Dès la réception du texto « Besoin de vous », Isa part aussitôt pour répondre à cet appel au secours tout en ignorant sa teneur. Sans hésitation, elle laisse son mari Owen et entreprend le voyage avec son bébé Freya pour Moulin des Brisants. Là, son amie Kate l'attend où les rejoindront Théa, et Fatima. Les quatre femmes ont entretenu de très loin leur amitié depuis leur passage à la pension Salten, et mené leur propre vie.
Au lycée, ces ados douées d'espièglerie avaient inventé le « jeu des mensonges » : elles menaient en bateau une personne cible avec des histoires rocambolesques imaginées de toute pièce et la victime crédule se couvrait de ridicule quand elle propageait cette fausse information.
À son arrivée dans le village, Isa s'aperçoit que son groupe d'amies effrontées a marqué la mémoire locale. En effet, malgré le temps passé, plus d'un leur tenait rancune des vexations subies ravivées par la présence permanente de Kate qui occupe la demeure pittoresque de son père Ambrose. Ce professeur de dessin du lycée, artiste dans l'âme, offrait régulièrement son hospitalité aux jeunes amies de sa fille, ainsi qu'à Luc, le frère de Kate.
Alors, si les amies assistent officiellement à une réunion d'anciennes du lycée, la détresse de Kate est-elle due à une règle enfreinte au jeu des mensonges ? En quoi la découverte d'un os humain va-t-elle les embourber dans un jeu qu'elles ne maitrisent plus ?
MON AVIS
Dès le départ, la suggestion retrouvailles agréables est balayée avec l'empressement nerveux d'Isa et la tension palpable à son arrivée chez son amie. Quand la narratrice explique leurs bêtises d'adolescentes effrontées et se remémore les personnages d'antan, elle évince une probable légèreté offerte le temps d'un week-end. La promiscuité et de confinement avec le malaise du passé contribue à augmenter la sensation déplaisante d'inconfort, renforcée par la découverte d'un os humain. Ainsi, des confidences amicales et des soutiens moraux s'échangent. Cependant, le cadre naturel humide et hostile au gré des caprices de la marée ou de la nuit, plombe l'ambiance.
Un bon suspens : du début jusqu'aux 10 dernières pages, les questions assailliront autant la narratrice que le lecteur.
Le point positif: la réussite de l'auteur à construire le récit autour du glauque.
Mais j'ai un sentiment très nuancé : la structure confuse du récit, pour parvenir à entretenir l'intrigue. Et, je n'ai pas adhéré à l'interaction des personnages.
Je remercie néanmoins le site Netgalley et les éditions FleuveNoir pour ce service de presse et les prie de bien vouloir m'excuser pour ma sévère sincérité.
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