Mers mortes

Tout d'abord, je tenais à remercier Babelio et les éditions Scrineo pour m'avoir permis de découvrir cet ouvrage lors de la dernière opération Masse Critique.

On suit ici le destin d'Oural, un jeune exorciste chargé de repousser les marées de "Mers Mortes" et ses spectres mortels pour protéger les siens. En effet, l'humanité a pollué et maltraité la planète, à tel point que les mers ont été asséchées, tous les animaux marins sont morts, ainsi qu'une bonne partie des humains. Seuls quelques-uns tentent de survivre dans des repaires, entourés d'exorcistes. Ces derniers tentent de repousser les nombreuses marées qui amènent à chaque fois les spectres des animaux marins disparus, emportant un peu plus chaque jour le reste de l'Humanité... Un jour, Oural se fait kidnapper par Bengale, un pirate un peu particulier, missionnaire de l'ultime quête qui est chargée de sauver les survivants et de ramener les Mers à la vie...

Pour ce qui est des personnages, je dois admettre que j'ai eu beaucoup de mal à m'y attacher. Je ne les ai pas trouvés attachants, ni même intéressants. Certains d'entre eux sont un peu survolés, et Oural par exemple semble être une girouette tellement il est perdu dans ses prises de décisions. Ce fut lassant, agaçant, et j'ai eu du mal à terminer l'histoire je dois l'admettre, bien que mon avis semble aller totalement à l'encontre des autres lecteurs.
Oural est un jeune homme aux puissants pouvoirs mais à l'arrogance sans fin. Son enlèvement va faire qu'il va se retrouver au pied du mur, et qu'il va devoir mettre son égoïsme de côté pour s'interroger sur la survie de l'Humanité, et sur le but de sa vie.
Bengale est un pirate autoritaire, violent, au sang chaud. Mais il est doté d'un tel charisme et d'un tel talent de manipulation qu'il est capable de se faire aimer de tous, sans questionnements, sans méfiance. Chacun est prêt à donner sa vie pour lui, même si il est quelqu'un de très difficile à cerner.
Enfin, d'autres personnages secondaires tels que Sélène, Amazone, Trellia, apparaissent dans le récit et donnent un peu de relief à l'histoire. Les seuls points intéressants concernant les personnages ont été pour moi les relations entre Oural et Trellia puis Oural et Bengale...

Que dire ? A l'inverse des autres lecteurs, je dois admettre que j'ai mis énormément de temps à venir à bout de ce récit. L'idée de base de cette histoire est fantastique, et le thème récurrent est l'écologie, ce qui est tout à son avantage. Mais là où j'ai eu du mal, c'est au sujet des personnages et sur la finalité de l'histoire. L'histoire est longue à démarrer, on ne sait pas trop où on met les pieds. La fin est un peu prévisible et décevante pour moi. On attend une évolution des protagonistes et un réel fil conducteur, mais non c'est un peu fouilli au final, et la majorité de l'intrigue repose sur un mensonge. Les scènes des "marées"sont nombreuses et répétitives, et prennent la place sur tout le reste, ce qui était un peu lassant, et me donnait l'envie de sauter des passages...

En conclusion, malgré une histoire intéressante et un cadre d'histoire unique, j'ai peiné à achever la lecture de ce récit, que j'ai trouvé redondant, et je n'ai pas su apprécier convenablement les personnages mis en scène.
Il est indéniable que l'auteur à un beau talent d'écriture, mais je n'ai pas su m'immerger correctement dans l'histoire. Dommage, et bonne lecture !

Oups. Je suis vraiment passée à côté de cette lecture. le début était prometteur et original mais plus j'avançais dans l'histoire, plus les personnages me semblaient bipolaires et ont parasité ma lecture. Selon moi, les relations entre les personnages ne sont pas assez développées et j'ai vraiment eu du mal avec le personnage principal, Oural. Les événements sont assez répétitifs dans la narration avec le système des marées et le principe des cauchemars. le tout était un brin trop moralisateur à mon goût pourtant je suis une fervente partisane de la protection de nos océans. La vision proposée dans le livre est néanmoins trop manichéenne en mode "Tous les hommes sont des gros nuls". J'aurais aimé que le sujet soit traité avec plus de délicatesse, plus de subtilité. La quête de Bengale est assez brève au final...je n'ai pas bien compris tous les tenants et aboutissants.
Une belle intention néanmoins que de dénoncer à travers ce roman. Je n'étais peut-être pas dans un bon mood pour bien apprécier cette lecture. J'en sors quelque peu déçue.

Parfois, il y a des romans à côté desquels on passe totalement. Eh bien pour moi, Mers mortes en fait partie.

Pas grand chose ne m'a plu dans ce roman, que ce soit l'histoire en elle-même, les personnages, le style. J'ai vraiment peiné à le terminer, n'étant jamais parvenu à entrer dans l'histoire ou à m'attacher aux personnages et à leur objectif. À mon sens, le roman aurait gagné à se montrer plus violent encore au lieu de privilégier une relation que je n'ai pas comprise.
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Un roman original dans son intrigue mais qui ne m'a pas séduit. Dommage car sur le papier, une promesse celle d'une bonne lecture. Cependant le roman est trop rapide et maladroit à mon goût. Une romance qui arrive comme un cheveu sur la soupe, un héros indécis, des ellipses et un univers qui aurait pu être approfondis. Pourtant le message reste fort, une pensée écologique juste c'est pourquoi je m'attendais à plus.

Je ressors mitigé de ce plongeon en eau fantomatique. le monde présenté me charme, le propos écologiste me touche, mais les personnages m'indiffèrent.

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Un des points forts de ce roman, c'est cet univers aride et âpre, régulièrement noyé sous une marée fantomatique vengeresse. L'autrice a su développer avec brio son postulat de base pour créer toute une collection de lieux et de monstruosité. Souvent, on les survole, mais ces ébauches sont suffisamment nettes pour offrir à l'imagination un beau terrain de jeux.

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Mais, assez rapidement, j'ai ressenti un léger décalage entre moi et ma lecture. J'ai mis un peu de temps avant de mettre le doigt sur ce qui clochait : certains sentiments n'arrivaient pas jusqu'à moi.

Une citation illustre parfaitement cela : « A cette détresse s'ajoutait curieusement une tristesse plus empathique : celle des animaux massacrés. Pendant toutes ces années, il n'y avait pas vraiment réfléchi et surtout, il n'y avait jamais compati. La haine des fantômes le guidait »

La haine des fantômes marins se justifient dans l'histoire. Requins, méduses et autres raies mantas se délectent avec férocité de toutes les âmes passant à leur portée.

En tant qu'exorciste, le rôle d'Oural est de les tuer avant qu'eux-mêmes tuent. Pourtant, à aucun moment, je n'ai eu l'impression qu'Oural haïsse les poissons spectraux contre lesquels il se bat régulièrement dans une lutte à mort.

Les descriptions des fantômes, insistant sur les traces horribles de leur agonie, font naître en moi de la peine, pas de la peur. Ce que ressent certainement l'autrice par rapport aux massacres perpétrés chaque jour contre ces animaux. Mais ce n'est pas ce qu'est censé ressentir Oural...

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Dans l'ensemble j'ai passé un bon moment mais sans plus. Je m'attendais à autre chose. Il m'a manqué des détails sur le pourquoi, l'auteur passe beaucoup trop vite sur cet aspect. J'ai pas toujours compris ce qu'il se passait lorsque Oural partait dans la mer morte. La fin est très jolie et véhicule un message positif. Bref, ce ne sera pas un grand souvenir mais contente de l'avoir découvert !

Pour moi ce fut un livre très très long à lire , difficile d'entrer dans l'histoire , pour moi elle ne m'a pas plu et je ne le recommande pas , on tourne en rond et ça avance très très lentement dans l'histoire

Le fond ok ! Je suis tout à fait d'accord avec toutes les thèses défendues par cette uchronie (pas sûr du mot) : la surpêche, la pollution, etc...
Mais la forme, mais le style... Pardon mais je suis tombé de mon lit en lisant. Ca ressemble à une mauvaise traduction (et je veux pas être méchant). Ce bouquin m'a fortement agacé.
Et puis Babelio, vous admettez pas les commentaires de moins de 250 caractères, ça m'agace aussi.

Pas du tout accroché.