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sur 496 notes
On se souvient du Diable s'habille en Prada, des aventures d'Andrea Sachs, jeune fille fraîchement sortie de l'université et embauchée comme assistante à la rédaction de Runway par la terrible Miranda Priestly. On avait apprécié la satire du monde de la mode, on avait assisté impuissants mais passionnés à la métamorphose d'une héroïne sympathique en requine aux Louboutin acérées, on avait applaudi la spectaculaire démission finale.

On entend parler de la sortie de la suite, Vengeance en Prada. La couverture est belle, le titre et surtout le sous-titre (Le retour du Diable) sont alléchants parce que finalement la vraie héroïne du Diable s'habille en Prada, ce n'était pas Andy et ses rêves remisés au placard, mais bien l'inoubliable rédactrice en chef de Runway, Miranda Priestly, son arrogance mythique et ses écharpes Hermès en soie blanche. Avec un enthousiasme qui frise l'hystérie, on attend fébrilement la sortie du livre, on se jette dessus, on le commence, on s'étonne, on s'ennuie, on s'énerve, dans le doute on continue, on va au bout et… on le jette à la poubelle.

L'histoire :

8 ans après les événements du Diable s'habille en Prada, Andrea a fondé un magazine haut de gamme spécialisé sur le sujet du mariage avec Emily, son ancienne collègue de Runway. le roman commence par le mariage d'Andy avec Max. le jour-J, Andy trouve une lettre de sa future belle-mère qui recommande à son fils d'annuler le mariage, persuadée qu'il peut trouver mieux (ce qui de mon point de vue de lectrice, semble être un conseil fort avisé qu'il ferait bien de suivre).

Note : si ne pas s'entendre avec sa belle-mère constituait un motif de divorce (ou un sujet viable pour un roman), il n'y aurait plus de mariages (et beaucoup trop de romans).

On commence la lecture avec quelques millions de flashbacks nébuleux et mortellement ennuyeux, nécessaires pour justifier l'injustifiable, i.e. qu'Andy est devenue la meilleure amie et associée de sa pire ennemie, Emily, et qu'elle a démissionné de Runway pour devenir chroniqueuse sur un blog de mariages puis lancer avec succès et une facilité déconcertante son propre magazine.

On aurait pu croire qu'Andy avait tiré une leçon de ses expériences passées. Grave erreur. À 33 ans Andy n'a pas grandi d'un neurone et reproduit avec application toutes les bêtises du premier tome, sans l'excuse, cette fois, de son inexpérience.

On lit, on lit, on commence à sauter quelques pages et à penser à autre chose et on attend désespérément que ça commence. Vient alors la deuxième partie. Andrea est tombée enceinte et Elias Clark, le groupe auquel appartient Runway et où travaille donc Miranda Priestly, décide de racheter The Plundge, le magazine d'Andy et d'Emily. Enfin, on a droit à quelques vagues et décevantes apparitions du “Diable” qu'on nous avait promis dans le titre, malheureusement quasi-inexistant de cette très très longue histoire.

Au passage, Vengeance en Prada, le retour du Diable est un titre inadapté pour ce récit où il n'est question ni de vengeance, ni de Diable et qui, quitte à mépriser toute logique, aurait tout aussi bien pu s'appeler Star Wars, la menace Fantôme ou Martine à la ferme. Ceci dit je comprends que le titre approprié, à savoir, Pleurnicheries absurdes d'une trentenaire sans cervelle ait été refusé par le département marketing.

Du reste, même après avoir terminé cette lecture, je n'ai toujours pas compris si c'est Miranda qui se venge d'Andy, Andy qui se venge de Miranda ou (hypothèse la plus probable), Lauren Weisberger qui se venge de ses lecteurs en leur imposant la lecture de ce livre long et décousu aux personnages antipathiques et aux comportements incohérents…

Je m'arrête ici et je ne raconterai pas la fin de l'histoire qui, il faut bien lui reconnaître cette qualité, est imprévisible, du moins pour tout lecteur rationnel puisqu'elle n'a absolument aucun sens.

En conclusion, trop de livres, pas assez de temps et de place sur vos étagères, lisez autre chose ou allez faire des meringues, mais n'achetez pas Vengeance en Prada, ne serait-ce que pour éviter que cette suite ratée et inutile entache le beau souvenir du premier tome, qui se serait suffit largement à lui-même.

That's all.

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Je sais que ma critique va peut-être vous paraître un peu légère, tout comme cet ouvrage d'ailleurs mais qu'est ce que cela fait du bien de temps en temps. Un livre dans la lignée de "L'accro du shopping" et qui, pourtant, n'a rien à voir.

Ici, l'on retrouve notre héroïne, Andréa Sachs, dix ans après sa désastreuse aventure dans l'équipe de Runway sous le direction de l'abominable Miranda Priestly. Pourquoi "abominable"? Tout simplement parce que cette femme est un véritable tyran au travail, n'hésitant pas à pousser ses employés à bout jusqu'à ce qu'ils craquent (ce fut le cas d'Andy), si elle ne les a pas déjà lis à la porte. Après dix ans, Miranda hante encore parfois les nuits d'Andy et, bien qu'elle ne soit plus sous sa gouverne, cette dernière n'arrive pas à l'effacer complètement de sa mémoire et il y a de quoi ! Bien qu'elle soit désormais une femme épanouie dans sa vie professionnelle puisqu'elle est désormais son propre patron, ayant créé le magazine spécial mariages "The plunge", avec Emily, l'ancienne première assistante de Miranda, celle-ci étant passée, aux yeux d'Andy, su stade de meilleure ennemie à celui de meilleure amie, Andy voit de nouveau Runway apparaître dans sa vie. Je ne vous dirai pas de quelle manière car cela, vous avez dû l'entendre des dizaines de fois, ou, si ce n'est pas le cas, je vous laisse le soin de le découvrir. Andy, avec une carrière prometteuse sous les yeux, est également une femme comblée dans sa vie sentimentales puisqu'elle est désormais l'épouse de Maxwell Harrison (Max pour les intimes), un homme issu d'une famille richissime, et mère d'une adorable petite fille au prénommée Clémentine.
Si je m'arrêtais là, vous pourriez croire à un véritable conte de fées...Mais...puisqu'il y a toujours un mais dans la vie sinon la vie ne serait pas ce qu'elle est, de nombreux événement vont venir perturber la petite vie tranquille et confortable d'Andy. Cependant, cette dernière ayant acquis pas mal d'expérience, de détermination et de confiance en elle depuis qu'elle a quitté l'équipe de Runway, cette fois-ci, elle n'est pas prête de répéter ses erreurs passées une deuxième fois !

Un roman à la plume légère, qui nous transporte dans un autre monde (celui de la mode, de la jet-set et bien plus encore) et grâce auquel, j'ai beaucoup appris (oui, je vous assure ! Moi qui n'ai absolument pas confiance en moi, cela m'a permis d'espérer qu'en laissant couler de l'eau sous les ponts, peu-être que mon avenir me réserverait des surprises agréables et je puis vous assurer que, pour cela, je vais tenter de mettre toutes les chances de mon côté).
J'e ne sais pas si cette lecture vous a donné autant de plaisir qu'à moi (pour ceux et celles qui ont lu cet ouvrage) mais je ne peux que le recommander et espérer (ce qui est fort probable à mon avis) qu'il y aura un troisième tome ! A découvrir !
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Andréa Sachs serait-elle psychotique, bipolaire ou schizophrène ?

Un diagnostic que cette horripilante lecture ne manquera pas d'éclaircir...

Posons les bases. Fan inconditionnel de Meryl Streep, j'ai commencé par découvrir "Le Diable s'habille en Prada" avant de réaliser la lecture du livre. Intéressant bien que parfois un peu creux. Amateur de toutes les littératures, bien que peu connaisseur de littérature féminine (à défaut du terme de chick-litt, que je n'approuve pas), j'avais donc conservé "Vengeance en Prada" comme une agréable lecture d'été, un moment de détente au soleil. Finalement, le temps du moment est en accord avec le livre, gris et désagréable.

Etre déçu d'un livre dont on n'attend pas grand chose, c'est un comble... Et je me suis demandé, dans l'ordre: "étant un homme, n'est-ce simplement pas pour moi ?", "qu'est-ce qui me dérange le plus en fait ?", "qu'ont pu en penser d'autres lecteurs et lectrices ?". Et je suis assez rassuré de voir que l'avis général, bien que peut-être pour des raisons différentes, tend à aller dans le même sens que moi. Rassuré, parce que j'ai moins eu le sentiment d'être un horrible misogyne en lisant que la plupart des lectures avaient eu du mal avec Andréa. Alors pourquoi ?

Parce qu'à mes yeux, Andréa est d'une platitude, d'une névrose et d'un excès aptes à justifier un meurtre violent devant n'importe quel tribunal face auquel Max, son mari, pourrait être amené à comparaître s'il se réveillait un jour en décidant de ne pas commencer sa journée par avaler deux valiums. La vision de l'auteure sur son personnage n'est pas seulement inquiétante, elle est effrayante. Andréa est complètement paniquée en apprenant que sa belle-mère n'approuve pas le mariage de son fils... For the love of Walt Disney, dans quelle bulle de fantasmes faut-il vivre pour imaginer que le mariage sera facile, parfait, une sorte de cross-over entre Alice au Pays des Merveilles et le Magicien d'Oz ? Ou, avant même d'être mariée, paniquer en imaginant qu'elle a été trompée par Max durant son enterrement de vie de garçon et qu'il pourrait en résulter une MST ?

Ces angoisses (ainsi que celles qui s'accumulent encore par la suite) peuvent être légitimes et discutées avec les personnes concernées, mais l'habitude d'Andréa de torturer et déformer les faits dans son imagination, ne font pas uniquement souffrir les gens qui l'entourent (ou plutôt, parviennent à la supporter), mais plutôt souffrir le lecteur qui doit subir les raccourcis, les raisonnements simplistes et les personnages sans saveur d'une auteure en mal d'inspiration. Non, dans la réalité, aucun homme ne laisserait sa femme se replier sur elle-même pendant deux semaines, malade et angoissée, juste après leur mariage, à moins d'être parfaitement insensible... La psychologie des personnages est à revoir, comme le titre, car si l'attente était de voir Miranda Priestly torturer Andréa à nouveau, c'est raté. Ses apparitions sont rares et à savourer comme un petit biscuit accompagnant un thé insipide, c'est tout ce qui sauve ce roman de la poubelle, et qui devrait s'appeler "Angoisses d'une névrosée qui a pourtant tout pour être heureuse".

Et oui, cette critique est bien destinée à évacuer tout l'agacement et les tics nerveux que le comportement de l'héroïne finissait par me procurer. C'était ça, ou le prozac...
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Vengeance en Prada?

"J'ai adoré le premier tome, ainsi que le film alors je ne pouvais pas passer à côté de cette suite."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...


"Dix ans après sa démission inoubliable de Runway en plein coeur de la Fashion Week à Paris, Andréa a fait bien du chemin. Elle est sur le point de se marier et a créé son propre magazine. Mais surtout n'allez pas croire que Miranda ne peut pas recommencer à lui gâcher la vie."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?


"J'avais une petite appréhension en commençant ce livre. C'est une histoire que tout le monde s'est appropriée et il était donc difficile de laisser l'auteur reprendre ses droits sur la vie de ses personnages. Je dois dire également que je n'ai pas vraiment accroché aux autres livres de Lauren Weisberger. Mais après quelques pages seulement, j'étais de nouveau plongée sans retenue dans cet univers et toute cette effervescence! New-York, la mode, les people et Andréa bien sûr, que l'on apprécie toujours autant! Je me suis vraiment régalée pendant les trois quarts du livre et je l'ai d'ailleurs dévoré. En revanche, cela s'est gâté en arrivant sur la fin. D'abord, je l'ai vu venir gros comme une maison et (attention spoiler) manifestement l'auteur a un vrai souci avec la trahison. Je n'en dis pas plus mais je n'ai vraiment pas apprécié ce qui arrive à Andréa, écrire un second tome pour la faire retomber à la case départ alors que nous n'attendions que son triomphe, c'est vraiment du gâchis."

Et comment cela s'est-il fini?


"L'épilogue nous apporte bien sûr quelques bonnes nouvelles, cela reste de la chick-lit, ne l'oublions pas. Malgré tout, les derniers chapitres enlèvent beaucoup d'intérêt au sens de livre, même si cela n'enlève pas le plaisir de la lecture. A moins bien sûr que le but de tout cela ne soit d'écrire un troisième tome..."

Lien : http://booksaremywonderland...
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Andrea Sachs est de retour, 10 ans après avoir quitté son poste auprès de Miranda Priestly. Andy est sur le point de se marier avec un riche parti new-yorkais. En parallèle, elle a fondé un journal qui fonctionne bien, The Plunge, sur le mariage.
Un vrai roman chick-lit où l'action est quasi absente. On suit Andrea et ses doutes en ce qui concerne son mariage et son journal. Les personnages n'ont pas de réel profondeur. Tout est superficiel ce qui peut être lassant. La lecture n'apporte pas de questionnement ou de remise en cause, elle permet juste de se détendre et de passer un agréable moment, si tant est que l'on veuille parler froufrou et jupons. Cela cible donc un public précis auquel le livre ne manquera pas de plaire.
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J'avais aimé Andy dans le premier tome malgré ses défauts. Ce qui m'avait surtout plu était le trio Miranda, Andy et Emily.
J'étais donc contente de les retrouver toutes les 3 dans ce tome mais j'ai été déçue. L'histoire est trop centrée sur Andy, traîne en longueurs.
Bref ! Une suite pas à la hauteur ! Presque ratée !
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J'ai été déçu de cette suite, même le titre je trouve ne va pas avec l'histoire, ce n'est pas une vengeance mais du business tout simplement. Andy je l'ai trouvé un peu niaise, toujours entrain de pleurnicher, ça devenait soûlant à force. J'ai adoré retrouver Emily, c'est grâce à elle que j'ai tenue bon jusqu'à la fin. Miranda on la voit pas énormément, à peu près au milieu de l'histoire elle commence à avoir un peu d'importance, alors que pour moi, c'est scencé être elle le personnage principal LE DIABLE, donc j'ai pas compris pourquoi Andy toujours Andy, j'espère qu'il ne vont pas en faire un film.
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Lecture décevante.
Ce livre faisait partie de ceux raflés dans ma bibliothèque le dernier jour avant le confinement, parce qu'il était sur un présentoir et parce que j'avais gardé un bon souvenir du premier.
Là, je n'ai pas ressenti grand-chose à part de l'énervement envers le personnage principal : j'avoue que j'ai eu du mal à comprendre ses réactions, qui m'ont semblé assez irrationnelles et disproportionnées par rapport aux évènements qui les suscitent.
Du coup je ne sais pas si je vais me lancer dans le troisième également disponible dans ma bibliothèque.
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Quelle déception…
Je ne peux pas vraiment dire que le livre est mal écrit, il est juste creux, les personnages sont fades, l'intrigue quasiment inexistante, les dialogues et les pensées répétitives et un peu 'débiles' et là, je ne parle même pas de la façon dont l'auteure parle de la grossesse et de la maternité qui est juste grotesque !
Une énorme déception donc !
Autant « Le diable s'habille en Prada » ouvrait une fenêtre sur un monde qui m'était complètement étranger et ce avec un phrasé incisif et acéré qui convenait parfaitement à l'histoire ; autant cette suite est juste insipide...
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Je me suis souvent dit qu'il devait être difficile pour un auteur d'écrire une suite à un roman qui a bien marché. Comment ne pas tomber dans des redites du premier tome, comment faire évoluer le ou les personnages, etc... Malheureusement, Lauren Weisberger confirme mes doutes quant à ces difficultés. Ce deuxième n'est pas, à mon sens, une franche réussite. Certes, il y a quelques passages distrayants, mais ces passages sont très minoritaire par rapport aux passages qui m'ont lassée voire ennuyée. Andrea m'a horripilée tout au long de l'histoire. Sa façon de tout couper en quatre et d'avoir des doutes sur tout et tout le monde est un peu, beaucoup trop prononcée. L'écriture de Lauren Weisberger n'est pas en cause, elle toujours aussi légère et claire. C'est l'histoire en elle-même que j'ai trouvée très répétitive et lassante.

Ce que j'ai aimé : le personnage de Lily, qui a bien évolué en maturité.
Ce que j'ai moins aimé : le personnage de Lily, qui est un personnage intéressant dans le tome 1 (son problème d'alcool, son besoin de reconnaissance) et qui dans ce deuxième tome est relégué en troisième voire quatrième position (puisqu'en plus l'auteur la fait partir à l'autre bout des Etats-Unis). Je trouve dommage que ce personnage ne soit pas plus présent et plus fouillé.
Lien : http://jenta3.blogs.dhnet.be..
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