AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,68

sur 513 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Inutile de résumer le livre, d'autres l'ont déjà fait

Je ne sais que penser de ce roman. Prix Goncourt tout de même !
La narration est confuse et décousue. Les évènements se succèdent sans réelle cohérence, parsemés de fantasmes sexuels. J'ai donc eu du mal à m'immerger dans le récit.

En revanche parfois et ce fut rare, j'ai apprécié cette façon dont Weyergans entremêle les souvenirs de l'écrivain avec le présent, faisant découvrir l'intrication des relations familiales, les joies et les peines qui les dessinent.

C'est quand même un roman qui manque de clarté narrative. Si vous recherchez une lecture captivante ce livre n'est pas pour vous.
Commenter  J’apprécie          40
L'ouvrage est une grande mise en abîme : l'auteur parle d'un écrivain qui a du mal à écrire un livre où un écrivain met en scène un autre écrivain. Et tous ces écrivains ont beaucoup de difficultés à faire de la littérature... Compliqué ? A peine...
Le protagoniste principal, celui qui écrit « je », celui par qui le livre arrive, est un écrivain déprimé qui tente de nous narrer ce qu'a été, ce qu'est et ce qu'il espère de sa vie. Cela lui donne l'occasion d'écrire sur la famille, le couple, l'adultère, le milieu de l'édition…
C'est un livre « familial », de la même manière qu'on qualifie un film de « familial »...


Il faut vraiment aimer les longues digressions, car tout le talent littéraire de l'auteur se révèle dans ces petits bouts de vie et de réflexions éparses. La structure n'est pas toujours chronologique et la construction de la mise en abîme est assez travaillée, recherchée et originale.
L'auteur nous présente le désordre de ses idées et de ses souvenirs. On est parfois dérouté, curieux et attiré, puis on bascule dans l'ennui, la confusion, on est perdu… Car à force de digressions, plus ou moins intéressantes, l'auteur perd son lecteur !
Heureusement que le style est bon, heureusement que Weyergans écrit bien… Car quand l'histoire ne vous accroche plus, l'écriture est là pour vous donner envie de continuer le livre. Et c'est tant mieux car les meilleurs moments de l'ouvrage se trouvent dans ses dernières pages !
Commenter  J’apprécie          20
François Weyergans ne parvient pas à terminer son roman "Trois jours chez ma mère" dont le narrateur, François Weyergraf, écrit un roman sur ses aventures et mésaventures avec le fisc, sa femme, les femmes… et sa mère. Une écriture virevoltante dans des récits enchâssés. Prix Goncourt 2005
Commenter  J’apprécie          20
Lu mais dégusté car dans ces pages il n'y a qu'une longue et laborieuse errance, non pas narrative avec le "je" qui vous guiderai, mais uniquement un "je" largement nombriliste sur le statut de l'écrivain insouciant en recherche quotidienne d'inspiration.
Et honnêtement ce livre en manque vraiment !!!

Ce n'est pas de la littérature, ce n'est pas un roman sur la filiation mais juste une longue et lente agonie sans matière.

Très déçu !!!
Commenter  J’apprécie          20
Je me suis très vite ennuyée après un début intéressant. Un écrivain dépressif, marié, père de famille repousse toujours la visite qu'il doit faire à sa mère. Il n'arrive pas à écrire et raconte le contenu de son roman mettant en scène un écrivain du même âge dont les tentatives d'écriture avortent toujours. Ces récits sont coupés par de nombreuses digressions littéraires, philosophiques, culinaires, cinématographiques et les succès de ces mêmes écrivains auprès de belles femmes.
Un roman gigogne à la construction savante pas toujours facile à suivre avec de très (trop) nombreuses références.
Commenter  J’apprécie          72
Effectivement, c'est bien écrit, et je n'ai pas décelé de faute d'orthographe.
La construction en romans gigognes est intéressante et quelques anecdotes donnent un peu de saveur à un catalogue de fantasmes par ailleurs assez fastidieux.
Avec un type qui se plaint d'avoir des fins de mois difficiles tout en sirotant une bouteille de Corton, j'ai tendance à manquer d'empathie.
Commenter  J’apprécie          10
Un livre qui m'a vraiment laissé de marbre. Je n'ai pas du tout accroché. le "récit" m'a laissé l'impression d'un auteur faisant étalage de sa culture et de ses expériences.
Commenter  J’apprécie          10
Je mets deux étoiles parce que c'est très bien écrit et que les premières pages sont assez drôles. le reste ne vaut pas plus d'une étoile. On est en effet noyé dans les pensées et souvenirs du narrateur-auteur, qui nous décrit sa difficulté à écrire, ses souvenirs d'enfance et ses diverses escapades avec des maîtresses. C'est décousu et après une centaine de pages, ça devient répétitif et ennuyeux. Il finit par les passer ces trois jours chez sa mère, tout à la fin du livre, mais sans que cela donne lieu à une chute intéressante. Dommage...
Commenter  J’apprécie          31
Un peu déroutant.Heureusement le livre est court et donc on va au bout mais je suis quand même très déçu..
Commenter  J’apprécie          30
Trois jours chez ma mère est un faux roman, puisque le narrateur ne cesse de dire qu'il ne réussit pas à en écrire un, et l'ensemble de son propos est ainsi partagé entre les plaintes liées à l'impossibilité d'écrire et les aléas de la vie personnelle du narrateur.
L'exercice n'est pas complètement inintéressant - car le livre évoque notamment la création littéraire et ses tracas - mais la confusion entre roman et autobiographie, maintenue sciemment, me semble fortement limiter le propos, en plus de le faire tendre vers un nombrilisme somme toute assez bien répandu dans la littérature française contemporaine.
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (1224) Voir plus



Quiz Voir plus

François Weyergans (1941-2019)

Au-revoir, j'ai commencé ma vie littéraire en 1973, et je ne le regrette pas, en faisant le .......?.........

Clown
Pitre

10 questions
35 lecteurs ont répondu
Thème : François WeyergansCréer un quiz sur ce livre

{* *}