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sur 412 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le destin de quatre femmes d'une même famille à travers les époques. Sara-Suzanne l'arrière grand-mère fait un mariage de raison. Malgré un mari bègue qu'elle aimera malgré tout, de nombreux enfants pas toujours désirés mais aimés, une vie rude sur une île du pôle nord en Norvège, elle est à l'écoute de son corps, de ses sens. Une femme beaucoup plus libre que sa fille ou sa petite fille. Elida sa fille se marie avec un homme charmant mais intellectuel et malade. Les grossesses se succèdent, l'amour est toujours là malgré la maladie de son époux et la pauvreté. Elida fera le choix d'abandonner ses derniers enfants pour accompagner son mari dans le sud du pays pour consulter des médecins. Grâce à la main tendue de Sara-Suzanne, son mari pourra revenir au pays pour mourir et Elida tentera de recréer un noyau familial en reprenant ses enfants placés. HjØrdis dernière des enfants d'Elida, placés puis reprise par sa mère va avoir du mal à se construire. Elle se marie par dépit avec un homme qui l'adore, du moins le croit-elle. Elle se retrouve avec un fainéant, pervers et manipulateur et leur première fille HerbjØrg va en payer le prix. C'est d'ailleurs par HerbjØrg que cette histoire commence. Ses peurs du lui, du il, et ses ressources pour échapper à ses regards. Une reconstruction à l'envers, en remontant le temps pour disséquer les personnalités de femmes et chercher là ou tout à commencer. Un beau récit captivant.
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Sara Susanne, Elida, Hjørdis, Herbjørg. Quatre femmes, quatre générations, quatre destins. Un siècle de l'histoire d'une famille et d'un pays.
En six cahiers, sans respect de la chronologie, Herbjørg WASSMO nous raconte une lignée de femmes qui lui ont transmis des peurs, des peines, des blessures mais aussi des bonheurs, des valeurs, des amours, et surtout un courage à toute épreuve. de Sara Susanne, née en 1842, à Herbjørg, née en 1942, on découvre des vies de femmes qui ont aimé, souffert, subi, fait des choix.
Un livre de femmes donc, mais où les hommes sont loin d'être absents. En épousant Johannes Krog, Sara Susanne fait un mariage de raison. L'homme est certes bègue mais il est entreprenant. Sur les îles Lofoten, la vie est rude, les finances dépendent de la pêche, le couple y réussira. Mais pour Sara Susanne, l'horizon se limite à ses grossesses. Elle aura douze enfants.
La dernière, c'est Elida la rebelle. Elle se marie par amour mais contre l'avis de sa mère. Frédérik cultive un lopin de terre mais ce n'est pas un manuel et la famille vit chichement, surtout que les bouches sont nombreuses à nourrir. Mais Elida aime son mari, pour lui elle est prête à tout. Quand il doit être hospitalisé à Kristiana, elle n'hésite pas. Les quelques biens sont vendus, les enfants les plus jeunes placés et c'est le grand départ pour la capitale.
La petite Hjørdis ne pardonnera jamais à sa mère cet abandon. de 4 à 6 ans, elle ne verra plus les siens et l'arrachement à sa famille nourricière sera une nouvelle douleur tout aussi impardonnable. Comme sa mère elle fera un mariage d'amour mais amour n'est pas toujours synonyme de bonheur...En pleine guerre mondiale, elle mettra au monde, seule, la petite Herbjørg.
Herbjørg, petite fille sensible et torturée, sans cesse obligée de se cacher de "Lui". Ce qu'elle subit en silence fera d'elle l'écrivain de talent qu'elle est. Ecrire était sa seule façon de s'évader, de se libérer de ses souffrances. de petits carnets qu'elle cache soigneusement, un crayon jaune qu'elle taille avec un couteau naissent des histoires qu'elle écrit pour vivre et survivre.

Les paysages rudes mais magnifiques de Norvège, la neige et le froid, des femmes fortes...Herbjørg WASSMO s'est construite à partir de tout cela. J'ai lu tous ses livres et je comprends mieux maintenant ce don qu'elle a d'inventer des personnages féminins aussi flamboyants. Les confidences très personnelles qu'elle distille, la terrible souffrance qu'elle évoque sans jamais la nommer éclairent son oeuvre d'un jour nouveau.
J'ai dévoré ce roman, j'ai aimé et pleuré avec chacune de ces femmes. Herbjørg WASSMO a vraiment réussi, en mêlant la fiction et la réalité, en alternant les époques, à m'emporter pour un voyage bouleversant au pays des norvégiennes.
Des voix de femmes qui résonnent encore dans ma tête des mois après ma lecture.
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Que sait-on de ses arrière-grands-mères ? L'une est morte en accouchant de son neuvième enfant, une autre a été placée à la campagne par l'assistance publique, une autre encore vivait dans une région viticole comme en témoigne une photo de fin de vendanges, presque rien finalement… Dans le cas d'Herbjørg Wassmo, la curiosité de l'écrivain s'éveille lorsque sa fille trouve une publication parlant d'un retable dans la cathédrale des îles Lofoten. le peintre, très doué, était un pasteur, et le modèle une certaine Sara Susanne Krog, qui n'est autre que l'arrière-grand-mère maternelle de Herbjørg Wassmo. Elle se lance dans des recherches sur sa famille, s'inspire librement de ce qu'elle peut en retrouver, poussée par le fait que cent ans exactement la séparent de Sara Susanne, et aussi peut-être parce qu'il est temps pour elle d'évoquer des souvenirs douloureux de sa propre enfance. Elle retrace donc un siècle, de 1860 à 1960 environ, entremêlant différents épisodes de l'histoire familiale, commençant dans le Nord avec Sara Susanne, son arrière-grand-mère, qui épouse Joannes Krog parce que sa famille peine à nourrir de trop nombreuses bouches. Elle-même aura de nombreux enfants, dont Elida, qui quittera les Lofoten pour Kristiania, avant qu'elle ne devienne Oslo, pour faire soigner son mari gravement malade. L'une de ses filles, Hjørdis, reviendra dans le nord et sera la mère de la petite Herbjørg.
Rassurez-vous, on ne se perd pas du tout dans la généalogie, et cette saga familiale vue du côté des femmes, mais également de leurs relations avec les hommes est tellement passionnante que je n'ai pas vu filer les 560 pages !
la suite...
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Un livre d'une densité peu ordinaire. Et c'est peu de le dire. En cent ans, quatre générations. Des femmes. Des familles. Des luttes.
Et conséquemment, des souffrances, des amnésies, des silences, et encore des douleurs.
Wassmo sait mettre des mots, elle sait trouver les mots pour peindre à la fois les paysages, les âmes. Elle trouve les mots pour raconter les silences.
Cent ans est un "gros" livre, un pavé comme on dit. Mais il y a tant de lumière ...
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Cent ans, ce sont quatre générations. Herbjørg Wassmo nous raconte ce que fut la vie de sa mère, de sa grand-mère, de son arrière-grand-mère. L'histoire intime de sa propre famille a aussi un arrière-plan historique, donc : un siècle de l'histoire de la Norvège, vécu de l'intérieur par ces générations de femmes fortes. Les maternités qui se succèdent, les tâches incessantes, les espoirs et les renoncements, d'une mère à l'autre, ont forgé le socle sur lequel la petite Herbjørg s'est construite. Sa narration semble parfois déroutante, mais on s'y fait très vite tant l'écriture est superbe : de magnifiques portraits de femmes.
Traduction de Luce Hinsch.
LC thématique d'octobre 2021 : ''Cap au Nord !''
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Herbjorb Wassmo fait revivre le temps d'un livre sous la forme de six cahiers, la vie de ses aïeules. cent ans, quatre générations de femmes. Se raccrocher à ses racines, à une lignée de femmes à la personnalité originale, droite et courageuse : est-ce que cela suffit pour comprendre son destin ? Est-ce l'héritage de cette force féminine qui a fait que malgré les graves traumatismes de l'enfance, la petite Herbjorb est devenue une femme épanouie ? C'est peut-être ce que recherche Herbjorg Wasmo quand elle entreprend l'écriture de ce roman. le besoin de puiser plus loin que l'histoire de ses parents, pour comprendre sa propre histoire. Partir à la rencontre de toutes ces femmes qui lui ont transmises ces étincelles de vie qui ont été plus fortes que l'insoutenable distillé chaque jour par celui que la petite Herbjorb nomme il.

Enfant, l'écriture la sauve du néant. La petite Herbjorb écrit, se livre, libère sa honte, ses angoisses de petite fille et cache ses petits carnets pour qu'il ne les trouve pas. Il est présent tout le long du roman, il rôde. On l'oublie pendant quelques pages, le temps de découvrir la vie de ces femmes. Et surtout celle qui fut pour l'auteur le pilier de sa famille. La belle et surprenante Sara Suzanne.

"Cela réconforte de considérer la famille dans son ensemble. de voir autre chose que la dissimulation, la honte, et la haine. Cela réconforte aussi de voir chacun des membres en instantané, tels qu'ils étaient alors. Non tels qu'ils sont devenus plus tard. Lui aussi, à un moment, était un enfant. C'est à la fois une délivrance et un mal incurable."(extrait de la page 13)

Cette épopée familiale commence en 1842 avec la naissance de Sara Susanne et se termine avec la naissance de l'auteur en 1942.

Le destin de ces quatre femmes est bouleversant. A ces époques, la vie était rude en Norvège pour les familles. La mer et les travaux des champs étaient les principales sources de travail. Les femmes avaient en plus à charge des familles nombreuses, c'est à dire une dizaine d'enfants....

"Elle se dit que c'était ainsi que les vingt-trois dernières années avaient passé. Avec un enfant sur une hanche et un autre dans le ventre." (extrait de la page 13)
Sara Suzanne et sa fille Elida ont eu la « chance » d'avoir à leur coté des époux intelligents, compréhensifs. Des hommes sur qui elles ont pu compter, qui ont chercher à les comprendre, à réfléchir à leur condition de femmes.
Pour Hjordis, la mère d'Herbjorg, ce n'est pas tout à fait pareil. Son enfance a été fragilisée par la mort de son père, puis il y a eu la guerre.... Mais je n'en dirais pas plus pour ne pas dévoiler la fin de ce magnifique roman.
Un roman fascinant écrit avec une sobriété remarquablement maîtrisée. Herbjorb Wassmo nous prouve une nouvelle fois ses talents d'écrivain
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Et encore un coup de coeur pour le mois de juillet!
Cela fait du bien! Une fois de plus la formule "histoire de famille et de femmes" a parfaitement fonctionné! J'ai adoré découvrir la vie sur 4 générations de cette famille.


Jusqu'à maintenant, je n'ai pas eu l'occasion de m'intéresser à la littérature nordique. Je crois d'ailleurs que c'est la première fois que je lis un roman norvégien. Donc une belle découverte et une bonne manière de commencer!


Autre fait inhabituel, j'ai eu beaucoup de mal à faire cette critique. Ce qui est étrange, c' est que, même si j'ai adoré ce livre, j'ai énormément de mal à dire pourquoi.


Ce roman est constitué de plusieurs "cahiers", qui racontent principalement l'histoire de ses 3 femmes (l'auteure étant un peu en retrait).
Ces cahiers ne suivent pas un ordre chronologique. Souvent quelques chapitres traitent d'une des femmes, puis on passe à la suivante. On avance ainsi sur la vie de ses trois personnes en même temps. C'est vraiment un roman à propos de personnes sur des personnes. Il n'y a donc pas énormément d'actions, je préviens tout de suite.


Ce roman est un livre de femmes. C'est leurs vies, leurs pensées à elles qui y sont détaillées. Ce sont des portraits très réalistes de cette époque, où les droits de la femme commençaient à peine à exister.



La vie d'une femme du 19ème siècle n'était pas particulièrement réjouissante. Ajoutez en plus un pays rural difficile et pauvre dont la tradition familiale est de vivre de la pêche et de la ferme et de faire beaucoup d'enfants, cela donne ce roman.
Qu'est-ce que représentait la vie d'une femme durant ces années là : le mariage, le foyer et les enfants.


Même si tous les personnages principaux sont féminins, les hommes restent très présents, voir même au coeur de leurs vies, que ce soit les frères, les pères, les époux, les fils…


Le divorce n'existait pas. Quand on se mariait, c'était pour de bon. Les vies de ses trois femmes vont être déterminées par l'époux qu'elles auront choisis.

Sara Susanne fait un mariage de raison, voulu par sa famille. Elle épouse Johannes Krog (qu'elle connait mal) pour partir de chez elle, parce qu'il a l'air d'un homme bon et entreprenant dans son travail et parce qu'il faut bien se marier.
Leur couple sera plutôt un succès, même si Sara Susanne n'aura qu'un destin : enfanter. En effet, elle aura douze enfants.


Sa dernière-née, Elida décide de faire un mariage d'amour, avec Frédérik, contre l'avis de sa famille.
Son époux, loin d'être solide, s'épuisera dans la ferme et finira par tomber gravement malade. Il devient incapable de subvenir aux besoins de sa nombreuse famille. Elida, qui en a assez de ses grossesses (elle aussi aura énormément d'enfants), en profitera pour réaliser un voeux : découvrir un peu le monde.


Elle décide d'accompagner son époux à la capitale, où il sera reçu à l'hôpital et de placer ses enfants afin de pouvoir s'occuper tranquillement de son époux.




Hjørdis, elle fait partie des enfants placées d'Elida. Elle vivra comme un déchirement le jour où sa mère revient la chercher de sa famille d'adoption et la ramène -à l'âge de 6 ans- chez elle. Comme sa mère, elle fera un mariage d'amour qui lui, tournera mal.
D'Herbjørg, (l'auteure), on n'apprendra pas grand chose, à part une partie de son enfance. Harcelée par son père qu'elle nomme "lui" et obligée de le fuir, elle commence à écrire. Pour elle, écrire est une façon de s'évader, de ne plus souffrir.


Je pense que mon personnage préféré est Sara Susanne. J'ai beaucoup aimé suivre sa vie, son courage, sa bonté, son désir de bien faire. La découverte de son époux, de la vie qu'elle allait mener, son épuisement face à ses enfants et ses grossesses et ce qu'elle pense de tout ça a été extrêmement intéressant à lire. C'est vraiment un personnage attachant.


Elida, elle, est celle qui a le plus de caractère. Dès le début, on voit ce qu'elle veut dans la vie et comment elle va faire pour y parvenir. Très amoureuse de son époux, aimant énormément ces enfants, elle voit bien pourtant que cela ne lui suffit pas. Mais à l'instar de sa mère, elle va essayer de changer sa vie. Son geste de mettre ses enfants en nourrice va être très mal perçu par tous. On ne se sépare pas de ses enfants, à moins d'être une mère indigne. Mais elle résiste. elle veut faire autre chose que juste materner et s'occuper d'un intérieur.


J'ai moins aimé les passages avec Hjørdis, dont je n'ai pas trop aimé le caractère retiré et soumise. Cela m'a agacé.


L'autre fait intéressant dans ce roman, c'est de voir petit à petit la société évoluer : l'arrivée du téléphone, des voitures, les guerres…En 100 ans, on voit vraiment comme l'être humain a évolué et vers quoi.



—————————–

Un beau roman, pour qui aime les histoires de famille, passionnant, attachant. C'est une auteure que j'ai découverte (et dont j'ai bien envie de lire d'autres romans immédiatement) et un pays. Je n'avais pas envie de le terminer trop vite. Malgré une critique un peu hasardeuse, je le conseille vivement.
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Cette histoire s'étale sur quatre générations d'une famille tout en s'attardant principalement sur le sort et le point de vue des femmes qui la compose. L'auteure réussit avec brio à nous faire partager toute une gamme de sentiments éprouvées par ses personnages au fil de tranches de vie très diversifiées. le récit met aussi en lumière les conditions de vie difficiles à cette époque en Norvège et aborde par la bande plusieurs problème sociaux. Bien que principalement axé sur la vie familiale au sens large, ce roman embrasse donc beaucoup plus large et touche des questions universelles.

La qualité de l'écriture ne se dément pas, que ce soit dans les descriptions de l'environnement rude de ce pays, ou dans les dialogues souvent percutants, ou encore dans l'échange épistolaire entre Hans et Hjordis. Bien que je n'ai pas retrouvé ici l'impétuosité omniprésente de la saga “Le livre de Dina” de la même auteure, j'ai apprécié la force tranquille qui émane des femmes de ce clan, leur résilience et leur droiture, conté d'une si belle façon.
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J'ai découvert Herbjørg Wassmo lorsqu'on m'a offert "Le Livre de Dina" avant que je parte pour Bergen, en Norvège, où j'ai passé une année. J'avais adoré cette saga mais je n'avais pas acheté d'autres ouvrages d'elle, jusqu'à aujourd'hui avec le magnifique "Cent ans". Nous y suivons une narratrice, dont on devine l'identité, qui décide de partager avec nous la vie de son arrière-grand-mère en précisant : "Celui qui raconte une histoire choisit ce qui lui convient de raconter." (p.16)

La grande fresque familiale qui s'ouvre alors nous fera voyage de l'archipel des Vesteralen à l'aube des années 1850 à la Norvège actuelle en passant par la Kristiania (Oslo) des années 1920 grâce aux voix de Sara Susanne et d'Elida qui se mêlent à celle de la narratrice. Cela permet à l'autrice de nous plonger au plus près d'un pays en pleine évolution : les familles nombreuses, la pêche et l'agriculture, les professeurs ambulants, l'apparition du téléphone puis de la voiture, la place du peuple Sami, les progrès de la médecine…

Si j'ai éprouvé énormément de plaisir à retrouver les paysages norvégiens, j'ai surtout été sensible à l'incroyable talent d'Herbjørg Wassmo pour décrire la personnalité et l'apparence de ses personnages auxquels elle semble si profondément attachée. Elle témoigne également de l'Histoire d'un pays de petites communautés isolées les unes des autres par les montagnes et les fjords mais aussi très unies car faisant face à un climat rigoureux et à des conditions de vie difficiles. Pour conclure, je vous conseille de lire ce roman au rythme des compositions pour piano d'Edvard Grieg !
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Cent ans séparent Sara-Suzanne, l'arrière-grand-mère, de la petite Herbjorg née en 1942. Dans ce texte, mi-autobiographie, mi-fiction, quatre générations de femmes passionnées se battent, pour leur survie et celle de leurs enfants, pour leur amour parfois. C'est que la vie dans les villages de pêcheurs du nord de la Norvège, est d'une rudesse infinie. Les conditions climatiques sont extrêmes, les enfants nombreux, faisant de leur mère une presque esclave. La voix d'Herbjorg racontant l'histoire, fait peser sur le récit une sourde angoisse. Petite fille solitaire, elle devait se cacher de Lui, ne trouvant le repos que dans l'écriture de ses petits carnets, à qui elle confiait sa honte… de sa terreur, de la vie de ses aïeules, Herbjorg Wassmo a écrit une saga poignante et charnelle qui m'a été droit au coeur.
Cent ans, Herbjorg Wassmo (10/18)
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