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3,62

sur 609 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Comme tous les étés, Titi (dix ans), Antoine (treize ans) et leurs parents vont passer deux mois dans une maison de famille sur la côte bretonne.
Cette année, les vacances s'annoncent un peu différentes. On accueille quelques jours une amie et sa fille de seize ans, Hélène.
Ado boudeuse et insolente avec sa mère, Hélène se sent tout de suite proche des deux garçons. Loin de les snober, elle discute et joue avec eux de bon coeur.
Antoine va connaître ses premiers émois sensuels avec cette « grande soeur un peu incestueuse, quand elle veut », comme dirait le chanteur entre gris clair et gris foncé. Comme toute jeune fille de cet âge, Hélène a éperdument besoin de douceur, de tendresse, de câlins - bref, de preuves d'affection...
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Cet album me laisse perplexe.
Le graphisme est superbe, très fin, très doux, rendant les visages particulièrement expressifs et harmonieux. Montrant bien, également, le mélange de candeur enfantine et d'expressions plus adultes de l'adolescence.
Rien à redire sur la trame générale non plus, la tension va crescendo, car Hélène flirte avec le danger, parfois, et entraîne avec elle Antoine qui ne veut pas montrer ses craintes de gamin face à l'aventure.
Ce qui m'a dérangée, c'est l'insouciance parentale, frôlant l'irresponsabilité - deux jeunes garçons à la plage sans adulte, le petit de dix ans qui est chargé d'allumer seul un barbecue, l'ado de treize ans qui traîne tard le soir avec une fille à peine plus âgée... Tout semble en place pour un drame.
Autre réticence : je trouve gênant d'assister à la sexualité de jeunes gens. Et, alors qu'on entend beaucoup parler d'actes de pédophilie impunis (sans doute pas plus fréquents qu'avant, mais davantage évoqués par les victimes et plus relatés dans les médias), les quelques scènes sensuelles de l'album me mettent aussi mal à l'aise que des photos racoleuses de David Hamilton. Je n'avais pas ressenti un tel embarras en lisant le magnifique 'Blankets', de Craig Thompson.
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Pour toutes ces raisons (intérêt et réticences), je trouve ce roman graphique plus approprié aux ados à partir de treize ans qu'aux adultes...
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Ce sont les premiers émois de deux jeunes adolescents qui passent les vacances d'été dans la même maison de famille en Bretagne. Une rencontre inattendue et ce sont toutes ces premières fois que l'on n'oublie jamais avec l'attendrissant petit frère Titi dans les pattes, et qui resteront à jamais dans leurs mémoires.
Une BD aux dessins un peu flous et aux teintes pales, à l'image de l'intrigue un peu simpliste mais charmante. Les deux personnages sont assez caricaturaux, la ravissante jeune fille dégourdie et entreprenante et le jeune artiste en herbe assez timide. Rien de bien nouveau, mais une histoire touchante qui n'édulcore pas les dangers auxquels ils sont confrontés (alcool, cigarette, vidéos pornos sur internet).
Une soeur, ou plutôt l'âme soeur le temps d'un été…
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J'aime beaucoup Bastien Vives ( que j'ai eu le plaisir de rencontrer lors d'un salon du livre) ; son regard sur l'enfance et l'adolescence est toujours tellement juste et sensible.
Dans Une soeur, il nous dépeint l'éveil sentimental d'un pré-ado, Antoine, au cours d'un été passé en Bretagne avec ses parents et son petit frère Titi.
L'arrivée d'une amie de la famille , Sylvie, et de sa fille Hélène, va bousculer l'été d'Antoine . Sylvie , qui vient de faire une fausse couche, accapare l'attention des parents et ne voit plus sa fille. A la recherche d'attention, cette dernière, enfant unique, envie la relation de fratrie des deux garçons et va se rapprocher d'Antoine.
Tout est juste dans ce roman graphique, les rapports entre filles et garçons, entre adultes et enfants, la fin de l'enfance et l'entrée dans le monde des grands, les cachotteries des ados, leurs petites bêtises, leur désir de transgression, d'être aimés, leurs premiers émois amoureux, l'ennui qui pointe parfois lors des vacances, entre parties de Scrabble et sorties obligées avec les parents.
Le noir et blanc du dessin, rehaussé de lavis, les cadrages serrés, les traits des visages volontairement simplifiés, mettent en avant les sentiments, les situations ; point de surcharge et beaucoup de délicatesse dans cette bd dans laquelle Bastien Vives a mis beaucoup de ses propres souvenirs d'enfant réservé et sensible.
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Je commence une petite pose BD avec"Une Soeur " de Bastien Vivès. J'ai lu avec grand plaisir Polina et le Chemisier.
Celui-là ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Antoine, 13 ans, va passer les vacances en Bretagne, comme d'habitude. Cette année sa mère a invité une de ses amies avec sa fille Hélène.
Hélène a environ 14 ans , elle va initier Antoine aux premiers plaisirs de "grands", sexe, alcool, fumette. C'est mignon, très soft, loin des BD sulfureuses qui ont valu à l'auteur des accusations de pédopornographies.
Ce que l'on peut reconnaître à Bastien Vivès c'est son immense talent à traduire en quelques traits très simples les expressions de ses personnages.
Dommage que son oeuvre ait été entachée par de graves dérapages.
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En littérature comme au cinéma, les amours d'enfance ou d'adolescence ont été traités et re-traités.
C'est "L'hôtel de la plage" ! ou une bonne centaine d'autres films traitant du même sujet.
Les livres sur les « première fois » abondent et les bd aussi.
Donc rien de bien original ici.

A soixante berges passées, mon éducation devrait être faite ou alors j'ai raté quelques épisodes !

Pourtant « Ma soeur » était étiqueté « coup de coeur » sur les rayons de ma médiathèque préférée, de quoi attirer ma curiosité.

« Une belle histoire d'adolescents qui s'éveillent à la sexualité ». « Tout en retenue ». Disait le petit mot inséré entre les pages de la BD.
Ils ne font que se palucher sous les draps, se masturber sous la douche et une petite fellation est ratée !
Décidément, il y a du relâchement dans la retenue ces temps-ci !
« C'est beau, tendre, mélancolique »
Et ça picole sec, ça vomit, ça fume de la beuh, mate du porno, ça jure comme des charretiers en bas d'une côte !!

Mais bon, c'est vrai que c'est à la fois tendre et mélancolique tout en étant cru et vrai !
Je ne suis pas fan du dessin et des personnages tout juste brossés mais on s'y fait aussi et l'on reste finalement rassuré en se disant que si la forme a bien changé, le fond reste le même ! :)
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J'avais adoré Polina de l'auteur et souhaitais lire celui-là. Etant soeur cinq fois 🙂 ce mot me parle.

Antoine, 13 ans, est en vacances en famille dans une maison en bord de mer. Il dessine, chasse le crabe avec son petit frère,Titi, savoure un été sans histoire, jusqu'à ce que débarque Hélène, 16 ans, qui vient passer quelques jours avec sa mère…
Entre les deux adolescents va bientôt se nouer un attachement singulier.

Avec ce roman graphique Une soeur, il nous livre avec délicatesse l'histoire d'une amitié fraternelle fantasmée entre un jeune dessinateur timide, une adolescente seule et perdue et un jeune tombeur de maternelle. On semble y lire du vécu et beaucoup de tendresse dans cette éducation sentimentale sur les plages de Bretagne. Un beau roman graphique.
Lien : http://www.lesmiscellaneesde..
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Une soeurBastien Vivès

Une bande dessinée à lire sur la plage.

Les premiers émois amoureux d'un jeune garçon de treize ans, les vacances, la plage. Il découvre la vie, les cigarettes, l'alcool, les pétards et surtout l'amour.
C'est tendre et sympathique comme les dessins.
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Bastien Vivès donne à voir de manière très juste les émois adolescents entre deux personnages, qui bien qu'ayant 3 ans d'écarts (13 ans pour Antoine et 16 ans pour Hélène), sont chacun dans la découverte de leurs sentiments et de l'autre. Je ne suis pas sûr que le terme "fraternel" soit juste pour compléter le rapport "amoureux" entre les deux personnages. Antoine n'a pas ce regard sur Hélène (il est "juste"un peu perdu par rapport à la nouveauté des sentiments/envies qu'il éprouve et cela est très bien rendu), et Hélène est davantage dans une rapport entre protection et pygmalion avec Antoine. L'élément déclencheur du début de l'histoire, qui laisserait supposer qu'ils ont une proximité liée au fait qu'ils auraient pu tous les deux avoir un frère/une soeur mais qu'une fausse couche de leurs mère respectives ne l'a pas permis, est d'ailleurs très vite évacué. Cela donne un peu l'impression que c'est un prétexte comme un autre pour rassembler les personnages. Lui aurait pu avoir une grande soeur, elle un petit frère, ils se rencontrent, ça semble jouer sur leur rapport au tout début mais Bastien Vivès ne tire pas vraiment ce fil, comme s'il ne savait pas réellement quoi en faire. Son dessin en noir et blanc est lui toujours aussi maîtrisé et agréable.
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Les premiers émois amoureux, voilà le sujet de cet album de Bastien Vivès. Ceux d'Antoine qui, lors d'un été dans la maison de vacances, alors qu'il s'apprête à laisser le temps couler avec son petit frère Titi, est bousculé par l'arrivée d'Hélène, de trois ans plus âgée. Lui quitte à peine les rondeurs de l'enfance alors que la jeune fille est presque déjà une femme. Elle ne lâche pas son téléphone, en bonne fille de son siècle : réseaux sociaux, vidéos sur Youtube... Antoine lui regarde et dessine. Jusqu'à ce que le trouble érotique se fasse jour, que les premières expériences soient là, pourtant encore empreintes d'une certaine innocence. Les deux se rencontrent et se reconnaissent. Ils vont se nourrir l'un de l'autre pour grandir.
Le dessin de l'auteur m'a bien davantage séduite que dans Polina. Peut-être par l'absence de ce fond gris qui plombait les pages de son ouvrage précédent. Ici, tout respire. Et il y a même un côté cinématographique dans le choix des cadrages et de leur succession. Tout est dit, sans un seul mot. On sent littéralement les émotions qui habitent les deux personnages, qui débordent et emportent, comme s'ils étaient enfermés seuls dans une bulle alors qu'ils sont en plein air et que les parents jouent les seconds rôles, presque oubliés.

Un moment intimiste qui rappelle des souvenirs à chacun, ceux des étés qui changent tout, qui font passer un cap, celui qui marque la fin de l'enfance et le début de l'âge adulte.

Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Antoine s'ennuie à mourir pour ses vacances en Bretagne. Marre de la plage, marre de dessiner des pokémons pour son frère  Titi. Et puis, elle est venue les rejoindre. Elle, c'est Hélène, 16 ans, jeune fille en fleur qui va faire découvrir à Antoine les prémices de la sexualité.

Tout le scénario tourne donc autour de cette relation qui flirte avec l'interdit. Antoine a 13 ans, il est timide et entre dans la puberté. Hélène quant à elle, est provocante et est sexuellement beaucoup plus mûre. Ensemble, ils vont se découvrir, découvrir leurs corps, le plaisir, l'envie de l'autre. J'avoue, le fait que la majorité des scènes sexuelles mettent en scène des adolescents m'a mise mal à l'aise. Il faut dire que ce n'est pas la première fois que Bastien Vivès m'avait mise dans cet état. Déjà avec le Chemisier, il avait éveillé chez moi des sentiments assez contradictoires.

L'esthétique est en noir et blanc. Les traits sont plutôt épais. Les visages sont souvent vides, ce sont les corps qui s'expriment. Les décors sont minimalistes et les contours parfois un peu flous. En revanche, je note la passion de Bastien Vivès pour les fortes poitrines et les décolletés plongeants. Les courbes féminines sont en rondeur alors que les hommes sont beaucoup plus filiformes.
Lien : https://aufildesplumesblog.w..
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