- Mon fils est-il un pilleur de sarcophage ?
- Non, mon père. J’ai voulu protéger la momie de Taa du pillage des Hyksos. C’est avec cet or qu’ils projetaient de payer ton armée.
- Tes paroles sont douces à mes oreilles. Je retrouve le bonheur d’être père de mon fils.
Toi qui viens piller ma tombe et disperser ma momie, crains la vengeance de mon ka. Il engloutira ton cadavre dans la mer, il jettera ta famille aux crocodiles, il te livrera au feu du roi en son jour de colère.
- le courage sans la ruse est comme un âne aveugle qui avancerait droit dans le Nil sans comprendre pourquoi il se noie.
Le malheur est arrivé, balbutie-t-il… Le malheur est arrivé… Il a fondu sur Penou avec la férocité du vautour et la rapidité de la gazelle.
Je serai le premier homme à devenir cadavre sans être mort.
Tu crois toujours que tout va s’arranger comme tu le désires. Résultat : que des malheurs ! En un seul jour j’ai été cruellement blessé et on t’a volé ton secret. Mais ça ne te suffit pas ! Il faut encore qu’on aille mourir dans le désert pour tes extravagances !
"Quand les obélisques seront recouverts d'or et dressés vers le soleil dans le temple de Karnak, Pharaon célèbrera la fête du couronnement. Je demande à tous les dieux et à toutes les déesses qu'ils t'accordent vie, santé et force jusqu'à ce jour."
p.252
L’œil de l'homme voit voit l'eau transparente du fleuve, mais n’aperçoit pas le crocodile caché dans le limon de la rivière.
Le malheur a fondu sur Penou avec la férocité du vautour et la rapidité de la gazelle.
Derrière les prêtres, soutenue par des porteurs en si grand nombre qu'ils ressemblent à un mille-pattes géant, apparaît la barque d'Amon. Elle est décorée, à la proue et à la poupe, par une tête de bélier.