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Frazer Irving (Illustrateur)Peter Doherty (Illustrateur)
EAN : 9781907519901
224 pages
2000 AD (12/07/2011)
4/5   1 notes
Résumé :
Who is Dredd's nemesis Judge Death and where does he come from? The answer to these questions and many others can all be found here! From Death’s origin through to his final destruction – killing was his business!


Who is Dredd's Nemesis Judge Death and where does he come from? The answer to these questions and many others can all be found here! From Death’s origin through to his final destruction – killing was his business!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome comprend 6 histoires mettant en scène Judge Death, un ennemi récurrent de Judge Dredd. Elles sont toutes écrites par John Wagner. Ce tome peut se lire après les premières histoires consacrées au personnage, regroupées dans Judge Death lives, également écrites par John Wagner, avec sa première apparition dessinée par Brian Bolland. Les histoires sont en couleurs, sauf les 2 dernières dessinées par Frazer Irving.

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- Young Death - Boyhood of a superfiend (1990/1991, 78 pages, Judge Dredd Megazine 1.01 à 1.12, dessins de Peter Doherty) - Cette histoire se passe après Necropolis (progs 674 à 699), rééditée dans Judge Dredd: complete casefiles 14. Judge Death a réussi à survivre. Il est de retour à Mega-City One. Il s'est installé dans une chambre louée dans un appartement appartenant à Mrs. Gunderson. Il a déclaré s'appeler Jay De'Ath. Il convoque le journaliste Brian Skuter pour lui raconter son histoire personnelle, afin d'essayer de mieux se faire apprécier par les habitants de Mega-City One.

John Wagner l'a répété à plusieurs reprises : les intrigues de Judge Death, c'est toujours la même chose. Il est de retour, il tue des vivants. Judge Dredd et Psi-Judge Anderson interviennent pour le remettre dans un dispositif d'incarcération. Cette histoire n'échappe pas à la règle, mais bien sûr le lecteur est venu pour découvrir les origines de cet ennemi récurrent de Joe Dredd.

Peter Doherty réalise des dessins en peinture directe, avec des ténèbres prégnantes dans la chambre occupée par Death. Il dessine ce dernier avec une dentition exagérée et un masque avec une grille, cachant toujours autant le visage de Death. Il réalise des dessins descriptifs à souhait, illustrant avec application le scénario. La narration graphique est claire et lisible, au service du récit. La plupart du temps, il manque une inspiration artistique qui ajouterait une dimension emphatique à ce personnage hors norme. À une demi-douzaine de reprises, l'artiste réussit à capturer la fibre humoristique par des attitudes plus enjouées que la normale, montrant à quel point Judge Death ou son père ont perdu le sens de la mesure et sont déjà dans leur monde. Il compose une Mrs. Gunderson irrésistible en vieille dame un peu gâteuse et presqu'aveugle (mais qui ne perd pas le sens des affaires).

John Wagner donne l'histoire attendue par le lecteur sans tricher : le développement du futur Judge Death depuis son enfance, jusqu'à ce qu'il devienne la créature qu'il est. Il révèle son vrai prénom. Il se lance dans une explication à moitié convaincante du paradoxe au coeur du personnage. Comment Death peut-il vouloir tuer tous les vivants, tout en estimant que ça ne s'applique pas à lui qui est une forme de vie ? L'histoire des années de formation de Judge Death se lit avec plaisir, avec plusieurs moments parodiques vraiment drôles.

Cette histoire comble les fans du personnage en racontant son histoire, avec des moments de démesure lorsque scénariste et artiste sont en phase, au milieu de passages plus convenus. 4 étoiles.

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- Tea with Mrs. Gunderson (1992, 8 pages, Judge Dredd Megazine 2.15, dessins de Dean Ormston) - Mrs. Gunderson rend visite à son ancien locataire Judge Death maintenant en prison.

Dean Ormston n'hésite pas à donner plus dans l'exagération que Peter Doherty, transcrivant ainsi le caractère démoniaque et obsessionnel de Judge Death. John Wagner est en forme pour une histoire macabre et caustique. 5 étoiles.

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- Death becomes him (1998, 12 pages, 2000AD progs 1114 & 1115, dessins d'Alex Ronald) - Toujours avec la tête bien sur les épaules, Mrs Gunderson a accepté qu'un tour operator organise des visites de son appartements, avec un acteur incarnant Juge Death afin d'en donner pour leur argent aux gogos. Mais ces acteurs ne tiennent pas plus de quelques jours.

Alex Ronald dessine de manière descriptive, avec des traits de contours fins. Il sert bien le récit, mais sans l'exagération qui sied à Judge Death. John Wagner raconte une farce macabre, sans réussir à bien doser ses ingrédients, hésitant en récit au premier degré (trop convenu) et farce avec le personnage de Mrs. Gunderson (trop sporadique). 2 étoiles.

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- A night with Judge Death (19999, 6 pages, 2000AD prog 1168, dessins d'Andy Clarke, mise en couleurs de S. Baskerville) - de retour dans l'appartement de Mrs. Gunderson (décidément increvable), un futur marié se fait enfermer dans l'ancienne chambre de Jay De'Ath.

Une histoire courte de plus sur la malédiction de la chambre de Judge Death, les dessins d'Andy Clarke sont très propres et très précis. le scénariste ne se donne pas la peine de faire exister les personnages. 2 étoiles.

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- My name is Death (2003, 36 pages, 2000AD progs 1289 à 1294, dessins de Frazer Irving, noir & blanc) - Un cambrioleur a dérobé le dispositif dans lequel Judge Death est enfermé pour le revendre à un riche collectionneur. Sans grande surprise, Judge Death trouve un moyen de regagner sa liberté et il échoit à Psi-Judge Anderson et Judge Dredd de le recapturer.

Ce qui frappe d'emblée le lecteur, c'est la force du graphisme de Frazer Irving. Pour le coup, cet artiste réalise des dessins au contraste marqué en noir & blanc, sans zones grise, avec une exagération sur les éclairages. Les zones sont soit d'une blancheur qui gomme les détails, soit d'un noir impénétrable. Il épure les contours pour les rendre presqu'aérodynamiques. Il fait parfois apparaître les énergies en arrière-plan tirant les cases vers l'expressionnisme. Il exagère les traits des visages. Il réalise un travail qui fait penser à celui de David Lloyd (par exemple dessinateur de V for Vendetta d'Alan Moore, ou The Territory de Jamie Delano). Les planches sont magnifiques, et Judge Death acquiert enfin sa dimension d'esprit tueur, déconnecté de l'humanité.

John Wagner compose un récit qui alterne le temps présent, avec le récit dans le passé de comment Judge Death a recouvré sa liberté. Il raconte le tout sous la forme d'une enquête et d'une course-poursuite, pas forcément original mais bien troussé. 4 étoiles.

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- The wilderness days (2003, 64 pages, 2000AD progs 209 à 216, dessins de Frazer Irving, noir & blanc) - Judge Death a décidé de s'éloigner de Mega-City One pour s'enfoncer dans la Terre Maudite (Cursed Earth, territoires ravagés par les radiations) afin de poursuivre sa mission de tuer le plus de monde possible, mais aussi de réfléchir à ses méthodes.

John Wagner semble beaucoup plus inspiré que dans l'histoire précédente. Il revisite Las Vegas et son système de juges très attachés aux jeux. Il écrit Judge Death comme le personnage principal, obligé d'évoluer dans ses méthodes. Il dose mieux le rapport entre aventures, farce macabre, introspection et moments horrifiques, avec une inventivité renouvelée et sarcastique. le récit en devient picaresque avec seulement une ou deux séquences qui ne fonctionnent pas totalement.

Frazer Irving a radicalisé son trait, n'hésitant plus à gommer les détails superflus, au profit des lignes structurantes des objets. L'ambiance s'en trouve renforcée, le contraste entre le noir et le blanc devenant une illustration de la façon de penser de Judge Death, totalement binaire. le lecteur s'embarque pour un voyage glauque, à l'humour morbide, côtoyant une forme de dérision qui ne nuit pas à l'intensité de la narration. 5 étoiles.

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Après ces différentes histoires, John Wagner a estimé qu'il avait fait le tour du personnage et il l'a laissé en plan. En 2015, Greg Staples le convainc d'écrire une nouvelle histoire : Judge Death: Dark Justice.
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En 1998, la Dame Blanche Lucie partage son temps entre la départementale D74 et le manoir de Guenièvre Gahinet, une nonagénaire sénile. Guenièvre était connue autrefois pour ses communications avec les morts, mais à présent, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même ; après l'avoir négligée pendant des années, ses descendants envisagent de la placer en maison de retraite et de vendre sa demeure à un investisseur. Furieuse contre eux, Lucie fait appel à un esprit vengeur, Wagner, pour les terroriser et les punir. Les jours passant, elle se rapproche d'Antoine, un petit-neveu de Guenièvre, mais il est trop tard pour qu'elle revienne sur sa décision : sa vengeance est en marche. Wagner se montre d'autant plus zélé qu'il espère la séduire – et s'il peut écarter tous ses rivaux potentiels dans la foulée, c'est encore mieux !
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