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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman Japonais, c'est forcément entrer dans un monde plus ou moins différent. Celui ci nous fait découvrir une partie de la culture japonaise en tant que jeune trentenaire.

Julie, une pure Japonaise, sauf le nom, travaille comme vendeuse dans un grand magasin type les galeries Lafayette. Elle voudrait être acheteuse mais il faut d'abord faire ses preuves sur le terrain.

Elle a peur des tremblements de terre.

Son petit ami, Ryuchu, un Japonais qui a vécu presque toute sa vies aux US.

L'histoire tourne autour de ce couple qui est confronté à une situation difficile puisque l'ex petite amie de Ryuchu, une Japonaise qu'il a ramené avec lui ne trouve pas de job et lui demande de l'aide. C'est à dire de l'héberger. Ce benet accepte et notre héroïne ne sait comment faire face...

Ce roman est plu profond qu'il n'y paraît car cette Julie nous livre des réflexions sur la culture Japonaise et le choc des cultures. On a un aperçu de la vie de salarié qui fait peu envie.

De même si elle a une obsession des marques et de la mode, elle en est consciente. Elle nous narre ses efforts pour se fondre dans l'image de la petite amie parfaite : ne plus fumer, changer son accent,...

Ce n'est pas le meilleur roman Japonais que j'ai lu mais il est loin d'être intéressant.

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Risa Wataya est paraît-il l'une des figures majeures de la jeune génération d'écrivains japonais. Et c'est vrai qu'elle enchaîne les prix littéraires dans son pays. le présent opus, paraît-il, serait le plus abouti de sa production...Pourtant, de mon ressenti, et comme dirait un vieux pote, ça ne casse pas trois pattes à un canard. Bon, la déception est atténuée parce que je n'en attendais pas énormément (on nous vantait l'obtention du prix Kenzaburo Oé, ça sentait l'arnaque !).

Et pour cause : l'intrigue est mince. Julie, une jeune japonaise vivant au Japon (oui parce qu'avec ce prénom fallait préciser...) est vendeuse dans un grand magasin de vêtements. Elle bosse tout le temps, même le dimanche. le peu de temps qui lui reste, elle aimerait bien profiter de son petit ami Ryûdai (japonais, mais ayant fait toute son éducation aux états-unis...repérez-vous aux prénoms je vous dis !). Ryûdai est aussi indécis de caractère que baraqué, il a l'air un peu lourdaud. Et Julie va le trouver bien mal inspiré d'avoir accepté d'héberger dans son appartement (mais pas dans le même futon paraît-il) son ex-copine Akiyo, qui n'a pas de boulot. le temps qu'elle en trouve un...

Toute l'intrigue repose sur le trio amoureux, la jalousie entre deux gamines, un mec qui ne sait pas ce qu'il veut, qui ne prend pas ses responsabilités. Les questions qui m'ont taraudé à en passer des nuits blanches (non...je déconne) : Ryûdai et Akiyo oui ou non couchent-t-ils ensemble ? Julie va-t-elle récupérer son mec ? Et si oui, comment ? Les deux filles vont-elles rester zen ou se crêper le chignon ? Qui est menteur, parano ?

Ce suspense insoutenable a bien du mal à cacher la vacuité du propos. Ce livre n'est que vains bavardages sans intérêt sur des détails de vie quotidienne au fond peu instructifs sur la culture et le mode de vie actuel des japonais.

Risa Wataya a sans doute voulu livrer une gentille comédie sentimentale à l'anglaise. Tous les clichés sont en place : Julie qui débarque à l'improviste chez Ryûdai pensant les surprendre et tombe nez à nez avec Akiyo seule pour un premier contact, puis Ryûdai qui pour ne pas se faire larguer par Julie lui offre un petit week-end thalasso-resto...Et là l'auteur a le culot (je plaisante encore malheureusement) d'imaginer cette scène inédite dans l'histoire de la littérature, du cinéma, et même de la vraie vie : dès que Julie aura le dos tourné, son mec sortira de la chambre pour téléphoner à Akiyo, et Julie elle-même profitera qu'il prenne sa douche pour fouiller dans son mobile à la recherche des preuves de son cocufiage. Waouh, on crie au génie ! Alors refroidi, je le suis...ahah...

En guise de comédie, ce n'est pas drôle du tout. Petit début de scène de pétage de plomb à la fin, mais en fin de compte largement avorté. Tout ça pour ça...Et en plus, c'est sexless. Normal. le Japon, quoi. En résumé, peut-être que ça pourrait plaire à votre fille ado. Chez Picquier, Ils auraient dû classer Risa en littérature jeunesse, ce serait plus approprié.

Décidément, je ne suis toujours pas convaincu par la jeune génération d'écrivains japonais.
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Un récit entre deux tremblements de terre.
Akiyo accueille son ex chez lui, alors qu'il ne partage pas son appartement avec sa copine du moment. Julie a beau avoir les idées larges, elle a tout de même du mal à accepter. Et des idées,elle s'en fait, forcément. Jusqu'au jour où elle choisit d'en avoir le coeur net.
C'est court, bien ficelé, et dans une traduction fluide: à lire pour le dépaysement, le voyage au Japon .
Bravo au traducteur Patrick Honnoré et aux éditions Philippe Picquier d'élargir les horizons.
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Une comédie sentimentale somme toute assez classique avec son trio amoureux – la copine et son copain, qui héberge son ex dans le besoin.

On devrait se faire confiance, mais quand tout le monde ment…

Intéressant pour nous Européens de voir qu'un couple de trentenaires (ou presque) ne vit pas nécessairement ensemble, que le travail passe avant tout, que les horaires dans les grands magasins sont assez fous, que l'on passe Noël en amoureux et le Nouvel An en famille, que les Japonais éduqués aux Etats-Unis sont quelque peu ostracisés, etc. Quant aux mensonges et embrouilles sentimentaux, ce sont les mêmes des deux côtés du Pacifique.

Jusqu'à la chute finale : « Il y avait un mot dans la langue de ma région natale pour exprimer exactement ce sentiment. C'était quoi déjà ? Zut, c'était un mot parfait pour fuir la réalité, pour déposer tout. Ah oui. M'en fous. »

Livre amusant à lire, sans plus – en fait ‘too girly for me'.

NB : Ce livre a reçu le Prix Kenzaburô Ôe en 2012. Comme l'un des buts de ce prix est de promouvoir des romans japonais de la jeune génération qui représente la parole des intellectuels japonais, le prix est accordé au meilleur roman (de l'année précédente) qui contient des qualités littéraires dont Ôe juge, seul, du potentiel et du résultat. le lauréat ne reçoit pas de somme d'argent mais son roman sera traduit dans d'autres langues telles que l'anglais, le français ou l'allemand en vue de publication. Kenzaburô Ôe a reçu le prix Nobel de littérature en 1994.
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Un petit roman japonais! Cela faisait bien longtemps.
Je ne connaissais absolument pas Risa Wataya (romancière née en 1984) et la découvre donc avec "Pauvre chose" datant de 2011.
Ce court roman fait référence à la tradition japonaise tout en la confrontant au modernisme des USA, tout en nous questionnant sur "que peut-on accepter par amour?".
Est-il envisageable que votre petit ami, sous prétexte qu'elle se retrouve sans boulot ni logement, loge son ex? Julie, elle, va se questionner et se remettre en question, tout comme son couple et cet incroyable trio.
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Un histoire gentillette qui se lit très vite et ne laissera sûrement aucune trace. On y goûte tout de même les manières de penser japonaises et les différences de manière de vivre.
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