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Les histoires de famille c'est toujours un peu particulier : on se demande parfois ce que l'on fait là, à lire l'histoire d'une famille qu'on ne connaît pas, et qui ressemble à un hommage à ses aïeux sans rien de particulier. Mais ici, ça n'est pas du tout ça. On rentre dans l'histoire de la vie de Maggie tellement facilement, on grandit avec elle, on tombe amoureux avec elle, on souffre avec elle, et l'on se dit que cette Maggie pourrait être tellement une de nos grands-mères! Et puis elle traverse L Histoire, un peu différente de celle que l'on connaît, nous français, puisqu'elle la vit en Angleterre et en Belgique, et pourtant tellement semblable. Ce récit de vie est tellement bien écrit qu'une fois que l'on commence, on se prend à espérer et à dévorer les pages. Pourtant l'auteur a fait le choix de nous présenter dès le début le contexte et la fin de sa grand mère. Je me demande s'il n'aurait pas été judicieux de n'en parler qu'à la fin, j'ai eu du mal les premières pages à me détacher du fait que l'auteur écrivait dans la peau de sa grand mère. Mais ce n'était que les premières pages, je l'ai occulté très rapidement.
Un autre petit moins serait les titres de chapitres, que je trouve en décalage avec l'écriture, mais comme je lis rarement les titres de chapitres d'habitude, j'avoue qu'après les quelques premiers j'ai arrêté et n'ait plus suivi que le texte, vraiment agréable.
Je dirais donc que si vous voulez plonger dans une histoire de vie personnelle mais pourtant universelle, c'est ce livre qu'il vous faut. Et si Maggie n'a eu qu'un seul petit fils qu'elle n'a pas connu, nous sommes désormais tous un peu ces petits enfants...
Lien : https://stephalivres.wordpre..
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J'ai apprécié les parties de ce livre écrites par l'auteur en son nom : l'avant-propos, et la fin quand il s'adresse à sa grand-mère. C'est bien écrit, à la fois sobre et émouvant. Malheureusement, cela fait huit pages…
Entre les deux, c'est Maggie qui parle, pour nous raconter sa vie. Jeune Anglaise de condition modeste, elle est infirmière pendant la première guerre et rencontre un soldat belge blessé dont elle s'éprend. Ils se marient et vont vivre en Belgique. Les malheurs ne l'épargnent pas, et elle subit les conséquences dramatiques de la seconde guerre.
Mais pourquoi diable Patrick Weber a-t-il utilisé ce style que j'ai trouvé plat, sans personnalité, souvent « gnangnan », aux conversations semblant peu naturelles. A aucun moment je n'ai eu envie de sympathiser avec Maggie. Pourquoi diable a-t-il inséré dans son récit des grandes lignes de l'histoire de Belgique, sur un ton que mes livres d'histoire des années cinquante auraient sans doute déjà trouvé trop officiel, trop pompeux ?
Je ne confirmerai donc pas les bonnes critiques des onze lecteurs qui m'ont précédé. Mais la diversité des opinions fait sans doute tout l'intérêt des sites comme Babelio !
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On dit souvent que nos morts, les personnes qui ont compté dans notre vie, que l'on ait pu les connaître ne serait-ce que partiellement du temps de leur vivant ou pas du tout, restent vivant dans nos coeurs et notre esprit. C'est indéniablement vrai en plus de souligner que pour les membres de sa propre famille, on porte en prime un peu de leurs gènes.
Savoir tout cela peut suffire à beaucoup d'entre nous. D'autres vont avoir le désir d'aller encore plus loin pour des raisons qui leur seront très personnelles. Il y aura autant de motivations que de personnes concernées.
« Maggie, une vie pour en finir » est un ouvrage sur la grand-mère de l'auteur, on est donc en plein dans le cas de figure des gens qui veulent aller plus loin que le simple rappel de souvenirs. Il faut dire aussi que n'ayant qu'entendu parler de cette Maggie par l'intermédiaire d'une tierce personne, les souvenirs étaient absents ou fabriqués par un seul récit. Un travail d'enquête fut donc nécessaire pour que puisse naître ce livre.
Evidemment que pour chaque ouvrage, une certaine documentation est nécessaire, mais en l'occurrence, ce n'est pas tout à fait un roman qu'on a entre les mains. C'est plutôt une biographie partiellement romancée d'une femme ordinaire qui ne l'était pas pour sa famille et à laquelle nous aussi on peut s'attacher. Elle aurait pu être notre grand-mère aussi.
On l'aimera ou pas. On oscillera parce qu'elle est humaine et nous aussi. On ne sera pas toujours d'accord avec ses choix, sa façon d'être, de faire, de penser… Tout cela est possible grâce à l'écriture de Patrick Weber qui fait que Maggie est bel et bien vivante dans les yeux du lecteur.

On pourrait croire qu'il va être particulièrement ennuyeux de lire l'histoire de cette enfant, puis jeune fille, puis femme. Il n'en sera rien.
Au début, le rythme est un peu lent, comme pour poser les bases, puis comme dans la vie réelle, le temps semble s'accélérer. Peut-être un peu trop et certains passages vont un peu vite en besogne. Cela nous laisse un peu sur notre faim, mais c'est peut-être la conséquence de recherches n'ayant pu aboutir ou de sources trop légères qui ont obligé l'auteur à faire des choix d'écriture ? On ne le saura jamais, mais en revanche, on finit par découvrir le secret de famille.

Ce livre se lit aisément et vous fera passer quelques heures avec une femme qui a beaucoup vécu, trop sans doute et qui un jour fera un choix que tous ne comprendront pas. Avec ce récit, on peut mieux saisir pourquoi car une personne, l'auteur, a fournit l'effort de nous donner un maximum d'éléments pour ce faire.
Maggie peut maintenant vivre encore un peu à travers la mémoire des lecteurs…
Lien : https://espace-temps-libre.b..
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