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3,52

sur 322 notes
En résumé : beaucoup d'approximations, d'incohérences et de trucs complètement sortis de nulle part et un texte bâclé, autant sur le fond que sur la forme.
Ce texte se veut la proposition d'un après Troisième Guerre Mondiale, d'un nouveau monde, d'une nouvelle humanité, mais on ne trouve absolument rien de nouveau dans le nouvel ordre mondial qu'il propose. C'est maladroit, naïf, mainstream, et en même temps le ton est insupportablement didactique ; c'est l'empilement d'idées d'un mec qui au fond n'a produit aucune idée nouvelle dans cet ouvrage et qui se contente de proposer des poncifs et de se reposer sur beaucoup de conceptions vieillottes.
C'est tellement atterrant de banalité, de platitude, de clichés et d'idées complètement éculées que ça en devient un peu gênant, surtout venant d'un auteur aussi populaire et aussi réputé pour écrire des trucs qui sortent un peu des sentiers battus.
En plus, le style et la narration sont vraiment pas ouf, j'ai eu l'impression qu'auteur comme éditeur se sont dit que le nom imprimé sur la couverture suffirait à vendre ce livre en masse et qu'il serait superflu de se casser le cul à produire quelque chose de qualitatif, au moins sur la forme. Si les gens qui lisent peu de littératures de l'imaginaire se basent sur les grosses ventes pour se faire un avis, ça ne m'étonne pas, en lisant des trucs pareils, que la sfff fasse l'objet de tant de préjugés snobs… 🙄
Bref, c'était prometteur au début et au final, c'est ridicule et ennuyeux. En lisant ce roman j'ai vraiment eu le sentiment que Werber prenait ses lecteurs pour des idiots.
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J'ai apprécié cette lecture, et particulièrement la fin que j'ai trouvée, sans en dire plus, assez jubilatoire. Mais ce roman, m'a hélas plus souvent fait penser à un scénario, qu'à une oeuvre littéraire. En plus de bien façonner une intrigue, un auteur de roman n'a-t-il pas aussi pour vocation d'aimer les mots, le langage et la profondeur des personnages qu'il fait vivre ? Je n'ai trouvé dans ce livre aucun passage qui donne envie d'être relu, simplement pour le plaisir de son écriture. Sans parler de certains des personnages principaux : lui, avec une tête triangle. Elle avec une tresse : Recettes d'écriture mémoire tampon poussées parfois à l'extrême pour s'assurer que le lecteur 2023 ne faiblira jamais devant l'attirance de son smartphone ou d'une autre distraction.
En résumé, j'ai apprécié, sans avoir l'impression d'avoir lu le roman d'un auteur.
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Bernard Werber est un auteur qui m'a remis le pied en selle pour la lecture que j'avais abandonné durant un petit temps, j'ai aimé la plupart de ces récits mais ici j'avoue être mi figue-mi raisin.

S'il y a des éléments que j'ai aimé comme ces êtres chimères par exemple c'est un peu du déjà vu dans d'autre trilogie comme Troisième Humanité ou le Cycle des Dieux.

Si la plume et le style sont toujours aussi fluide, ici j'ai clairement eu l'impression de lire du coup du réchauffé on change les personnages et les créatures mais le principe et les mécanismes restent les mêmes, du coup il n'y a plus ce côté original des années passées.

Au final on se doute assez rapidement de ce qui va se passer entre les différents peuples de ce récit, du coup je n'ai pas eu d'effet rebond dans la lecture avec des côtés surprenants et celle-ci est restée vraiment linéaire, je n'en retiendrai pas grand chose au final alors que d'autres livres de l'auteur m'ont plus marqué.

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Je lis très souvent les derniers romans de Bernard Werber. Celui-ci, le dernier sorti, m'a été offert pour mon anniversaire ! Étant fan de Léonard de Vinci, la couverture ne pouvait que m'inviter à ouvrir le livre. Je voulais juste le commencer un dimanche après-midi, et finalement, j'ai été entraînée par ma lecture !

Alice, scientifique, a un projet gardé secret : celui de créer des hybrides, pour sauver l'Humanité. Lorsque la troisième guerre mondiale éclate, elle n'a plus le choix que de donner naissance aux ADN : Aerial (homme chauve-souris), Digger (homme taupe) et Nautic (homme dauphin). Comment ces trois hybrides vont évoluer ? Quel va être leur rapport aux Sapiens ?

Un voyage dans un futur qui pourrait être bientôt le notre ! On opte pour un autre point de vue, décentré de l'Homme. Un livre qu'on ne quitte qu'une fois terminé !
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Ce n'est pas la première fois que Bernard Werber suggère que la survie de l'humanité passe par une « évolution » de l'espèce humaine. Dans la trilogie Troisième Humanité, la réponse à la menace passait par les micros humains, avec le Temps Des Chimères l'auteur va encore plus loin dans son idée évolutive.

Ce n'est d'ailleurs certainement pas un hasard si dans les deux cas la scientifique à l'origine de projet se nomme Kammerer (Aurore dans Troisième Humanité, Alice dans le Temps Des Chimères).

Le fil rouge de l'oeuvre de Bernard Werber, l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, en perpétuelle évolution grâce à la persévérance de la famille Wells, sera bien entendu de la partie. Des pauses culturelles aussi instructives que distrayantes, l'auteur à un véritable don quand il s'agit de vulgariser des thèmes a priori complexes.

Ami(e)s lecteurs et lectrices, vous l'aurez sans doute compris, avec ce roman l'auteur s'inscrit clairement dans le registre de la science-fiction, donc si vous êtes hermétique à ce genre vous pouvez d'ores et déjà passer votre chemin.

Force est de reconnaître que l'hybridation imaginée par Alice Kammerer franchit allégrement les frontières entre réel, plausible et imaginaire pour entrer de plain-pied dans cette dernière catégorie. Au départ j'ai eu quelques réticences, pensant que ce serait quand même un tantinet too much à accepter, mais Bernard Werber sait y faire pour nous convaincre d'ouvrir en grand les portes de notre imagination.

L'intrigue du roman s'étend sur une cinquantaine d'années. Au fil des pages, nous suivrons le périlleux chantier du projet Métamorphosis, puis l'évolution des hybrides dans un contexte post-atomique. Il sera bien sûr question des relations entre les trois espèces hybrides (Aerials, Diggers et Nautics), mais aussi de leurs liens avec les humains (les Sapiens).

Les hybrides sauront-ils tirer des leçons des erreurs des Sapiens ? Ou reproduiront-ils ces mêmes erreurs ? Comme vous vous en doutez certainement, les choses ne vont pas se passer exactement comme l'imaginait Alice Kammerer… ce ne serait pas marrant autrement !

Pour tout vous dire j'ai parfois eu du mal avec le personnage d'Alice, par moment ses réactions semblent en totale déconnexion de la réalité. Et comme elle est plutôt impulsive et peu à l'écoute des conseils des autres, ça fait parfois des étincelles. À sa décharge, il faut bien avouer qu'elle va souvent se retrouver confrontée à des situations totalement inédites pour un être humain.

Ne perdons pas de vue le double sens du mot Chimère, certes il peut désigner la créature hybride de la mythologie grecque, mais il est aussi synonyme d'illusion ou encore de grands projets séduisants mais totalement irréalisable.

Si le Temps Des Chimères ne se classe pas dans le best of the best de Bernard Werber, ça reste pour moi une lecture très agréable. À aucun moment je ne me suis ennuyé, bien au contraire, j'avais toujours envie d'aller plus loin afin de découvrir le fin mot de l'histoire.

En parlant de fin, je trouve que celle-ci aurait mérité d'être un peu plus étoffée. Je ne reste pas sur ma faim, mais un ou deux chapitres supplémentaires n'auraient pas été de trop.
Lien : https://amnezik666.blog/2023..
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J'avais lu par le passé plusieurs romans de Bernard Werber, et j'en avais gardé de bons souvenirs. Mais grande déception en lisant ce roman ! le style est si pauvre que j'ai l'impression de lire un des livres de mon petit-fils qui a 4 ans. Quant à l'histoire, elle est si tirée par les cheveux que c'en est pathétique...
Bref, roman définitivement abandonné après une trentaine de pages.
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Ma première critique est un peu toujours la même sur les livres de Bernard Werber, c'est toujours le même canevas, toujours la même histoire, toujours les mêmes surprises ; j'ai eu l'impression de revivre sa trilogie des micro-humains en un seul roman : les hybrides-humains.
Et puis, Bernard Werber propose des récits très dynamiques - trop devrai-je dire - tout va trop vite. La première partie du récit est un bon exemple : en quelques pages et en quelques jours, la scientifique annonce une expérience scientifique inédite, se fait tirer dessus, reçoit un entraînement express d'astronaute, se retrouve dans l'ISS pour faire des expériences - se fait agresser par un autre astronaute - petite pause : beaucoup d'incohérences dans l'enchaînement de tous ces événements - la troisième guerre mondiale se déclenche… j'arrête là (je ne parlerai pas du groupe de survivants qui se font des soirées « Ibiza » comme si rien ne s'était passé » ; J'avouerai donc que les incohérences du scénario m'ont petit à petit fait lâcher la lecture de ce roman.
Je n'ai donc pas du tout accroché à ce roman de Bernard Werber qui est trop identique à ce qu'il écrit d'habitude tant sur la forme que sur le fond : j'ai besoin d'un peu plus d'originalité pour continuer à prendre plaisir sur ses prochains romans…
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Sur le papier, l'idée est plutôt bonne, elle me plaît même beaucoup. Mais pour moi Werber est resté assez en surface, les événements se voyaient à des kilomètres, aucunes surprises et certains dialogues étaient très plat, pas très réaliste finalement. Parfois j'avais l'impression d'avoir des pnj de RPG raté.
Cependant, je suis allé au bout, donc c'est que ça m'a un minimum plu.
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Avec Bernard Werber, c'est un peu l'amour vache. Ça passe ou ça casse ! Avec « le temps des chimères », ça passe haut la main ! J'ai beaucoup aimé cette histoire de chimères, d'hybrides, d'évolution, finalement de nouvelle humanité. Il ne faut surtout pas s'arrêter au début qui m'a paru un peu moyen et ennuyeux… Non, laissez-vous prendre par la main et entrez dans cette aventure extraordinaire et toute en émotion et découverte comme souvent avec Bernard Werber. Je vous avoue que j'ai un petit faible pour l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu de la famille Wells que j'ai retrouvée ici avec grand plaisir. Elle ponctue le récit de petites pépites de savoir et d'anecdotes toujours utiles et étonnantes. Oui la famille Wells (rappelez-vous « Les fourmis » et tant d'autres romans qui ont suivi !) avec cette fois-ci Benjamin Wells (son arrière-grand-père était Edmond Wells, spécialiste des fourmis, le fameux avec qui tout a commencé !) et son fils Jonathan. Au moment où débute cette histoire, Benjamin Wells est le ministre de la recherche en France. Son amie d'enfance, la scientifique Alice Kammerer, professeure en biologie évolutive, travaille sur un projet incroyable et secret, le projet Métamorphosis. Elle a pour objectif de créer des hybrides, mi-homme mi-animal pour donner des chances à l'humanité de survivre et d'affronter les défis auxquels elle sera confrontée dans un futur pas si lointain. Alice souhaite donc créer trois nouvelles sous-espèces : des humains volants, les Aerials (croisement avec des chauve-souris), des humains creusants, les Diggers (croisement avec des taupes) et enfin des humains nageants, les Nautics (croisement avec des dauphins). Ce qui donne ADN comme vous l'aurez remarqué ! Grâce à leurs nouvelles capacités, ces hybrides pourraient peut-être survivre aux séismes en s'envolant, aux tsunamis en nageant ou aux surchauffes climatiques en vivant sous terre. Voilà la grande idée d'Alice et son ami Benjamin, le ministre, finance son projet Métamorphosis. Quand un journaliste s'introduit dans son laboratoire et divulgue quelques éléments de son projet, Alice et Benjamin sont obligés de révéler au grand public ces recherches un peu folles. La réaction des journalistes présents à la conférence de presse est hostile et un homme tire sur Alice. Elle n'est plus en sécurité. Benjamin grâce à ses relations, l'envoie dans un endroit secret qu'il juge sûr, … l'espace, dans la station spatiale internationale, l'ISS pour qu'elle puisse continuer « tranquillement » ses travaux. Oui Bernard Werber ne recule devant rien… Sourire. Ce ne sera pas aussi tranquille qu'espéré mais Alice arrivera finalement à ses fins et rencontrera l'amour. Mais pendant ce temps, sur terre, la troisième guerre mondiale, la nucléaire, a éclaté avec violence et rapidement a détruit en grande partie l'humanité. A vous de lire la suite de ce récit déroutant, éblouissant et captivant. J'ai vraiment beaucoup aimé, même si je n'ai pas trop accroché avec la personnalité d'Alice, mais ce n'est pas grave, il y a tant de personnages attachants autour d'elle. Ce texte dégage parfois beaucoup d'émotion, d'humanité (on est en plein dans le thème) et de sagesse. Un petit brin de folie aussi. de la poésie un peu également. Bref, un très bon livre que je vous recommande si vous avez l'esprit ouvert.
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Que deviendrait le monde si l'Être humain changeait de forme ? Et si la solution pour que l'humanité survive aux fléaux à venir était tout simplement qu'elle change de forme ?

Darwin contre Lamarck : Est-ce l'usage qui crée l'organe (Lamarck), ou l'organe qui crée l'usage (Darwin) ?

Dans ce roman, vous évoluez auprès d'Alice, une scientifique et grande chercheuse, qui se lance dans la quête de créer des êtres humains hybrides, dans le but de sauver l'humanité. Dans cette lecture très enrichissante et presque philosophique, vous vous poserez forcément énormément de questions sur le " Sapiens ". Sous tout ses aspects.

Ce livre interroge notre monde actuel, nos moeurs, nos convictions écologiques, nos rapports avec les religions, la spiritualité, les recherches scientifiques, notre conditionnement au changement,notre positionnement dans ce monde, ce que l'on peut apporter ou détruire. La perception de l'autre et les difficultés à construire un ( son ) monde meilleur.

Du grand Werber, qui nous pousse à réfléchir, à s'interroger, à se documenter. Comment créer un monde sans divergence avec autant de différence ? Ce n'est pas juste un livre de science fiction, c'est un roman qui pousse le lecteur à réfléchir au delà des lignes.

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