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L'histoire m'a beaucoup plu. J'apprécie les histoires où les personnages font resurgir une affaire du passé et essayent par tous les moyens de découvrir la vérité.
Minette Walter nous propose ici deux enquêtes différentes mais pourtant, selon les enquêteur, très liées.

Les personnages sont assez nombreux. Ce qui m'a déstabilisée c'est le fait que certains d'entre eux changent de nom ce qui a, pour moi, compliqué les choses. A certains moments j'avoue avoir parfois eu du mal à suivre…
Les protagonistes sont pourtant attachants. Ils ont leurs forces mais aussi leurs faiblesses et c'est cela qui les rend humains.

Les idées sont intéressantes. Plus l'histoire avance et plus on a envie de découvrir la suite et le coupable.
J'ai trouvé original le fait que l'auteure intègre dans son livre des mails échangés entre les personnages.
Le début du roman m'a un peu perturbée. En effet l'auteur nous plonge tout de suite dans son histoire sans explications et j'ai trouvé cela assez déstabilisant. Il a fallu arriver dans un présent plus proche pour réellement comprendre les choses.
Ce que j'aurais apprécié c'est avoir des retours en arrière dans l'histoire en elle-même et pas seulement au début du roman. J'ai parfois été un peu frustrée de ne pas avoir plus de détails. L'auteure aurait pu intégrer des pensées des personnages et ainsi nous faire revivre certains événements importants.

En ce qui concerne les descriptions, si certains passages sont assez bien décrits d'autres le sont malheureusement moins… Ce n'est pas vraiment régulier…
Minette Walter approfondit par contre assez bien les ressentis de ses personnages. J'aurais par contre vraiment voulu avoir plus de détails concernant les physiques de ces derniers et également de certains lieux.

Tout au long de l'histoire on peut essayer de découvrir qui sont les coupables et leurs raisons. J'ai apprécié le fait que l'auteur ne dévoile pas tout dès le début de son histoire.
La fin est vraiment pleine de suspense et elle est en rapport avec le roman, c'est vraiment un épilogue comme je les aime !
En résumé, une histoire intéressante et que je vous conseille si vous appréciez les enquêtes traitant d'affaires qui se sont déroulées plusieurs années auparavant.

Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
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Disordered Minds
Traduction : Odile Demange

Minette Walters, auteur anglaise éditée chez Pocket, a autant d'admirateurs que de détracteurs. Les premiers sont sensibles à l'art d'une intrigue souvent alambiquée et qui, par l'insertion de coupures de journaux ou de mails, tend à donner à ses romans une tournure assez spéciale. Les seconds la trouvent justement trop alambiquée, voire fumeuse.
Je l'avoue, j'aime trop le complexe pour ne pas savourer la plupart de sa production - à quelques rares exceptions près. "La Disparue de Collinton Park" - en anglais : "Esprits dérangés" - est à mon avis l'un de ses meilleurs opus.
Jonathan Hughes est un brillant anthropologue qui n'a jamais accepté d'avoir un père de race noire et une mère asiatique. Ce "roman familial" l'a donc poussé à s'intéresser à tout ce qui est ou passe pour marginal et, au tout début du roman, il vient d'écrire un livre - un succès de librairie d'ailleurs - traitant de certaines affaires criminelles ayant mis en cause des êtres "différents."
Dans cet ouvrage, il a pris très nettement position pour la révision du procès de Howard Stamp, un jeune homme non mature émotionnellement parlant et doté d'un bec-de-lièvre qui le faisait repousser par tous, sauf par sa grand-mère, Grace Jaffries. Il se trouve que Grace a été découverte assassinée et que l'enquête - fort mal menée, avec des zones d'ombre - a conclu à la culpabilité du jeune homme qui finit par se suicider en prison.
Le succès du livre a attiré l'attention d'une conseillère municipale de la ville où a eu lieu le meurtre, George Gardener. Or, Miss Gardener, pas plus que Jonathan, ne croit à la culpabilité de Stamp. Ensemble, après bien des péripéties - à leur première entrevue, on ne peut vraiment pas dire qu'ils étaient destinés à faire équipe - il vont dévoiler une vérité aussi complexe que dérangeante.
En dépit d'un début un peu brouillon, un livre qui se lit avec un plaisir croissant. En un mot comme en cent : un bon roman policier, à lire pendant un week-end pluvieux, bien au chaud chez soi. ;o)
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Voilà, une fois encore, la preuve qu'en matière de lecture, il faut parfois persévérer.
En effet, le début de ce roman s'annonçait très mal. Jonathan Hughes, l'un des personnages principaux, m'a déplu dès sa première intervention. Imbu de sa personne, méprisant, paranoïaque, menteur... cet homme n'a rien pour plaire.
Arrivée à la rencontre entre Hughes et Georgina ''George'' Gardener (qui est beaucoup plus amusante que son alter ego masculin), j'étais à deux doigts d'abandonner cette lecture et d'envoyer le livre à travers la pièce, tant les états d'âme de ce crétin de Hughes commençaient à m'agacer.
Mais l'intrigue me plaisait et j'avais envie d'en apprendre plus à la fois sur Howard Stamp et sur la disparition de Priscilla Trevelyan.
Alors, j'ai continué ma lecture. Et j'ai bien fait car, environ à la moitié du roman, Hughes devient moins pénible. Et puis, on a aussi droit aux interventions d'Andrew Spicer (l'agent littéraire de Hughes) qui, comme George, est un personnage très sympathique et amusant.

A partir de ce moment, j'ai vraiment commencé à apprécier cette lecture. Les ''enquêteurs'' atypiques que sont George, Jonathan et Andrew se concentrent sur deux mystères vieux de 33 ans. D'une part, la disparition de Priscilla, jeune adolescente de 13 ans qui a fugué de chez elle après une enième dispute avec son père. Et d'autre part, le procès d'Howard Stamp, à l'issue duquel le jeune homme a été condamné pour le meurtre (violent) de sa grand-mère, Grace Jefferies. George et Jonathan sont persuadés que Stamp a été victime d'une erreur judiciaire. Et, petit à petit, il leur semble également découvrir des points communs entre le meurtre de Grace et la disparition de Priscilla...
Plutôt qu'un thriller ou un roman policier, on est plutôt face à un grand jeu de piste que George, Jonathan et Andrew tentent de suivre tant bien que mal, malgré la disparition des preuves et le peu de coopération des témoins de l'époque encore en vie ou en état de coopérer. le récit mêle une narration normale et des chapitre plus épistolaires, puisqu'on peur découvrir les mails et courriers que s'échangent les différents personnages. Cela apporte un petit plus au récit, et nous permet de connaître certains éléments dont les trois ''enquêteurs'' n'ont pas forcément conscience (ainsi, on prend connaissance des mails que s'échangent les membres de la famille Burton).

D'une possible déception, je suis donc passée à une bonne découverte. Ce roman m'a permis de passer un bon moment de détente et d'exercer mes méninges afin de tenter de découvrir le fin mot du meurtre et de la dispariytion (bien entendu, je n'y suis pas arrivée avant que l'auteure décide de nous présenter le coupable). Je n'hésiterai pas à lire d'autres romans de Minette Walters, dont j'ai bien aimé le style, réaliste et direct.
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Un pur régal !!! Je ne vous referais pas un résumé de l'histoire, trop casse-pied et trop compliqué car c'est une histoire d'une telle profondeur qui se déroule sous nos petits doigts !!!! C'est encore une fois un pur chef d'oeuvre ! ( oui, oui )
captivant, une façon d'écrire qui réussi à captiver l'intérêt du lecteur par l'insertion de lettres, mail, de plan, etc.... c'est vivant, détaillé juste comme il le faut! et les études de caractères !!!! passionnant !!!
pour moi qui aime cette auteure, c'est peut-être son meilleur livre ! ( mais j'ai pas encore tout lu )
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Nous renouons dans cet opus avec les caractéristiques qui sont la marque de fabrique de Minette Walters : interviews serrées, courriers échangés par les protagonistes de l'histoire, extraits de livre, rapports de police... Voilà pour la forme. En ce qui concerne le fond, nous retrouvons aussi des personnages en colère, en butte à un sentiment d'injustice ou d'incompréhension, chers à l'auteure. Du côté des enquêteurs, nous comptons un universitaire, Jonathan Hughes, dont les origines métissées sont lourdes à porter dans une Angleterre en proie au racisme et à la méfiance après le 11 septembre et le déclenchement de la guerre d'Irak. Du côté des suspects, nous avons Priscilla Fletcher, une femme au passé trouble et qui s'entend pour brouiller les cartes quand Jonathan Hughes et George Gardener, la conseillère municipale de Bournemouth, décident de revenir sur les circonstances d'un meurtre commis trente ans plus tôt.
Qui a tué la vieille Mrs Jefferies ? Son petit-fils, Howard Stamp, qui a été arrêté et condamné pour ce meurtre sauvage ? Ou une autre personne qui aurait été mêlée à la disparition de Cill Trevelyan, une jeune fille de 13 ans disparue quelques jours avant l'assassinat de Grace Jefferies ?
Pour Jonathan Hughes et George Gardener, convaincus de l'innocence d'Howard Stamp, les deux affaires sont liées et le ou les coupables sont à rechercher dans l'entourage de Priscilla Trevelyan qui avait été victime d'un viol peu de temps avant sa disparition. L'affaire, trouble à souhait, brasse la maltraitance sur enfant, les abus sexuels, la délinquance juvénile, la cruauté des relations adolescentes et l'isolement des handicapés dans la société, des thèmes déjà abordés dans La Muselière (l'inceste), Un serpent dans l'ombre (les handicapés et les troubles mentaux) et Intime Pulsion (la délinquance et la drogue). L'intrigue se noue rapidement et le lecteur est vite ferré. On peut cependant reprocher à l'histoire de tourner en rond aux trois quarts du livre. On se perd dans les détails chronologiques de l'enchaînement des faits et les témoignages à répétition des deux principaux suspects, Louise Burton alias Priscilla Fletcher (l'amie de Cill Trevelyan) et Roy Trent, le tenancier du pub La Couronne. Le récit aurait pu être raccourci d'un bon tiers pour garder son rythme.
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Deux meurtres inexpliqués: une vieille dame grand-mère d'un jeune pas trop dans la norme, une jeune fille après avoir été violée a disparu....
et voilà notre auteure en quête de vérité. Il faudra des pages , de la patience pour enfin dénouer une intrigue pas simple.
Jusqu'au bout on nous transporte de l'un à l'autre. Est-ce un pauvre garçon handicapé qui tue sa grand-mère ? est-ce ces deux gamines dont l'une se fait violer par trois gamins ivres et violents ? Louise assiste au viol de sa copine Cil mais encore ? Devra-t-elle garder cela pour elle ? Ou alors devenir elle aussi violente en plein déraison ?
Un imbroglio de personnages tous ayant pu connaitre le meurtre mais où est le corps de la petite jeune fille violée ?
Bref que de suspense
Un bon polar

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Ecriture dense et texte bien torché. Scénario différent des autres "Policiers" lu (Ici ce n'est pas un policier qui cherche... non, non) .
Bon bouquin, quoi qu'un peu bavard à mon goût. le déroulement de l'histoire se fait par le biais interrompu de dialogues entre les personnages. Faut pas lâcher le fil.
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Howard Stamp a été victime d'une erreur judiciaire dans les années 70's, alors emprisonné pour le meurtre de sa grand-mère.

Du moins c'est la certitude de Jonathan Hughes. J'avoue, initialement, ce personnage ne m'a pas beaucoup plu, je le trouvais assez plat et finalement il se complète parfaitement avec George Gardener pour l'enquête. Une enquête bien plus sombre et complexe qu'on ne pouvait l'imaginer.

L'intrigue est riche en rebondissement, le coupable sait nous aveugler jusqu'au bout.

Un auteur qui m'a laissé une forte impression et que j'ai hâte de relire !
Lien : http://labulleasylla.blogspo..
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La construction de ce livre m'a presque fait l'abandonner mais je ne regrette pas d'être allée jusqu'au bout.
Le livre s'ouvre sur le viol d'une adolescente, Cill, par un groupe de jeunes paumés en 1970. Puis, l'auteur nous plonge dans le livre de Jonathan Hugues qui évoque des erreurs judiciaires dont une qu'il met particulièrement en avant : le meurtre de Grace Jefferies, à Bournemouth, en 1970, quelques jours après le viol précité, dans le même quartier. J'ai trouvé cette partie un peu longue et c'est ce qui a manqué de me faire abandonner cette lecture. Toutefois, on comprend que les deux événements ont un lien et c'est ce qui va être au coeur du reste du livre. le lecteur suit Jonathan Hugues et Georges Gardener qui se lancent dans une enquête pour, initialement, innocenter celui qui a été condamné pour le meurtre de Grace, persuadés d'une erreur judiciaire. Et leur enquête va les mener à enquêter sur le viol et de la disparition quelques jours après de Cill.
C'est un bon polar, qui réserve des surprises et des rebondissements. le lecteur est plongé dans la vie d'un quartier populaire de Bournemouth au début des années 70, où violence et maltraitance sont de mise. Et cette violence rejaillit bien des années plus tard.
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Très bon suspens. le dénouement n'est prévisible qu'à la fin du livre...
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