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4,17

sur 621 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lecture commencée avec entrain mais continuée péniblement et finie plaisamment !

J'ai beaucoup aimé tous les moments avec les somnambules et les bergers même si à priori il se passait peu de choses mais le côté psychologique des accompagnants, scientifiques ou familles, était bien étudié !

Quand est arrivé le pasteur et sa communauté de péquenots, j'ai commencé à m'ennuyer, bien que sachant qu'ils n'étaient pas là pour rien et quand ça a tourné au sadisme, inutile et gratuit, ça m'a bien gonflé et démotivée !

C'était déjà bien long et bien dilué et je suis persuadée que beaucoup des parties personnelles, hors bergers, auraient pu être évitées sans dommage pour l'histoire ! Pour beaucoup je les ai survolées, n'y trouvant pas un grand intérêt !

J'ai beaucoup aimé le cheminement de l'I.A. et son évolution, qui coulait presque de source sinon pourquoi 1200 pages ?? Donc lecture mitigée sur un sujet que j'ai apprécié !

Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Challenge PAVES 2021
Pioche POLAR octobre 2021 : Arwen78
Lecture THEMATIQUE septembre 2021 : Première rencontre !
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Et un pavé de terminé... Enfin, un autre. Quasiment 1.200 pages, sacrée lecture !
Je ne vais pas être aussi dithyrambique que la majorité des lecteurs car bien qu'il y ait pas mal de points positifs, il y en aussi des négatifs.

Commençons par ce qui est bien :)
- Roman polyphonique, on suit l'histoire du point de vue de plusieurs personnages, dont Black Swan, la fameuse Intelligence Artificielle. On sent ici fortement l'inspiration que fut Stephen King, dont ne se cache pas l'auteur puisque qu'il évoque le King et son univers à de nombreuses reprises (notamment le Fléau, allez savoir pourquoi :)
- Un début bien mystérieux, on se demande vraiment où on va aller comme ça sur autant de pages. J'adore ce genre de départ, mais je suis souvent déçu à l'arrivée.
- Un roman très actuel : importance des réseaux sociaux, des fake news et élection d'une sorte de Trump.

Maintenant, passons au points qui fâchent :
- La taille : 1.200 pages, c'est gros. Pas un problème en soi si le lecteur ne s'ennuie pas. Là, le premier tiers du livre est très prenant. Après, je me suis fait ch..r durant pas mal de chapitres. On suit des personnages sans profondeur et stéréotypés (la rock star par exemple) et on perd son temps dans des sous-intrigues sans grand intérêt. N'est pas Stephen King qui veut.
-
- J'ai dit plus haut que le roman était très actuel. Je pense que sur le long terme cela va lui nuire. Nous sommes encore dans l'ère des Trump ou autres mais pour combien de temps ? L'auteur utilise beaucoup la terminologie des réseaux sociaux actuels, mais ce domaine avance tellement vite que dans 10 ans, cela risque de paraitre vieillot.

Voilà, lecture en demi-teinte pour moi.
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~~1165 pages! Record de longueur battu! (Sauf si on compte les séries comme un seul et même ouvrage). ~~
~~ J'ai un avis très partagé sur ce livre ~~ il y a des passages qui sont des bijoux de conceptions, d'autres sont carrément ennuyants. ~~ On peut résumer les 300 premières pages ainsi *Il y a des somnambules *Personne ne comprend ce qu'il se passe *Les somnambules font des trucs bizarres ~~ Ensuite dans les pages 300 à 600 là franchement je me suis ennuyé, j'ai sauté des mots... Mais j'ai quand même lu l'intégralité ! ~~ La fin -mis à part une baisse de rythme à un moment- rattrape le reste. ~~ de ce que j'ai entendu dire, certains connaissent Chuck Wendig pour son travail sur Star Wars... ~~ Alors prenez vos billez est-ce 1.Un complot? 2.Un épidémie? 3.L'intelligence artificielle? 4.Les Russes? 5.Les terroristes? 6.Dieu? 7.Le Diable? 8.Les Aliens?~~ On va vous faire mariner longtemps avant de vous donner la réponse ;) ...~~ L'intérêt de faire une livre de 1200 pages, c'est de tisser un lien profond entre le lecteur et les personnages ~~ Mais je ne me suis ni identifié à la Sadie un peu vide, au Benji trop parfait, à la Shana trop jeune, le personnage le plus complexe et qui révèle un grand intérêt pour moi, c'est Black Swan. Il est difficile d'aller plus loin dans les explications sans vous spolier... La situation initiale et l'événement problématique durent des centaines de pages, les péripéties sont courtes et la scène finale interminable... L'auteur ne voulait pas dire au revoir à ses personnages! :) ... ~~ Eh bien pour revenir un peu sur la situation initiale Nessie, la première des Somnambules, marche et puis c'est tout blablabla, comme par magie on ne peut pas leur faire de prélèvement, les aiguilles se cassent sur leur peau, comme c'est pratique x)... ~~ Il y a beaucoup de références dans ce livre ! Qu'elles soient passées/présentes ou futures. J'ai bien aimé l'ambiguïté du méchant de l'histoire.... En un mot... le dernier chapitre est une bombe... ~~
~~ Si je ne devais noter que les meilleurs chapitres (et notamment le tout dernier!) j'y mettrais 5/5. Malheureusement de longs passages ennuyeux sont aussi présents... Je ne peux donc honnêtement mettre plus de 3/5. Oui, c'était trop long;). ~~
~~ (NB: je vous parie que ce sera adapté au cinéma!).
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Les Somnambules est un gros pavé de plus de 1000 pages qui est à la croisée de plusieurs genres. le lecteur se retrouve à plonger dans une sorte de road trip apocalyptique, mêlé à une enquête scientifique, ainsi qu'à une vision prospectiviste du monde actuel.

En effet Chuck Wendig nous raconte, à travers de nombreux personnages (esprit choral), une épidémie de marcheurs somnambules qui traverse les USA. Petit à petit la horde grossit, des proches les accompagnent dans ce voyage pour le moins étrange (les bergers), alors que les équipes scientifiques tentent de comprendre s'il s'agit d'une épidémie d'un genre nouveau, et quel danger réel cette procession d'humains au regard vitreux et au métabolisme altéré pourrait faire peser sur la nation américaine. On y trouvera aussi, en vrac et dans le désordre, des rednecks, des progressistes, des questions morales ou religieuses, du complotisme, de l'IA, des réseaux sociaux, des chauves-souris, du COVID, etc

Pour être tout à fait franc ce bouquin me laisse un goût amer dans la bouche. Il est plutôt bien écrit, bien rythmé, construit comme une série télévisée accrocheuse, et il a quelques atouts intéressants : des personnages auxquels on s'intéresse, un côté apocalyptique sympa, un déroulé cohérent, quelques scènes vraiment bien décrites et prenantes. J'y ai trouvé de nombreuses références plus ou moins récentes (Walking Dead, The Last of US, Days Gone, Marche ou Crève, etc) issues de la télé, de la littérature, du cinéma ou du jeu vidéo. Et c'est vrai qu'on a envie de tourner les pages et d'avancer pour en savoir plus.
Là où mon alarme intérieure se met en branle, en revanche, c'est avec cette sensation d'avoir plongé dans une oeuvre plus commerciale qu'authentique. On dirait que l'auteur a fait une bonne étude de marché avant d'écrire, afin de ne choquer personne, d'inclure tout le monde, d'évoquer tout ce qui est à la mode aujourd'hui, et de choisir le camp d'un progressisme moraliste qui condamne les vilains blancs cisgenre conservateurs patriarcaux racistes adeptes des théories du complot. Oui, à mes yeux l'auteur est malheureusement tombé (à moins que ce ne soit conscient) dans une espèce de vision ultra binaire du monde, qui manque clairement de nuance. Cela ne dérange probablement pas les adeptes du mouvement woke, de la start-up nation, de la globalisation, et tant mieux pour eux car sans cette vision simpliste et caricaturale du monde, de la société, le bouquin pourrait être un chef d'oeuvre.

J'ai vraiment l'impression d'avoir, avec Les Somnambules, parcouru un livre marqué du sceau Disney/Netflix, dont je trouve qu'il rend le monde lisse, fade, conforme, normé. Et c'est vraiment terrible car j'aurais aimé pouvoir aimer ce livre dont les mécanismes fonctionnent bien, et dont les thématiques sont pertinentes.

J'avais déjà ressenti un peu la même chose avec Sidérations, et j'ai bien peur que cela devienne de plus en plus récurrent dans la littérature américaine.

Voilà pour quoi mon avis est pour le moins mitigé, et voilà pourquoi je ne peux pas recommander chaudement ce livre, nonobstant ses qualités réelles.
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Les somnambulesChuck Wendig

Mille cent soixante-sept pages. Je l'écris avec des vrais mots, pas des chiffres arabes, pour que tu comprennes bien l'effort. MCLXVII en romain.
Alors on va pas se mentir, c'est long.
Il semble que le roman du garçon ait trouvé un genre de public par chez lui. Et il semble aussi qu'il en ait trouvé un par chez nous. Tu n'as qu'à lire les chroniques de ceux qui lisent pour imaginer que tu viens de tomber sur la pépite de l'année. Sur le « chef d'oeuvre » de la décade (j'ai lu ça quelque part), et puis les sempiternels coups de coeur, les « claques monstrueuses », tout ça, tout ça.
Bon.
Je pense que Jean-Patrick a fait un triple saut périlleux arrière dans sa tombe (Jean-Patrick Manchette pour ceux qui suivent pas).
Alors oui, tu vas tourner les pages, pour voir où il nous emmène. Tu vas sans doute te prendre au jeu, et tenter d'imaginer que l'épidémie de grave grippe actuelle est en lien direct avec ce qu'il nous raconte. Perdu. Il a écrit ce roman en 2019. À moins qu'il soit allé en Chine et qu'on lui ait laissé entendre qu'on allait lâcher le pangolin sur la tête duquel la chauve-souris avait déposé amoureusement le produit de sa défécation, il y a un pas que je refuse de franchir.
Tu me connais.
Alors oui, il a du talent, parce qu'il en faut pour produire mille deux cents pages cohérentes sans provoquer chez le lecteur des bâillements intempestifs. King l'a fait, mais c'est King. La première version du « Fléau » était trop courte et je me souviens de la joie qui m'a envahie quand j'ai découvert au détour des rayons de ma librairie de l'époque, la version intégrale…
Wendig, d'ailleurs, y fait référence. Excusez-le du peu.
Mais, donc, c'est King.
Il n'y a dans « le fléau » aucune faiblesse de la langue. Pas de faiblesse non plus dans la forme ou le style qui nous permet de savoir immédiatement qui parle ou qui raconte.
Alors, au contraire de Monsieur King, qui nous raconte une histoire, Wendig nous la joue « critique sociale ». Why not, comme ils disent au pays des Amérindiens.
Les somnambules deviennent les survivants, vaccinés par une intelligence artificielle qui leur a injecté une nano particule pour qu'ils soient quasiment indestructibles, et voilà. Je sais que ça va te rappeler quelque chose, genre ARN messager ou pas…
Elle est pas belle, la vie ?
La suite :
https://leslivresdelie.net/les-somnambules-chuck-wendig/

Lien : https://leslivresdelie.net/l..
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J'ai lu deux critiques enthousiastes de ce roman, une sur Babelio, l'autre sur le blog EmOtionS alors quand je suis allé chez mon libraire, je m'attendais à trouver le livre en bonne place dans le rayons. Mais non, il était bien caché, et quand j'ai annoncé au libraire que ce bouquin semblait faire un carton, il m'a répondu goguenard : “Je n'en ai vendu qu'un seul exemplaire, celui-ci.”. Damned ! Il faut dire que parler de pandémie de fin du monde ces temps-ci… enfin bon.

Ce roman se lit comme un road movie. Un road movie dans lequel les héros, suivent un, puis deux, puis trois, puis mille-vingt-quatre marcheurs entourés de leurs bergers. Un road movie de fin du monde, traversant les États-Unis à cinq kilomètres à l'heure.

Un roman épais de mille-cent-soixante-sept pages où il ne se passe finalement pas tant que ça d'évènements, un roman où se rencontrent les destins d'américains de tout âges, venus de tous les états, issus de tous les milieux.

La première à prendre la route s'appelait Nessie, une adolescente surdouée venue d'une ferme, marchant comme une somnambule, insensible à toute forme de sollicitation extérieure. le premier des bergers fut sa grande soeur Shana, abandonnant tout pour protéger Nessie devenue une sorte de zombie. D'autres arrivèrent peu à peu et le troupeau grossit attirant la curiosité des scientifiques et la crainte puis la peur de la population.

Et pendant que le troupeau avance, infatigable, jour et nuit, une pandémie mortelle commence à décimer la population sombrant le monde dans le chaos.

Jusqu'à la révélation, aux trois-quarts du roman, les pages s'avalent plus vite que les kilomètres parcourus par les somnambules. Et même si je lisais sans réclamer d'explications, lorsqu'elle est arrivée, je l'ai trouvée décevante ce qui a rendu la fin plus laborieuse à lire. Les cent dernières pages prirent plus de temps à lire que les mille premières. Par chance l'auteur réussi le tour de force, dans le tout dernier chapitre, de rendre la catastrophe racontée pendant plus de mille pages plus noire encore.

J'ai aimé que Chuck Wending, à la manière de Franck Herbert dans Dune en son temps, commence chaque chapitre par une citation, un tweet, un extrait de podcast, une conversation, de quelques lignes à une page de texte qui donnent un autre point de vue sur l'histoire qu'il nous raconte.

Le roman porte également un fort message anti suprémacistes blancs très en vogue aux U.S.A. depuis le mandat de Donald Trump. Et depuis le début de la pandémie de COVID-19, Les Somnambules, paru en 2019, semble presque hélas, un roman prophétique.

Prévoyez quelques jours pour arriver au bout du roman, et si vous broyez du noir à cause de la pandémie actuelle de COVID-19, lisez-le quand tout ira mieux.
Lien : http://www.blog.neoprog.eu/i..
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1165 pages dans les dents ! Ce roman post-apocalyptique est incroyable. Déjà par le thème que j'adore. J'ai eu l'impression par moments de lire un grand King ! Les personnages ensuite, ils sont là avec nous, réels, au fil de la lecture. L'angoisse également. Roman très dense. Certaines choses m'ont malgré tout dérangé.
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J'aime la dystopie, la science fiction mais dans ce livre il y avait bcp trop de longueurs.
J'ai abandonné au chapitre 57 comptabilité.
En effet j'ai compté que j'avais lu 755 pages sur 1200 et que je n'avais pas le goût d' y retourner.
Donc la suite se fera sans moi...
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Rares sont les livres où j'ai de la difficulté à me situer, et celui-ci en fait partie : j'ai apprécié une part du livre, détesté d'autres.
Il est relativement bien écrit côté description, relativement pauvre côté dialogue trop souvent vulgaire et gore. L'auteur m'a perdue à la moitié du livre lors d'une séance de violence franchement évitable (on avait compris, merci, que c'était un méchant très très méchant, pas besoin d'en rajouter). Les personnages principaux ne sont pas vraiment attachants en dehors de Benji, ils sont dans la caricature d'eux-mêmes : insupportables. Les méchants sont très méchants, les imbéciles sont très imbéciles, les gentils sont très vulgaires, on ne sort pas de la boucle.
Et puis il y a des incohérences. Et je déteste lorsqu'il y a des incohérences. La plus grande : les champignons, ça envoie des spores dans l'atmosphère, elles y restent, elles attendent, elles sont là (5 ans... vraiment, 5 ans ?!) (j'essaye de ne pas spoiler, pardon pour le manque de clarté).

Il y a du bon dans ce livre, assurément. Mais parfois.. comme l'impression que l'auteur a cherché à copier Stephen King, et que ça n'a pas fonctionné : le livre est bien, est long, est gore, est trop.
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Lire, c'est aussi prendre le risque de ne pas aimer et là, j'ai frôlé la catastrophe avec cette histoire... à dormir debout !

C est une lecture chewing-gum qui s'étire à n'en plus finir et l'auteur nous prend pour des enfants qui ne comprennent rien sans rabâchage (mais ça, c'est un défaut que l'on retrouve de partout dans dans notre société d'aujourd'hui).

Je dois reconnaître que ça aurait pu être pire... L'écriture est plutôt cinématographique, ça se lit vite et l'histoire est suffisamment addictive pour nous garder éveillé jusqu'à la fin !

Au final, ce que je retiens de ce livre tient en une seule question : Est-ce qu'on peut parler d'extinction de masse si un parasite se fait anéantir par plus méchant que lui ?

Pour connaître la réponse, il faudra attendre le tome 2... mais là ce sera sans moi !
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