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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'action commence par l'emprisonnement de Geertje, dénoncée par son maître Rembrandt avec lequel elle est accusée d'avoir vécu maritalement et surtout d'avoir détenu des bijoux lui appartenant.
A ce moment du récit, Geertje effectue un retour en arrière et retourne à sa naissance à Edam en 1650.
Sa famille est agréable mais pauvre. Elle doit ainsi toute jeune nettoyer du poisson sur le marché et vivre dans une odeur nauséabonde.
Elle part travailler dans une auberge à Hoorn et rencontre un marin, Abraham avec qui elle se marie et devient veuve très rapidement.
En voulant sauver deux jeunes enfants de la noyade, elle est engagée par la famille pour garder les enfants. Elle y reste des années mais la famille, désargentée, doit se séparer d'elle.
Elle arrive à Amsterdam au service du peintre Rembrandt pour prendre soin de sa femme mourante et de son fils.
Elle devient sa maîtresse et toute cette aventure se termine bien mal.
Nous faisons quelques petites incursions dans l'oeuvre du peintre, au caractère tout en noirceur décrit par l'auteure mais aussi dans l'ambiance de la ville à ce moment, au 17ème siècle.
Beaucoup de passages sont intéressants à découvrir mais il faut savoir que l'héroïne est très attachante et commencer par son emprisonnement n'était pas pour moi une très bonne idée.
On rentrait dans un côté sombre trop subitement.
Le roman est bien structuré et traduit merveilleusement par Guillame Deneufbourg, professeur à l'université de Mons et journaliste chez Dare Dare, un journal qui crée des liens entre le nord de la Belgique et le sud, si différents pourtant, déjà par la langue et la culture.
C'est le troisième roman de Simone van der Vlugt , romancière très connue aux Pays-Bas que je lis et celui que j'ai le moins apprécié pour son côté trop noir.
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J'avais beaucoup d'attentes quant à cette lecture, ayant encore en tête des romans comme la jeune fille à la perle, la demande, ou encore né d'aucune femme, j'ai malheureusement été un peu déçue. Cette histoire vraie aborde la relation de Rembrandt et sa servante et le scandale qui en suivit. Malgré l'attachement que nous développons rapidement pour l'héroïne, j'ai trouvé le roman assez sombre et poussif. J'ai appris des choses sur cette période ainsi que sur le peintre, cependant, l'histoire manquait de rebondissements et j'aurais aimé que les thème de l'art ou des moeurs de l'époque soient plus développés. Ce roman s'inscrit cependant dans l'ère #metoo et comme pour Picasso, il est bon de voir aujourd'hui quelques grands hommes du passé présenté sous leur vrai jour.
Un roman qui se lit bien, qui n'est pas dénué d'intérêt, mais qui ne semble pas à la hauteur du premier roman de l'autrice.
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Rembrandt van Rijn fut un peintre de génie, mais il semble que ses qualités morales n'étaient pas à la hauteur de son talent. C'est ce qu'a voulu prouver Simone van der Vlugt, et réhabiliter en même temps Geertje Dircx, personnage souvent ignoré des biographes voire décrit très négativement. Elle s'est basée pour cela sur bon nombre d'archives d'époque.
Geertje, modeste fille d'Edam, est engagée par le peintre pour s'occuper de son fils Titus dont la mère, malade, vit ses derniers jours. La suite est classique : après l'année traditionnelle de deuil, Geert est promue maîtresse du peintre, ce qui est fort mal vu par la très protestante bourgeoisie d'Amsterdam. Geertje rêve de devenir l'épouse du maître, mais cela restera un rêve car les dispositions testamentaires de l'épouse décédée empêche tout remariage.
La suite est tout aussi classique : après quelques années heureuses avec Geertje, Rembrandt engage une jeune et jolie servante, et prie rapidement Geertje de céder la place.
Celle-ci s'en va donc, emportant les nombreux bijoux que le peintre lui avait donnés en gage d'amour. Les bijoux de son épouse ! La suite est une histoire de gros sous qui se terminera dramatiquement pour Geertje.
Ceci aurait pu donner un roman historique intéressant, mais Simone van der Vlugt manque manifestement de talent. Son style est la juxtaposition scolaire de phrases sans profondeur, sans analyse psychologique, et souvent sans transition : on passe de l'amour à la haine en trois coups de cuiller à pot ! J'ai trouvé le récit parfois gnan-gnan et j'ai eu du mal à toujours le prendre au sérieux. J'aurais dû me rappeler que je n'avais guère apprécié « Bleu de Delft » !
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