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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Vrai bonheur de lecture passé avec Dortmunder et ses acolytes braqueurs, sympathiques branquignoles de la scoumoune, entourés d'un flic irascible et de personnages drôlissimes, cynisme et humour réjouissants, le grand et regretté Donald Westlake nous régale, et en ces moments difficiles et confinés nous offre quelques de répit. Excellent !
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Un petit bijou d'humour de la part de Donald Westlake que je percevais comme beaucoup plus noir, peut-être à tort. En tout cas, j'ai passé un excellent moment avec cette bande de Pieds Nickelés totalement impayables. Chaudement recommandé pour les longues soirées d'hiver !
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Comment voler une banque est le deuxième opus de la série Dortmunder, cet escroc à la petite semaine dont l'imagination n'a d'égale que la malchance (et les mauvais complices). Après un premier coup qui, on l'imagine, a tourné au fiasco, ce bon vieux John en est réduit à arnaquer des bourgeoises en leur vendant des abonnements bidons. Il lui faut un gros coup et vite. Celui-ci lui est amené sur un plateau par le neveu d'un ami, jeune blanc-bec tout juste remercié par le FBI .. Tout un programme. Et c'est là que le titre français est particulièrement bien choisi, puisque ledit gros coup consiste à voler une banque. Oui oui, une banque. Pas son contenu, non, ça, ça ce serait trop commun pour Dortmund' et sa bande. Une banque le bâtiment ! Bon c'est une banque provisoire dans un préfabriqué mais quand même ! L'entreprise est audacieuse. Entouré de sa bande habituelle, dont un chauffeur de taxi obsédé par les itinéraires et sa grande-gueule de mère, deux personnages jouissifs, ils élaborent un plan. Mais il faut avant cela recruter un champion des coffres-forts en la personne d'un Black Panther ... Bref, c'est un polar complétement déjanté qui se met en place et on ne lâche pas le bouquin jusqu'à la fin. Je continuerais à lire les aventures de cette équipe de bras cassés qui me régalent chaque été.
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J'ouvre un Westlake comme un gourmand ouvre le placard aux chocolats : avec un brin de culpabilité et l'anticipation d'un plaisir promis.

Pourquoi la culpabilité me direz-vous?
Pas de honte à le lire, surtout pas. Donald Westlake a peut-être été considéré comme un auteur de seconde zone, il n'en reste pas moins extrêmement talentueux.

Parce que je suis une mordue de Westlake, j'entends ma conscience sous forme de petit ange s'écrier "Encore?!" lorsque je tends la main vers un nouveau tome, eh oui, c'est irrésistible, je suis une mordue de l'humour Dortmunderien, et je n'ose pas penser, pas même une seconde, au jour où j'achèverai la lecture du dernier roman inconnu.

Par bonheur, le regretté Donald a généreusement pourvu les rayons de nos librairies ...
Voilà, alors je n'ai pas encore commencé cette lecture et je lui attribue déjà les 5 étoiles de la perfection.
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Et dire que John Dortmunder en est réduit à faire du porte-à-porte pour vendre des encyclopédies (ou plus exactement faire semblant de les vendre) ! du gagne-petit pour un cambrioleur habitué aux gros coups. Heureusement, Victor, ancien agent du FBI et neveu d'Andy Kelp a eu une idée géniale : un vol de banque
Mais une drôle de banque, une drôle de braquage car il s'agit ici de s'emparer à la fois du contenu et du contenant ! Et oui on escamote et on file avec la banque, pourquoi s'embêter
Voici une des plus mythiques aventures de Dortmunder et de sa bande.
Cette variation désopilante sur le thème classique du casse de banque est tout simplement un régal. Outre l'habituelle succession de péripéties loufoques, le roman est émaillé de gags secondaires, d'apartés ironiques et de merveilleux dialogues de sourds qui sont la marque de ce très grand maître de l'humour qu'est Donald Westlake.
Rivages a bien fait de poursuivre la réédition des oeuvres de Donald E. Westlake dans des traductions entièrement révisées et complétées.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Après la très bonne surprise du 1er roman de la série John Dortmunder, Pierre qui roule (ou Pierre qui brûle), je ne me voyais pas arrêter là avec Donald Westlake. Forcément, je m'attaque au 2e, Comment voler une banque (ou le paquet). Et bien je vais vous dire, ça marche encore très bien.

Quand c'est bien fait, je suis féru des malfrats losers, les branquignoles, les truands boiteux, malchanceux. C'est d'ailleurs de ce côté là que penche la bande à John Dortmunder. La poisse succédant à la poisse. Dans l'ensemble, ils sont plutôt compétents dans leur domaine si ce n'était une succession d'évènements contraire les empêchant de terminer comme prévu leur plan. C'est écrit avec suffisamment de justesse que je n'ai jamais trouvé que le gag venait juste pour le gag.

Donald Westlake reste cohérent et crédible, suffisamment sérieux dans son intrigue pour ne pas tomber dans la gaudriole et ça me va. Ce que je remarque dans Comment voler une banque, c'est la manière dont l'auteur stimule un récit linéaire par l'ajout subtil de paragraphes qui changent le point de vue de l'action, déportent notre attention sur des personnages secondaires mais tout aussi intéressant (sous la plume de Donald Westlake). Ça déstabilise le lecteur le temps de restituer ces nouveaux intervenants. du travail précis mais qui reste dynamique et très fluide. Un régal qui m'a souvent amené un sourire aux lèvres.

Je ne comprends pas pourquoi le 3e roman de la série, Jimmy the kid/V'là aut' chose ! souffre d'absence de réédition tandis que tous les autres sont disponibles facilement. Si quelqu'un a une explication, je suis preneur car je compte absolument me les faire dans l'ordre, jusqu'au dernier.
Lien : http://livrepoche.fr/comment..
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J'ai découvert tardivement cet auteur.
Le style est vif, sans longueur ni temps mort.
J'ai aimé le soin apporté à l'élaboration du projet.
Tout semble si bien huilé et préparé, les personnages sont attachants, on les retrouve avec plaisir dans d'autres ouvrages de l'auteur.
Un vrai plaisir,
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Il y a les façons classiques de voler une banque : on entre, on menace, on ressort...avec les risques inhérents aux braquages.
C'est commun, vulgaire et manque sérieusement de classe.
Et puis il y a la méthode Dortmunder, plus radicale en un sens.

Découvrez-là avec ce deuxième volet des aventures du Cerveau le plus guignard de la pègre. A l'évidence, des fées troubles se sont penchées sur le berceau.
La première arrivée a fait un voeu :
- "Tu établiras des plans parfaits qui se dérouleront à merveille".
La deuxième, vexée par l'invitation tardive a ajouté :
- "Ou presque".
La dernière, essoufflée a conclu :
- "Et en tous cas, tu feras marrer tout le monde".

Il faut dire qu'outre les fidèles Kelp - cette fois c'est du tout cuit- et Murch, Dortmunder doit officier avec Victor un ex-agent du FBI (qui a démissionné suite au refus du FBI de donner suite à son souhait d'instaurer un système de poignée de mains secrète) et un "perceur" nommé Herman X.
Tout est donc réuni pour que ça foire.

Une nouvelle fois, Westlake nous offre un regard plein de sollicitude sur son anti-héros cette déveine dont il donne une définition à peu-près parfaite : "Dortmunder avait l'impression de vivre là toute l'histoire de sa vie. Sa chance n'était jamais totale, ni complètement absente. Elle oscillait toujours autour d'un savant équilibre qui faisait que veine et déveine se neutralisaient systématiquement".

Pas mieux.
Pour reprendre une formule stupide, ça n'a pas d'autre ambition que de faire rire. Contrat rempli.

A noter une des rares descriptions de Dortmunder : "Il était grand, maigre et las. Il avait le regard fatigué d'Humphrey Bogart dans High Sierra.
A noter encore : la Banque ciblée s'appelle "Crédit des Capitalistes et des Immigrants". Étonnant, non ?
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