Le début de ce petit roman serait assez croustillant si on oublie que les discussions politiques de salon se partageaient l'Afrique et ses habitants, en l'occurrence le
Congo et que ce partage et cette course aux nouveaux territoires ont mené également à la Première Guerre Mondiale puis aux conflits tels que nous les connaissons actuellement .
Portraits de ces hommes au plus hautes fonctions des différents états de l'Europe mais avec des digressions sur le devenir de certaines dynasties à notre époque actuelle qui sur un petit bouquin m'ont semblé complètement inutiles, voire déplacés...
Le domaine royal que s'était constitué le Roi des Belges Léopold II avec le
Congo nous parait à notre époque totalement hallucinant et bien sûr on ne peut que condamner toutes les exactions, tortures et meurtres pratiqués par quelques hommes de main, militaires ou civils envoyés par Léopold pour exploiter au plus vite le caoutchouc pour édifier rapidement la fortune du roi.
La direction prise au début sur le libre échange et le commerce est prometteuse mais j'ai regretté que l'écrivain s'intéresse principalement dans le dernier chapitre au destin d'un seul homme Fievez, même s'il avait beaucoup de choses à expier.
Au moins ai-je été poussée à me documenter sur l' histoire de la création plutôt choquante du
Congo.