Londres, 1889. Jack l'éventreur a cessé son oeuvre macabre depuis quelques mois déjà lorsque le docteur Anton Kronberg, bactériologiste réputé de l'hôpital Guy, est appelé pour constater si le cadavre d'un homme retrouvé sur les bords de la Tamise, près de l'usine de traitements des eaux de Hampton, est bel et bien mort du choléra.
Sur place, Kronberg retrouve l'inspecteur Gibson de Scotland Yard qui l'a fait demander et fait la connaissance de Sherlock Holmes dont l'aide a également été requise par Gibson.
Le consulting détective, dont les dons d'observation ne sont plus à démontrer, perce aussitôt à jour le docteur Kronberg qui cache un lourd secret. Sous cette apparence masculine, se cache en réalité Anna Kronberg, une jeune allemande qui a du se travestir en homme pour suivre ses études de médecin et exercer cette profession réservée aux hommes.
De retour à l'hôpital Guy, le docteur Kronberg, constate après autopsie minutieuse du cadavre inconnu, que l'homme n'est pas mort du choléra, il était même en bonne voie de guérison, mais du tétanos.
Comment a-t-il pu s‘empoisonner ainsi ? Scotland Yard s'en fiche comme d'une guigne mais Holmes et Cronberg vont enquêter dans les bas-fonds de Londres pour découvrir la vérité.
Comme vous le savez déjà, j'adore les romans policiers historiques et lorsque j'ai vu celui-ci dans le catalogue des
Presses de la Cité, je l'ai aussitôt demandé et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'a pas eu le temps de moisir dans ma PAL.
Il faut dire qu'un polar historique qui se passe dans le Londres victorien avec Sherlock Holmes himself, je n'ai pas boudé mon plaisir. L'auteure dont c'est ici son premier roman est microbiologisite et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle s'y connaît. Ce n'est donc pas un hasard si l'héroïne de
le diable de la Tamise est bactériologiste et la science s'immisce beaucoup dans l'intrigue de ce récit et même moi qui n'est pas d'appétence pour cette discipline, j'ai quand même beaucoup apprécié ma lecture.
Annelie Wenderberg nous sert ici un récit relativement court et serré, pas de temps mort donc, pas le temps de s'ennuyer grâce à cette plongée dans le Londres des bas-fonds que j'ai trouvé très réussie avec un contexte bien rendu.
Autre point fort pour moi : l'héroïne totalement atypique de ce roman. Une jeune femme qui gomme toute sa féminité en se bandant les seins et en arborant une chevelure courte, pour exercer le métier qu'elle aime par-dessus tout, ce n'est pas si courant.
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