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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il y a deux problèmes majeurs pour un voleur : ne pas avoir de nouveau coup et en avoir un, surtout s'il est complètement fou. Pour John Archibald Dortmunder, la vie ne fait pas dans la demi-mesure. le voilà embarqué dans un braquage où ce n'est pas le coffre d'une banque qu'il doit subtiliser mais la banque elle-même...
Deuxième aventure de l'inénarrable personnage malchanceux, Comment voler une banque se distingue légèrement de Pierre qui roule (le premier tome). Là où son prédécesseur partait du classique (voler une émeraude) pour cumuler les péripéties et contretemps burlesques, celui-ci tape dans le farfelu dès son concept. Cela étant dit, ce deuxième roman n'est pas en reste au rayon des peaux de bananes laissées sur la route de Dortmunder.
Donald Westlake, une nouvelle fois, tire tout le potentiel comique de son équipe de délinquants décalés. La plume toujours très moqueuse de l'écrivain est un vrai cadeau du ciel pour quiconque veut se payer une bonne rigolade. Elle sera franche, surtout dans son derniers tiers qui voit le rythme s'accélérer (et le taux d'extravagances avec, notamment avec le personnage du capitaine Deemer).
La réussite n'est cependant pas du même calibre que Pierre qui roule, en cause cette question de cadence. La lecture n'est jamais ennuyeuse, cependant l'intrigue est un peu trop balisée.
Quoiqu'il en soit, c'est une nouvelle histoire qui ravira les amateurs de comédie policière. J'en fais partie, et j'ai passé un bon moment.
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Ce livre est le deuxième de la série sur Dortmunder, un voleur plus ou moins paumé, entouré de comparses encore moins fûtés. L'auteur réussit à bien mélanger intrigue cocasse, dialogues ironiques et réparties cinglantes. Les péripéties de cette bande de marginaux me font régulièrement sourire tellement on va de surprises en déconfitures, d'idées loufoques en coup de chance incroyables. Si l'humour de Westlake est particulier, il sait également nous rendre sympathique ce groupe de criminels à la petite semaine, toujours à la recherche du “gros coup”, mais souvent renvoyé à leurs incapacités. Mais ce sont les forces de l'ordre qui finalement sont les plus ridicules, un suave beaume sur les plaies de nos malfrats de petite envergure. En somme une lecture amusante, sans prétention, qui donne le goût de lire d'autres manigances de ces desperados du dimanche.
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C'est toujours avec plaisir que l'on retrouve Dortmunder, son équipe de bras cassés et leurs mésaventures.
En prime Westlake nous croque quelques nouveaux personnages pittoresques à chaque épisode, tels qu'ici Victor, un ancien agent remercié par le FBI, ou Herman, perceur de coffres-forts pour le moins atypique.
Comme d'habitude, les savants plans de Dormunder se verront contrariés par la malchance qui permet de conserver un peu de morale dans cette histoire.
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Ceci est la nouvelle édition avec nouvelle traduction conforme de ce que la Série Noire avait publiée sous le titre "Le paquet". Avouez que le nouveau titre est plus intriguant que l'ancien !

On pourrait croire, de prime abord, que nos vieux amis de la bande de John Dortmunder vont nous expliquer comment cambrioler une banque de nuit ou comment la braquer, de jour…

Il n'est en rien ! Ici, on va bel et bien se carapater avec l'intégralité de la banque ! Oui les amis, on prend tout…

Avant, il y avait une banque, après le passage de Dortmunder et de ses gars, il n'y a plus rien !

Le personnage de Dortmunder, pour ceux et celles qui ne le connaissent pas, est celui d'un braqueur, d'un cambrioleur à qui il arrive des tas de bricoles qui font toujours mal tourner ses coups. Heureusement qu'il ne manque pas d'idées pour essayer d'arranger ce qui part en couilles…

Lui et sa bande ont toujours des idées originales pour leurs braquages mais font souvent preuve de malchance, comme ce sera le cas ici et avant le final, on n'est jamais sûr si nos lascars pourront profiter des fruits de leur labeur… de leur audacieux vol.

Lire Dortmunder, c'est être assuré de passer un bon moment avec une équipe de voleurs qui ont tout de bras cassés mais qui ont une imagination débordante et un sens de l'improvisation au top.

Porté par des personnages qui sont sympathiques, amusants, bourrés d'humour et de réparties en tout genre, voilà un roman qui met de bonne humeur dès les premières lignes, même si on a de l'empathie pour ce pauvre John Dortmunder qui est obligé de vendre des encyclopédies pour survivre…

Bon, il arnaque les gens qui ne recevront jamais rien, mais malgré tout, il est tombé bien bas, notre voleur de haut-vol qui jamais ne fait couler le sang.

Le récit de Westlake est réalisé au millimètre, on ne perd pas de temps en discussions inutiles car même quand ses personnages ont l'air de parler de la pluie et du beau temps, c'est toujours intéressant et ne fait qu'augmenter notre empathie pour ces escrocs flamboyant dans leur malchance.

Lire un récit de John Dortmunder, c'est l'assurance de passer un bon moment de détente, d'assister à des plans de fous pour partir avec une banque en entier, de voir les flics tourner en rond et nos amis aller de malchance en malchance tout en se demandant comment ils vont s'en tirer, cette fois-ci. Là, c'est toujours une surprise.

PS : Si vous préférez les voleurs plus violents et moins malchanceux, alors il faut vous diriger vers Parker, l'autre brigand de Westlake, qu'il publia sous le pseudo de Richard Stark.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Envie de passer un bon moment ? Alors ce roman est fait pour vous ! Léger, drôle, loufoque ? un peu oui mais excellent ! Se lit très rapidement. J'ai découvert Donald Westlake et vais chercher d'autres romans de ce monsieur qui a dû se régaler en écrivant ce roman !
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Deuxième volume de la série des Dortmunder. Initialement publié par la Série Noire, il a été réédité par la suite chez Rivages/Noir sous le titre “Comment voler une banque”.

Alors qu'il ronge son frein à fourguer des encyclopédies au porte à porte, John Archibald Dortmunder se voit proposer une affaire à la mesure de son entregent. La cible est une agence bancaire dont la rénovation en cours fragilise le fonctionnement. Du nanan pour Dortmunder qui active ses neurones et constitue rapidement une équipe de choc en route vers la bonne fortune. Mais on a beau être un cerveau, on reste soumis à des impondérables lors du passage à l'action...

Humour décapant, incessants rebondissements, on sent que l'auteur éprouve un immense plaisir à raconter ces aventures rocambolesques. Et ce plaisir est contagieux pour le lecteur, tenu en haleine jusqu'à un incroyable dénouement.
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Histoire d'une bande de branquignols braquant une banque d'une manière plus qu'originale et innovante. Des passages hilarants à éclater de rire. Bon polar qui délasse.
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C'est exactement ce dont j'avais besoin. Un livre qui se lit en un aller-retour de train, pas trop complexe pour éviter de se faire distraire par les conversations du wagon et assez intense pour ne pas avoir envie de se lever pendant le trajet. On suit Dortmunder et sa clique de professionnels malchanceux, prêts à faire un nouveau coup. Il ne s'agit pas de voler la banque, mais de voler UNE banque.
C'est rapide, efficace, simple et burlesque à la fois.
RDV au prochain trajet en train Westlake.
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Dortmunder part sur un coup comme d'autres vont au boulot, après un petit "bonne journée" de May sa compagne. Weslake nous mitonne toujours une nouvelle aventure, ce n'est jamais du réchauffé.
La encore, je n'ai pas été déçu, c'est simple, efficace, burlesque; évidemment on frise un peu l'échec mais il faut dire qu'avec les moyens employés, cela ne pouvait pas aller comme sur des roulettes....
A part les acolytes habituels il y a un invité Victor, ex Fbi qui se fait son film et vit dedans...
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Encore une aventure originale dans laquelle j'ai retrouvé 3 des membres de cette bande de malfrats loufoques.
J'ai encore beaucoup ris et la fin est vraiment marrant, surtout la dernière phrase!
Mais il a manqué un petit quelque chose à l'histoire pour que ça soit un coup de coeur comme Pierre qui roule.
C'est tout de même une très bonne lecture, j'ai passé un très bon moment et je continuerai à lire les aventures de Dortmunder & co.
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