Revenons 10 ans en arrière :
le diable s'habille en Prada, se termine sur une Miranda Priestly lâchement abandonnée sur le pavé parisien (tellement jouissif) par son assistante enfin libérée des griffes de sa patronne tyrannique. On l'imagine continuer sa vie professionnelle comme elle l'entend dans le journalisme. On l'a vu évoluer professionnellement, faire des erreurs, s'en prendre plein la tronche mais se relever, chausser ses Louboutins et (enfin) entrer dans l'arène pour combattre.
On retrouve Andy, sur le point de se marier, avec un tout nouveau protagoniste. On apprend qu'elle a monté avec son ex-ennemie de chez Runway un magazine sur le mariage The Plunge (tellement facilement que s'en est embarrassant…). Ce dernier fort de son succès tape dans l'oeil de notre fameuse Miranda qui s'empresse de vouloir l'acheter. La vengeance rôde…
Oui…MAIS… (il y a toujours un mais !), je ne retrouve pas la Andy, que j'avais laissé dans
le diable s'habille en Prada. Notre diabolique Miranda n'apparaît au final que très peu dans le bouquin, elle vit à travers les flashbacks d'Andy et sa psychose dû à son passage chez Runway. On peut toujours se brosser pour une vengeance à la hauteur de Miranda Priestly.
J'avoue être assez déçue par cette suite. Andy m'énerve à être souvent plaintive, obsédée par Miranda. le rythme est leeeeeent, très (trop) lent. Des flashbacks pour situer les histoires sont trop développés. le livre tourne beaucoup plus sur la vie personnelle de notre héroïne, son mariage, sa grossesse (tellement évidente sauf pour elle…), puis son bébé que sur son magazine tant convoitée par la papesse de la presse. Il faut arriver aux cinquante dernières pages pour voir l'action se dérouler pour le coup trop vite, limite bâclée.
Et alors que dire du titre mensonger ! Vengeance en Prada… Sur tout le livre, Miranda n'apparaît qu'en tout et pour tout sur à peine une dizaine de pages (et encore !!). Je ne vais pas vous raconter la fin, mais elle arrive plus vite qu'un TGV, on vient de se taper 210 pages de blablas pour une fin expédiée en 20 pages. En plus cette fin est aussi évident qu'un éléphant au milieu d'un magasin.
En résumé : déception, une suite qui n'aurai pas eu lieu d'être !
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