qu'ils revisitent avec brio grâce à un dessin décalé et une mise en case ultra efficace, très cinématographique.

J'ai adoré la fluidité du trait et l'impression de mouvement qui s'en dégage ; les personnages semblent à la fois forts et élastiques, et les scènes de combat sont un pur régal. L'humour est également très présent, et l'on croise ça et là des têtes qui ne nous sont pas inconnues (on vous a vu, les frères Bogdanov !). On sent que les auteurs se sont pleinement amusés en évitant brillamment l'écueil du délire de potes inaccessible au lecteur.

Bref, je suis convaincue sur toute la ligne : l'histoire est entraînante, sans prise de tête mais assez développée pour nous donner follement envie de savoir la suite, le ton est léger mais pas creux, et l'objet lui-même est très soigné (galerie de personnages, autocollants, etc.). Vite, la suite !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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Un manga français, vraiment ? Oh que oui ! Last man est une réussite ! Divertissant, drôle, prenant. Alors que je ne suis friande ni de combats ni de mangas, j'ai été captivée et bon nombre de bruitages sont venus faire leur office dans ma tête. Les pages sont vivifiantes, rythmées, pleines de peps, rafraîchissantes et sans prétention. Elles valent la peine rien que pour les hilarants faux frères Bogdanov.

Allez, on pourrait un peu pousser en demandant aux auteurs de se démarquer un peu plus de leurs collègues japonais en nous offrant une palette de femmes intéressantes, le genre qui se bat et dont la taille des seins reste raisonnable. Messieurs, je sais que l'univers du manga est masculin mais si on pouvait bousculer les genres en offrant des héroïnes au grand H et surtout, illustrer des mamans sans leur éternel tablier, ce serait juste... parfait !

Deux albums prometteurs et plein de punch à découvrir sans tarder. le trio Balak, Salanville, Vivès a l'ambition de réaliser une série de douze volumes, tant mieux car on en redemande !
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Tiré d'un jeu vidéo, Balak, Sanlaville et Vivès en on fait une BD très réussi qui à l'allure d'un manga sans en être un.
Après une année d'entrainement au combat par Maître Jansem, Adrian Velba est prêt pour participer pour la première fois au grand tournoi avec son coéquipier Vlad, tournoi parrainé par le roi virgil et la reine Efira.
Malheureusement, vlad, malade, déclare forfait car il est malade peu de temps avant la compétition. Adrian est effondré. Il ne pourra pas concourir car il n'a plus de partenaire.
Venant de nulle part, surgit un certain Richard Aldana que personne ne connait . Seul aussi, son inscription lui serra d'abord refusé. Alors qu'il doit faire très vite pour trouver un partenaire, il surprend dans les travées de l'enceinte du tournoi, une conversation avec le jeune Adrian et ses copains. Il comprend qu'il n'a pas de partenaire. Malgré son jeune âge, Aldana décide de l'interpeller et de lui demander de faire équipe.
Malgré les réticences de sa mère, ils vont donc s'allier et pouvoir s'inscrire au grand tournoi.
S'en vient le premier combat, Adrian perd son premier combat. Mais il sera vite venger par Aldana à la limite des règles qui sont établis.
Cette bande dessinée qui s'apparente au mangas, est magnifique. Malgré une histoire assez enfantine, les très beaux dessins en noir et blanc sont très réussies. La diversité des plans et de la dispositions des dessins en font une lecture très agréable et dynamique.
Pour ma part, pas très adeptes de ce genre de BD, j'ai hâte de trouver le deuxième tome.
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Ce premier tome appelle le deuxième urgemment. Je me suis laissée happer par cette histoire à la fois médiévale et moderne. Les personnages sont attachants, c'est vivant, percutant, j'en demande plus. Adrian est un petit bonhomme grêle mais déterminé. Sa mère est belle et indépendante et Richard Aldana, inconnu au bataillon apporte la touche virile qui manquait au tableau. On voit tout de suite que ce trio va faire des étincelles. L'action est traitée avec beaucoup de punch comme dans un manga shonen ou dans un de ses comics de super héros ce qui ajoute une plus-value à cette série à suivre !
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Beaucoup de rythme dans cette BD où les combats sont acharnés, les sentiments exacerbés et la magie sous-jacente : assemblage réussi !

En lisant Lastman, on est embarqué dans une drôle d'histoire inspirée des mangas japonais : le jeune Adrian Velba s'entraîne dur avec le maître Jansen pour participer au combat annuel organisé dans sa cité, parrainé par le roi Virgile et la reine Elfira. Hélas, son compagnon de jeu, Vlad déclare forfait. Son rêve s'écroule car le tournoi n'accepte que des équipes de deux personnes. Soudain, apparaît le grand et fort et non moins mystérieux Richard Aldana qui propose à Adrian de faire équipe. Malgré les réticences de Marianne, la mère d'Adrian, les deux coéquipiers vont devoir affronter plusieurs adversaires, aussi redoutables que rusés…

Trois auteurs sont aux manettes de cette BD, Bastien Vivès (auteur de Polina et du goût du chlore entre autres), Balak et Mickaël Sanlaville. le site de Casterman indique que la BD est le fruit d'un « travail collectif », or sur le tome 1, il est indiqué que Balak signe le scénario, Sanlaville les dessins et Vivès les couleurs. Au tome 2, les mentions ont disparu ! Et justement, les couleurs, parlons-en : les neuf premières planches de chaque tome sont superbement colorées, mais ensuite, du noir et blanc… Peut-être pour se rapprocher de l'esthétique des mangas ?

Mais cela ne gêne pas la lecture, bien au contraire : on est embarqué dans l'intrigue sans temps morts par trois auteurs qui ont le don de rendre de petits détails intéressants, voire inquiétants. Qui est réellement Richard Aldana ? D'où vient-il ? Que contient son sac (tome 2)? Ce qui pique la curiosité, c'est le décalage entre Richard qui semble venir d'une autre planète et les autres, engoncés dans leur époque qui ressemble au moyen âge. Richard provoque souvent l'incompréhension, lorsqu'il s'exprime de façon moderne mais également avec son caractère entier, sa violence qu'il a bien du mal à contenir. Heureusement, la belle Marianne parvient à le tempérer…

Petite originalité des deux albums : des autocollants y sont insérés, pour customiser son album, juste après quelques planches rigolotes intitulées « journal de bord de la production Last man » où les trois compères tournent en dérision leur façon de travailler. A ce jour, signalons la parution des deux tomes chez Casterman sur support papier et vous pouvez aussi visionner intégralement sur le site de Delitoon la BD, découpée en épisodes sur deux saisons. Attention, l'addiction vous guette !

Et en attendant la parution du tome trois, vers novembre, n'oubliez pas de visionner le making off de la série, en quatre épisodes, où l'on découvre les auteurs en panne de création, sous les yeux effrayés de Marion Montaigne*. Heureusement, leur éditeur déniche la charmante Mademoiselle Hitomi, coach japonaise… de la télé-réalité ? Non, de la BD-réalité !

Lien : http://blogs.lexpress.fr/les..
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A la lecture des trois quarts des critiques déjà postées, je m'étonne.

Certains jugements très tranchés proférés à l'encontre du manga dénotent selon moi une absence de connaissances quasi totale de cette production... Et s'il est vrai que les auteurs ont essayé de coller au rythme de production japonais, tant mieux (ou tant pis) pour eux, ce qui compte étant le résultat. Et au niveau du rendu, bien qu'effectivement certaines influences nippones se fassent sentir, notamment celle de Dragon Ball à ses débuts (on peut voir un des participants du tournoi effectuer un kamehameha), force est de constater que le dessin est celui de Vivès et que ce dernier n'a pas tenté de stéréotyper le graphisme japonais.
Si vous souhaitez découvrir du manga à la sauce française (appelé généralement global manga), visez plutôt City Hall, BB Project, Omega complex et autre Lords of chaos qui sont des réussites. Car il faut bien avouer que généralement les tentatives européennes visant à imiter la bd japonaise n'étaient jusqu'à maintenant pas franchement convaincantes.

Pour conclure, je dirais que cette bd est efficace et plutôt originale grâce à l'intégration d'influences diverses, le suspense étant au rendez-vous avec le mystère des origines de Richard Aldana venu à dos de moto dans un univers médiéval. Mais je persiste et signe : on est loin d'avoir un manga ou une imitation de manga entre les mains...
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Wiiiii, cette BD est très agréable à lire.

Ce tome se passe pendant la période des combats de la coupe annuelle.
C'est très plaisant de voir des combats pendant tout un tome, de ne pas se disperser dans un monde très grand avec une quête gigantesque à la sauce fantasy. Et il y a juste ces petits détails qui font comprendre que l'anti-héros ne vient pas du même monde qui mettent l'eau à la bouche...
Les relations entre tous les personnages sont bien menées, fraîches. Les stéréotypes sont bien utilisés et pas excessifs.
Le jeune enfant qui est au centre de l'histoire a tout à fait sa place et aucun personnage n'est de trop.
Les dessins, découpages et gestion des noirs et blancs sont très bons et donne un sacré rythme à l'histoire.

Que c'est excitant !
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Le jeune Adrian Velba est heureux : aujourd'hui, c'est le jour du grand tournoi. Il s'est préparé et se fait une joie de participer même si ses chances sont infimes. Et ça commence mal pour lui. Son binôme a des nausées et ne peut pas participer. Or, la règle est claire : pour participer au combat, il faut être deux. Adrian confie sa déception à sa jolie maman quand soudain, un grand gaillard sorti de nulle part, Richard Aldana, lui propose d'être son partenaire. Ensemble, tout paraît plus facile, d'autant plus que Richard semble être très fort et qu'il écrase peu à peu ses adversaires…
C'est une BD hybride, qui emprunte certains codes au manga, au niveau de la mise en page (premières pages en couleur, puis pages en noir et blanc), et au niveau des codes des shonen (aventure, combat et action.) le jeune héros est très attachant et sa relation avec sa maman est vraiment touchante. Ce premier tome se focalise sur le combat, avec quelques thématiques secondaires comme le célibat de la mère d'Adrian, le passé de Richard et ses motivations.
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