Du gâchis. Ce troisième tome est loin du niveau des deux précédents. Ceux-ci m'ont littéralement bouleversé par leur profondeur, la réflexion qu'ils amenaient, par leurs intrigues complexes aux révélations incroyables, mais également par leurs personnages attachants. Dans
La Révolution des Fourmis, on ne retrouve rien de tout ça. Suite à la lecture d'un bouquin, une bande d'adolescents hyper clichés décident de jouer les révolutionnaires... ce qui les rend encore plus clichés ! La prise d'assaut du lycée est extrêmement longue et manque de crédibilité... Comment une bande de sept gamins peut-elle mettre tant de choses en place en si peu de temps ? Ca n'a absolument aucun sens.
Par ailleurs, concernant les personnages, l'étiquetage de ceux-ci par l'auteur est un peu gênante. La personnalité des personnages doit se laisser découvrir. Ici
Werber nous décrit sur cinq pages chacun des protagonistes correspondant aux sept nains, "lui c'est grincheux, lui c'est sommeil"... Et puis, "La bande des sept nains" ça sonne tellement loser et le cliché de la "bande" trop "cool" composée de personnalités totalement différentes mais qui se complètent est totalement rasoir et digne d'un sitcom.
En outre, les passages de l'Encyclopédie ne racontent plus que des anecdotes beaucoup moins percutantes que ceux des précédents tomes.
Bref, pour moi il n'aurait dû y avoir que deux tomes, car celui-ci est clairement de trop. le manque de profondeur révèle un réel essoufflement, on ne découvre rien de plus que ce qu'on savait déjà dans les tomes précédents. Ce livre n'apporte absolument rien. Il se lit un peu de force, histoire de clôturer la trilogie. Dommage.