Seul sur Mars

Mark Watney fait partie d'une expédition destinée à fouler la planète Mars afin de l'étudier. Mais il pourrait bien être le premier homme à y mourir … Lors d'une violente tempête de sable, l'astronaute est laissé pour mort alors que ses compagnons rejoignent les vaisseaux pour quitter la planète rouge. Lorsqu'il se réveille, il est seul, avec peu de ressources et sans aucuns moyens de communiquer avec la Terre. Toutefois, Mark est loin de baisser les bras et il sera prêt à tout pour survivre le plus longtemps possible.

J'avais lu énormément d'avis positifs sur ce livre et la sortie du film (que je n'ai vu qu'après avoir lu le livre) a fini de me persuader de m'engager dans sa lecture ! J'étais assez curieuse de découvrir l'histoire de cet homme qui se retrouve seul sur Mars, savoir ce qu'il ferait pour survivre, etc … Mais malheureusement, cette lecture a été beaucoup plus laborieuse que ce que je m'étais imaginé ! Je savais que le sujet traitait de l'espace et qu'il y aurait donc des termes techniques … Mais pas à ce point !! Personnellement, je trouve que ce livre n'est pas forcément accessible à tout le monde, seules les personnes ayant des notions de physique-chimie, mathématiques et tous autres domaines scientifiques sont les plus à même de comprendre tout ce que le héros vit et tente de faire pour sa survie. Pour les autres, c'est plus compliqué …

Le livre se présente sous forme de journal de bord de Mark dans lequel il raconte toutes ses actions dans les moindres détails. Dès le début, il nous abreuve de termes scientifiques et de sigles dont j'oubliais la signification après les avoir lu. Alors bien sûr il veut survivre et il nous explique donc toutes ses idées et agissements en fonction du peu qu'il a sous la main. C'est le but du livre et ça aurait été vraiment intéressant si ça n'avait pas été si lourd en termes techniques … Je m'y suis perdue plus d'une fois, j'ai souvent voulu sauter des passages et au final, j'ai eu plus l'impression de lire une revue scientifique qu'un divertissement …

Heureusement, la narration est à deux voix : celle de Mark sur Mars et celle des gouvernements terrestres qui, après compris que leur astronaute n'était pas mort lors de sa mission, vont tenter de tout mettre en oeuvre pour le faire revenir. Tous les moments sur Terre étaient bienvenus pour moi. Plus accessibles, ils permettent de casser la monotonie des journées de Mark et de rencontrer divers personnages (parce qu'il faut l'avoue, suivre une même personne avec pour tout décor les roches rouges de Mars et les équipements du héros, ça devient un peu lassant …).
Autre bon point : l'humour qui est présent par petites touches tout au long du récit. En effet, le héros ne sait absolument pas s'il va réussir à s'en sortir donc il n'a pas besoin d'être forcément conventionnel ou d'avoir peur de choquer certaines personnes par ses paroles parfois un peu crues. du coup, ça amène un peu de fraicheur et de détente et ça fait du bien !!

Malgré la difficulté de ma lecture, j'avais envie d'aller jusqu'au bout. le récit connait de nombreuses péripéties et rebondissements qui font douter jusqu'au bout de la finalité de l'histoire. On a donc envie de savoir si Mark va s'en sortir et quels obstacles il va devoir surmonter … L'auteur arrive ainsi à nous tenir en haleine. Mais ce n'est pas un livre que je le relierais et que je conseillerais spécialement (sauf aux amateurs du genre bien sûr). Je pense que le film doit être plus abordable et donc plus plaisant !

Lien : https://dreamingwithboooks.w..

Peu d'intérêt. Les premières pages sont mêmes indigestes sauf peut être pour les docteurs es-physique-chimie.
Le livre est tout entier écrit à la gloire de la NASA et aux boyscouts américains. On y retrouve quelques personnages tout droit sorti du film l'Étoffe des Héros.
Seule concession à la "politique étrangère" de la NASA , les amerloques sont obligés de faire appel aux services de la CHINE pour les aider à récupérer leur astronaute Marsien.
Le livre aurait pu présenter un intérêt si l'auteur s'était appliqué à décrire la situation d'un homme abandonné seul sur une planète hostile.
Mais bon, Daniel Defoe l'a déjà écrit et en beaucoup mieux.

Seul Sur Mars (The Martian) est maintenant dispo sur Netflix et j'hésite à regarder. Tout le monde me jette des regards interloqués quand je dis que je n'ai pas réussi à finir le livre… rien à voir avec qualité du livre en tant que telle, il m'a juste pas intéressé… je n'ai rien contre la SF « Feel good », bien au contraire, sauf quand elle hôte toute tension à une histoire dont le thème principal est justement la survie. Quand j'ai lu ce livre: je me suis dit qu'au fond, ce n'est pas si compliqué de survivre sur Mars, le mec, tout seul, y arrive... ils branlaient quoi tous les autres avant lui avec tout leur équipement qui marchait? le type y est arrivé après une tempête de ouf en collectant son caca et en semant des patates… bref, très bien documenté mais on sait dès le début que le héros, i' va pas mourir, il a trop la baraqua et moi ça m'a fait lâcher. Voilà c'est dit 😊

Je ne vais pas m'étendre sur l'histoire du roman, c'est tout bête : un astronaute se retrouve, par accident, abandonné sur Mars. La Nasa découvre bientôt que, contrairement à ce qu'ils pensaient, il est bien vivant, et commence alors une course contre la montre pour le secourir. Parce qu'il n'y a pas grand chose à manger, sur Mars, sans parler du manque d'oxygène. Et pour aller le récupérer, c'est un peu plus compliqué que d'envoyer un taxi (quoi que).

Comme je suis ressortie un peu partagée de ma lecture, je vais d'abord parler des points positifs qui me sont restés, puis de ce que j'ai moins apprécié. Dans le positif, j'ai beaucoup aimé suivre cet espèce de Mac Giver moderne qu'est Mark Watney. Son sens de la ressource est assez impressionnant, tout comme son optimisme à toute épreuve. Bon, il est un peu difficile de rentrer dans l'histoire, à cause de la manie du personnage à décrire en détail chaque action qu'il effectue, mais après un temps d'adaptation d'une dizaine de pages, on passe au dessus des descriptions pour s'intéresser de plus en plus à l'intrigue. La situation semble si souvent inextricable qu'on a très envie de savoir comment il va finir par s'en tirer (parce que pour moi c'était évident qu'il allait s'en tirer : lui et la Nasa n'avaient quand même pas fait tout ça pour rien). L'humour de Watney aide aussi beaucoup à faire passer ses monologues parfois très techniques.
J'avoue n'avoir rien compris à 50 % de ce dont il est question dans ce roman, mais je me contentais de faire confiance à Watney et aux employés de la Nasa lorsqu'ils concluaient que 1 + 1 feraient 2. Pour quelqu'un qui s'y connaîtrait, soit le roman deviendra trois fois plus intéressant parce qu'il comprendra tout, soit il sera juste extrêmement agaçant parce qu'il sera capable de s'apercevoir que ce qui est évoqué est, en réalité, inexact ou improbable. Moi, je suis bien mal placée pour juger de cela. La seule chose qui m'a semblé un peu incroyable, c'est tout l'argent et le temps consacré, pendant plus d'un an, je crois, à sauver un seul homme. Il paraît qu'il est dans la nature de l'homme de se serrer les coudes et de vouloir s'aider les uns les autres... Peut-être. J'imagine qu'on ne peut pas savoir si tout aurait été mis en oeuvre avec autant d'acharnement et de bonne volonté que dans le livre, puisque ce genre de chose n'est jamais arrivé.

Parlons un peu de ce qui m'a déplu, maintenant. le livre souffre tout de même de quelques longueurs, vers le milieu, certains moments sont redondants, et les choses ont alors du mal à avancer. Et à cause du style très technique, à chaque fois qu'on perd en intérêt, la lecture devient vraiment fastidieuse.
Et puis, j'ai eu du mal à m'attacher à Mark, au final, et c'est un peu bizarre compte tenu du fait qu'on passe la plupart du livre avec lui, dans sa tête et avec un récit à la première personne... mais au final, on en sait très peu sur lui, à part le fait que ce soit un type marrant, qui n'abandonne jamais et a toujours une solution à tout. Je ne me suis jamais trop inquiétée de son sort, d'autant que je voyais comme une évidence qu'il s'en sortirait sain et sauf. J'ai eu l'impression d'avoir plus d'informations sur le reste de l'équipage, leur situation personnelle, leurs caractères et points de vues... alors qu'on ne les voit que très peu. Je ne sais pas, c'est peut-être justement à cause du comportement toujours optimiste et détaché de Watney, même quand la situation est désespérée, qui fait qu'on a du mal à s'identifier à lui. Parce que la plupart des gens auraient montré bien plus de peur et de baisses de moral que lui, à sa place.

En conclusion, je dirais que l'histoire du livre m'a plu, mais que le style et le côté toujours très technique de la narration m'ont parfois ennuyée. J'ai ressenti plusieurs fois l'envie de sauter des passages, ce qui n'arrive pour ainsi dire jamais, chez moi. Je suis mitigée, donc. C'est en partie de ma faute : je suis sure que si j'avais eu un peu plus de notions à propos des voyages spatiaux, j'aurais été moins gênée.

Bof. Descriptions interminables. Lourd !!

L'histoire : Mark Watney se retrouve seul sur la planète Mars, abandonné par ses compagnons qui le croient mort. Au programme : injustes coups du sort, acharnement à survivre armé des seuls héritages de l'ingéniosité humaine et technologies laissées sur place. Une robinsonnade classique en somme...mais dans l'espace et tout ce qu'il véhicule de terrifiant : solitude, inconnu, silence.
Le livre a mauvaise presse et il faut bien reconnaître qu'il semble fait pour les geeks par un geek tant il est saturé d'éléments techniques et de jargon scientifique, là où une robinsonnade classique va, en parallèle, proposer une réflexion sur l'état de solitude et la condition humaine. Elle est pourtant présente cette discussion sur l'humanité... d'une certaine façon. Après tout, pour Nietzsche l'accumulation de connaissances était un moyen d'échapper à l'Inconnu. Les connaissances technologiques, la musique, les livres, les références à des séries télévisées... tout ce qui le relie à la société des hommes est omniprésent et meuble le récit bien plus que l'action elle-même. le film est plus parlant de ce point de vue. Il y a de long moment de silence mais celui-ci est souvent meublé par les monologues de Mark avec sa caméra, et la musique disco que pourtant il déteste. Comme le dit Alexandre Astier dans son spectacle « l'Exoconférence », la musique n'est-elle pas l'un des rares moyens de combler « le silence absolu de cette immensité éternelle » qui effrayait tant Pascal dans ses pensées.