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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un gros coup de coeur pour moi. Un ascenseur émotionnel et des sujets qui sont extrêmement bien amenés. Irae et Kabalraï sont vraiment des personnages très attachants et pas une seule seconde d'ennui lors de la lecture de ce roman. On les suit volontier pendant leur quête, tournant les pages en se demandant s'ils arriveront à accomplir la mission qui leur a été confiée.
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Ce fût ma première lecture de cette autrice, et de cette ME, et ce fût une réussite totale.

J'ai découvert l'autrice grâce a @livrons_nous_ et sa chronique de Yardam, qui m'avait directement convaincue (et depuis lors, le livre attend dans ma PAL #oops ). Bref, j'étais fort curieuse et je n'ai pas du tout été déçue. J'ai adoré la plume de l'autrice, qui est très belle. le livre dans son ensemble m'a paru très poétique et magique, sans que ça soit trop complexe.

L'histoire est très belle, originale et loin des clichés. Il y a tellement de sujets abordés, mais en douceur et sans que ce soit trop lourd. Il y a notamment le thème des relations familiale, des souvenirs et de ce qui fait qui nous sommes. Ces thèmes peuvent paraitre compliqués, mais l'histoire est tellement bien construite que « ça passe crème », et je trouve donc ce livre parfait pour les ados.

Autre sujet : l'environnement. C'est un sujet qui me touche, mais ce qui m'a plu le plus, c'est l'absence du côté moralisateur qui va souvent de paire avec l'écologie. Ici, on est plutôt dans la nostalgie, c'est aussi un peu défaitiste par moment (ce que trouve plus efficace, je crois). Mais malgré un monde post-apocalyptique désolé et dangereux, l'autrice arrive à insuffler de la beauté dans son roman. Les descriptions sont très imagées, ce qu'il m'a permis de me faire une belle représentation de ce monde. La capacité de l'autrice à donner vie au désert m'a époustouflée.

C'est donc dans un décor magnifique, sous une plume poétique, qu'on retrouve des personnages atypiques et touchants qui m'ont fortement émue. Je ne suis pas du genre à m'émouvoir facilement, mais ce livre m'a réellement touchée.

Je n'ai donc qu'une dernière chose à vous dire : lisez ce livre, et faites-le lire aux plus jeunes !
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Je connais Aurélie Wellenstein qui est une autrice aimant malmener ses personnages et créer des situations désespérées, mais ce roman m'a mis une claque, bien plus forte que ce à quoi je m'attendais. Dès le départ les dés sont jetés : personne ne revient de cette expédition, le mimorian est destiné à y mourir et le risque pour l'humain de se perdre, tant physiquement que mentalement, est extrêmement élevé. le désert est fait de milliards de grains de souvenirs d'humains consumés par le celui-ci depuis des siècles et le seul à avoir accès à ces fragments d'Histoire est Kabalraï. Cet être au vieillissement accéléré se retrouve propulsé dans un monde qu'il ne connait pas avec une mission divine pour seul objectif, et voir ce monde post apocalyptique à travers ses yeux innocents soulève de nombreux questionnements sur la nature de l'humain.
La relation qu'il va tenter de tisser avec sa demi-soeur est au coeur de l'ouvrage : tantôt rejeté, tantôt aimé ou incompris, cette expédition est aussi une quête intérieure, surtout pour Irae. La nature même de Kabalraï et les zones d'ombres d'Irae créeront une tension constante dans le récit.
Tous ces éléments sont portés par la plume d'Aurélie Wellenstein dont j'aime le style à la fois direct et poétique. Elle n'écrit que des one shot et pour cause, elle est capable de créer des univers complexes dans de courts romans avec une excellente maitrise du rythme.
J'ai été émue aux larmes par ce livre, c'est un énorme coup de coeur !
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J'ai toujours eu, et ce depuis le premier roman que j'ai découvert d'elle, un attachement particulier aux oeuvres d'Aurélie Wellenstein. Il y a quelque chose dans son écriture qui vous prend aux tripes, qui vous emmène dans un voyage exotique, surprenant et toujours très particulier.
Avec elle, c'est souvent la promesse de vivre une belle aventure, souvent atypique.
Ce roman ne déroge pas à la règle. On retrouve les thèmes chers à l'autrice, et notamment celui de la nature, très présent, et à l'image du désert glacé des Loups chantants, un désert aride et chaud présenté comme dangereux. Il n'est pas rare, à ce propos, de constater que la nature est souvent présenté apr son côté sauvage, brutal. La menace qu'elle représente n'est consciente, encore moins volontaire mais elle émane simplement de ce qu'elle est. La nature (sauvage!), aussi belle soit elle, reste intrinsèquement dangereuse.
Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'elle est présente dans le titre du livre, et elle est associée à un autre mot, la couleur.
Aurélie Wellenstein utilise presque à outrance le champ lexical de la couleur. Elle nous abreuve d'un vocabulaire riche et recherché, qui se place directement en opposition avec les nuances de gris lorsque le désert a absorbé les souvenirs. La couleur c'est la vie, le gris, c'est la mort et l'oubli.
J'ai beaucoup apprécié cette mise en opposition, qui se fait très naturellement et qu'Aurélie décrit de manière très naturelle.
Comme je l'ai dit plus haut, par rapport aux Loups chantants, le désert chaud remplace ici le désert froid et gelé mais il s'agit bien d'un personnage à part entière. L'autrice se plaît à nous décrire ces différentes incarnations,, que ce soit les clones, les tourbillons de sable ou les autres créatures gigantesques, d'ailleurs liées à la nuit et au ciel.
Cette histoire est à la fois un huis clos (le désert même immense et apparemment infini, fait office d'une gigantesque pièce dans laquelle les personnage sont prisonniers, incapables d'en sortir) et une quête initiatique.
En effet le scénario se concentre sur 3 ou 4 personnages importants, que sont donc les deux "héros" Kabalraï et Irae, frère et demi soeur, l'oiseau, et le désert. Les deux héros vont devoir chercher et découvrir un terre promise qui pourra accueillir leur peuple alors confiné sur un îlot au milieu du désert qui les avale progressivement de jour en jour. Tous deux semblent incarner leur dernier espoir mais l'autrice n'insiste pas trop sur cet élément, et c'est tant mieux. Les histoires pour lesquelles tout repose sur un ou une héroïne élu(e) sont légion dans le genre et sont pour moi d'un archétype lourdingue.
Je le disais, il s'agit d'une quête initiatique pour se retrouver,, à travers ses propres souvenirs, ne pas oublier qui on est ni d'où on vient, ne pas oublier l'autre. Les deux héros apprennent à se connaître à travers différentes épreuves que le désert (la vie donc!) va leur imposer, eux qui, pourtant affiliés, ne se connaissent absolument pas. C'est également une quête de l'identité, qui se joue à deux niveaux: d'une part, Irae retrouve progressivement les souvenirs douloureux qu'elle a "effacé", mais qui, finalement la définissent, et Kabalraï se "nourrit" des souvenirs qu'il engrange au contact du désert, représentant par là même la mémoire collective de l'humanité.
La mémoire dans sa dimension historique prend alors une place essentielle dans le récit et en devient même l'un des moteurs principaux.
Mais il ne faut pas oublier que cette histoire est un conte. Plusieurs signes en attestent et notamment le sable qui se change presque instantanément en verre, ou encore les arbres qui poussent en quelques minutes, produisant des fruits comestibles au moment où les personnages meurent de faim. La dimension merveilleuse du récit nous apparaît à travers quelques instants ou descriptions, assez fugaces.
Si je n'ai pas mis la note maximale, c'est simplement parce qu'il y a de mon avis un passage très long de descriptions vers la moitié du roman, qui auraient pu être évités. C'est également parce qu'il y a toute une partie du roman dont les chapitres se déroulent de la même manière, illustrant certes à merveille la monotonie de ce que sont en train de vivre les personnages, mais rendant la lecture... monotone!
Hors mis cela je vous conseille vivement la lecture de ce roman d'Aurélie Wellenstein, qui sent bon l'évasion (je rappelle qu'elle l'a écrit pour la plupart, en plein coeur des confinements) comme elle l'explique. C'est d'ailleurs un thème qui n'est présent que discrètement, mais qui fut, mine de rien, le déclencheur de l'histoire, et le centre de l'intrigue.
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De son écriture fabuleuse, Aurélie Wellenstein nous entraîne dans le récit d'une quête, celle d'un salut, au sein d'un monde que l'avidité des hommes a rendu stérile. Cette histoire prenante, émouvante, qui est aussi celle d'un amour fraternel puissant, interroge sur la qualité des souvenirs et évoque la puissance des histoires comme lien à la vie. Un très grand roman.
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On suit 2 personnages tellement différents l'un de l'autre : Irae, pleine de colère et violence et son demi-frère Kabalraï, si naïf et confiant. C'est un excellent duo; ils vont se découvrir et s'aider à avancer dans l'espoir d'un futur meilleur. Mais cette recherche d'un idéal passe par la douloureuse étape des souvenirs et du passé qui emprisonne mais auquel il faut aussi se raccrocher.

Cette histoire est un conte parsemé de magnifiques tableaux au milieu de ce désert infini où s'est éteint l'humanité. Attention tout n'est pas rose pour autant, car à la beauté des souvenirs de notre société s'ajoutent ses dérives et ses abus!
Je vous conseille ce roman sans hésitation !
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Très belle découverte que ce livre.
Je ne connaissais pas l'auteure mais je prévois de suivre un peu plus ces écrits.
Le défi ici était grand car l'histoire se passe en grande partie dans un désert. Passé la beauté du lieu qui est constitué de sable multicolore, on est en huis clos dans un espace immense, semblant infini avec un paysage identique la plupart du temps : du sable, des dunes, du sable, des dunes...
Un road trip entre frangin/frangine qui aura, on le sait déjà, une fin malheureuse pour l'un des deux ou les deux. Car le périple est dangereux, les humains qui s'aventurent dans le désert perdent des souvenirs au fur et à mesure du chemin.
L'objectif du mimorian qui les accompagne est de leur ré implanté en leur racontant. Mais ce dernier, immunisé contre les effets du désert, meure prématurément en fumant le sable pour s'approprier le souvenir.
Il y a beaucoup de choses dans ce roman : de la poésie, de la finesse, de belles émotions, une histoire prenante et de beaux personnages.
Peut-être que j'ai vu un tout petit peu de longueur vers la fin mais c'est pour pinailler.
Peut-être que je n'ai pas été totalement convaincu par la genèse de ce désert mais c'est un détail.
Car pour le reste qui est la majorité, cela a été un beau voyage.
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Aurélie Wellenstein est une autrice que j'aime énormément, je lui fais confiance les yeux fermés ! La couverture de son nouveau roman, "Le désert des couleurs" est splendide, et l'histoire l'est encore plus. Moi qui ne suis plus fan de YA, je sais qu'avec Aurélie, nous nous tenons toujours très très à l'écart des clichés, de la facilité et de la banalité. Ces histoires sont exceptionnelles.

Chaque grain de ce désert est un souvenir. Des petits grains colorés, à l'image des souvenirs que le désert vous vole, car quiconque foule le sable prend le risque d'oublier. Sauf les fils du marchand de sable. Kabalraï en est un et c'est pour cette raison qu'il a pour mission d'accompagner Irae, sa demi soeur, à travers le désert, afin de trouver un nouveau refuge pour leur peuple, que le sable menace d'engloutir.
Mais Kabalraï doit alors veiller à rattraper tous les souvenirs qu'Irae laisse derrière elle, afin de les lire et de les lui restituer, mais tous les souvenirs ne sont pas faciles et Irae n'a pas un passé paisible.

Ce désert recèle de surprises et rend le récit très onirique, on retrouve la cause animale, si chère à Aurélie Wellenstein, et c'est beau. Ce livre est magnifique, l'écriture poétique, c'est vraiment beau, on ressent tant d'émotions, et les personnages sont si bien construits.

C'est un magnifique coup de coeur, une lecture puissante et émouvante, encore une fois largement à la hauteur de mes attentes. Je vous le recommande chaudement, ce livre est incroyable, les idée de l'autrice sont exceptionnelles et je ne m'en lasserai jamais !
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Il faut croire que je commence une vague de bonnes lectures.

J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cet univers, ce désert énigmatique et coloré de mille couleurs.

Les personnages sont bien faits. J'ai aimé découvrir chacun d'eux.

J'ai aimé partager la route des personnages, où au fil des pages, on en apprend un peu plus sur les personnages, sur le désert et les anciens habitants.

À lire si vous avez besoin d'un peu d'espoir et de grands espaces désertiques.

Lu pour leplib.fr
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Premier livre de l'année et déjà un coup de coeur !

Je l'avais repéré avant d'aller aux Halliennales uniquement car je trouvais la couverture magnifique et ensuite, le résumé intriguant. Je ne connaissais pas l'autrice mais j'ai attendu plus d'une heure pour l'acheter et avoir une dédicace et je comprends pourquoi maintenant...

Imaginez que vous faites partie d'une poignée de survivants sur Terre et que vous vivez dans le cratère d'un volcan qui menace d'être submergé par les grains du sable qui enveloppe tout le reste du monde. Imaginez aussi qu'au delà de ce désert, il existerait une cité fantastique où aller vivre. le seul hic est que chacun de ses grains de couleur représente un souvenir d'un être disparu... Car si vous tentez de le traverser, le désert prendra vos propres souvenirs jusqu'à ce que vous vous oubliez... Heureusement, il existe des êtres du désert qui, tels des messies, peuvent le traverser sans risque et ainsi accompagner un explorateur choisi parmi les survivants... C'est ce duo composé de Kabal et Irae que nous suivons.

Bon je reste vague volontairement mais quelle imagination ! Quelle plume ! Quelle poésie !
J'ai aimé les caractères des personnages, les mystères qui les entourent et les imaginer marcher dans ce désert de couleurs, seuls au monde. Il y a un côté très sombre dans ce récit magique qui rend l'intrigue prenante, et j'ai bien aimé le parallèle fait entre ce monde fictif qui a tout perdu et l'actualité par rapport à la crise climatique et ce que la Terre pourrait devenir si nous n'agissons pas... du moins, c'est comme cela que je l'interprète.

Bref je vous invite à le lire car je l'ai trouvé peu commun et j'aime être surprise comme cela :)
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