Après trois tomes et autant de mini crises cardiaques à la fin de chaque volume, il est enfin temps de dire au revoir à Lia, Robin et le reste de la géniale petite bande. Mais pas avant de les avoir suivi dans une ultime série de rebondissements et de péripéties en tous genres sur le chemin du bonheur qu'ils méritent tous.
Après avoir enfin démasqué celui qui a bien failli lui enlever tous les gens auxquels elle tient, Lia doit à présent se remettre des traumatismes aussi bien physiques que psychologiques qu'elle a vécu. Et il en est de même pour le reste de la bande. Mais entre les trahisons inattendues, les non-dits qui empoissonnent la vie, et les mauvaises habitudes qui ressurgissent, les liens entre le petit groupe d'amis sont mis à rude épreuve. Robin et Lia parviendront-ils à trouver la paix ? le trio que Lia forme avec Chris et Matt résistera-t-il à ces nouveaux obstacles ? Et puis soudain, pourront-ils s'aimer ?
Vu la fin du tome précédent et le micro infarctus que la dite fin a bien failli me causer, impatiente n'est pas un mots suffisamment grand pour décrire l'état de fébrilité dans lequel je me suis trouvée durant le mois qui a séparé ma lecture du tome trois de celle du tome quatre. Et puis juste avant la lecture, l'impatience s'est transformée en angoisse. Parce que si j'avais vraiment hâte de savoir comment les choses allaient se finir pour Lia et sa bande, je ne me sentais pas vraiment prête à leur dire au revoir.
Comme toujours j'ai été touchée par Lia et Robin, par leur amour qui transcende tout, qui vainc tout même les pires obstacles et les pires trahisons. Dans ce quatrième et dernier tome on les retrouve plus complices, plus forts, plus amoureux et plus passionnels que jamais. Et c'est parce qu'on s'est attaché si fort à eux que l'on ressent si violemment chacune des émotions qui leur arrivent, les bonnes comme les mauvaises.
Et puis il y a les autres personnages également qui ont eux aussi leur lot de casseroles aux fesses. À commencer par Taylor bien sûr dont l'attitude dans ce tome nous donne par moment envie de la baffer tout en ayant de la peine pour elle parce qu'au fond on comprend sa souffrance, sa peine et sa colère. Une fois encore
Laura S. Wild n'épargne personne et l'on s'attache un peu plus encore à cette bande dont on a l'impression nous aussi de faire partie.
Impossible bien sûr de faire une chronique sur un des tomes de cette série sans en dédier un paragraphe à mes deux petits chouchous, j'ai nommé les « Men in Black » de notre Lia, à savoir Chris et Matt. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'eux non plus n'auront pas voler leur happy end, si happy end il y a.
Laura S. Wild réussi le coup de nous montrer subtilement comment les liens de Lia, Chris et Matt ont évolué, grandi, changé, mais sont toujours aussi forts que dans le tome un.
Je mentirais si je vous disais qu'entre deux fous rires, dus bien souvent aux réparties irrésistibles des personnages, je n'ai pas pleuré comme une madeleine : j'ai pleuré de rage et de frustration devant certaines situations franchement injustes, de chagrin et de douleur à l'unisson avec certains personnages, et d'émotion dans les moments les plus forts. Et puis j'ai pleuré à la fin parce que je n'étais pas prête à leur dire au revoir, parce que Lia, Chris, Matt, Robin et les autres font partie de ces personnages qui vous marquent et qui vous hantent encore longtemps après que vous ayez refermé le livre de leurs aventures.
Nul doute donc que cette bande va me trotter dans le coeur et dans la tête pendant longtemps encore et qu'a peine les dernières pages lues ils me manquaient déjà. Mais au vu de certains détails de la fin plein de suspense, on peut espérer que peut-être, je dis bien peut-être, nous n'en avons pas encore fini avec mademoiselle Gomez et sa joyeuse bande
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