Aria, tome 5 : Les Larmes de la déesse

Fameux ton programme : égalité pour tous… Les uns un peu plus égaux que les autres je parie…

[Aria] Fille du vent et de l’aventure, je ne m’attache pas… Je suis LIBRE !

Ah ! L'ivresse du sang, poésie du guerrier !

[Aria] Moi qui me flattais d’imposer au destin ma fantaisie et de lui échapper… Ne voilà-t-il pas qu’il me rattrape par une belle nuit pour me précipiter en plein drame !... étais-je présomptueuse !...

D’après moi, cette chose est un vestige du passé… Mon grand-père me racontait des légendes terrifiantes où il était question notamment d’une énergie porteuse à la fois de vie et de mort selon la manière dont on l’utilisait, de pollutions meurtrières… Ce sont des contes à dormir debout… et pourtant mon grand-père m’a montré ce dessin – du moins cela y ressemblait furieusement – dans un grimoire… Ce symbole était synonyme de danger… de mort… de destruction….

Finalement, rien n'est résolu... Tant qu'on n'aura pas percé le secret de ce lac, tant qu'on n'aura pas extirpé la racine du maléfice, le monde sera en danger... Ah si nous avions ne fut-ce qu'un tout petit indice...

Glore : "Tes garnisons : rasées ! Tes soldats : exterminés ! Ton pays : brûlé..! Parmi les ruines et les cendres, les rats font la fête..! Roi déchu, tu n'es plus rien qu'un ver de terre à ma botte.. C'est muet, un ver de terre, et ça se contente de ramper.. Médite cela pour les jours, les mois, les années à venir ! ! !"

Le roi : ".. .."

Aria : "Tu exultes, Glore, mais ouvre l'oeil ! Le pouvoir - ce hochet tant convoité - est fort capricieux..! Pour un rien il vous échappe.. ! Il faut qu'il t'échappe.. !