Que dire... Ce livre m'a déçu.
Je me souvenais du triptyque des Fourmis qui m'avait subjugué mais là... c'est du grand n'importe quoi !
C'est quoi ce rythme où l'on passe à des actions tirées par les cheveux à des ellipses qui cassent toute logique et vous envoie des années plus tard pour finalement ne rien changer aux personnages et donc donne à la trame narrative une pauvreté sans nom.
Et puis cette fin qui ne vous laisse ni réfléchir sur ce qui pourrait être (comme le font certains très bons livres) ni ne met un point final à son propos.
Le style est fait pour les ados, les dialogues aussi.
La seule chose que j'ai plus ou moins apprécié, c'est les petits passages de
L'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu. Voilà tout.
Je vois surtout en Bernard Weber, millionnaire à l'égo surdimensionné, un défenseur des idéologies de sa classe et de son milieu sociale.
Le transhumanisme c'est en vogue dans ce milieu bourgeois complétement cynique et inhumain, fanatique des technologies (de la technique dirait Charbonneau/Illich/Ellul). J'en veux pour preuve les deux pages où l'auteur nous dit tranquilou que "oh ba c'est pas gentil gentil de ne pas laisser les sages scientifiques faire joujou avec l'éthique et la morale sur les animaux et concevoir des atrocités"... bref c'est ciao pour moi, je lirais surement quelque uns de ses vieux bouquins mais pour le reste, je lui dis adieu à Bébér' le misanthrope.
(dézo pour les fautes, un cancre, reste un cancre).